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vendredi 14 janvier 2011

THE CHEMICAL BROTHERS ~ Le Zénith. Paris.










Opening Act: DJ


Ce qu’en a pensé Vik :
« The dance duo will hit the road... Passez le mot: The Chemical Brothers sont de retour au Zénith de Paris. Un retour inattendu. Un peu en retard, c’est vrai. Le 24 novembre 2007 a été leur dernier concert parisien et leur nouvel album Further, le septième, est sorti le 7 juin 2010. Après l’inutile We Are The Night (un faux pas), avec Do It Again seul morceau digne d'intérêt, il prouvent une nouvelle fois qu’ils ont toujours une longueur d'avance dans leurs DJ sets avec cet opus qui sonne actuel, frais, puissant et innovateur. The Chemical Brothers sont parmi les artistes qui ont crée une combinaison efficace de techno et psychédélique, résumées dans les chefs-d'œuvre des années 90 et dénommé par le média «big beat». Il y a une chose que personne n'a jamais doutée : ce groupe a fait aimer la musique de discothèque aux jeunes qui écoutaient seulement du rock. 15 ans se sont écoulées depuis que Ed Simons et Tom Rowlands, The Chemical Brothers, ont sorti leur premier album Exit Planet Dust, mais leur nouvel album est incroyablement lancinante, faisant dialoguer l'électronique Acid house avec le Shoegaze et utilise toutes les capacités rhétoriques du duo se déchainent pour libérer le corps et l'esprit. Leur meilleur disque depuis les années de Come With Us et Surrender, un vrai bijou électronique, dont la limite est de rester emprisonné dans une marque de fabrique CB style 1999, qui contient seulement huit chansons mais qui pourraient devenir huit singles. C'est un album qui confirme leur suprématie absolue dans la qualité de la production et qui ne demande qu'à être écouté, du début à la fin, sans interruption. Essayez-le quelque temps, et vous ne le regretterez pas... rien que pour les perles de Escape Velocity, Horse Power et Swoon. Ca été mon disque de l’été 2010 et ce soir devant la scène je pourrais enfin écouter le son de leur nouveau mixer numérique comportant 16 canaux dans un ciel couvert des points lumineux et des lignes vertes projètes par les lasers. Une soirée qui s’annonce géante... c’est sold-out. Normal ! Un concert de The Chemical Brothers est une concentration de musique électronique par des basses obsessionnelles, un déferlement des notes dans la tête qui vous transportent dans l'hystérie, et pour les yeux, les écrans avec des effets visuels inégalés et spectaculaires... pour les amateurs du genre est vraiment à ne pas manquer... un concert, plus proche à un DJ sets mais riche en adrénaline.






21h26 :




the time has come to... galvanize!
the time has come to... galvanize!
galvanize!, galvanize! »







Deux jeunes électrons libres qui se sont rencontrés sur les bancs de la fac. Passionnés tous deux d’acid-house et de hip-hop, Tom Rowlands et Ed Simons marqueront le début des années 90. The Chemical Brothers, c’est le mariage réussi entre le rock, le funk et l’électro, et l’apogée de l’éclectisme musical. Leurs deux premiers albums (Exit Planet Dust et Dig Your Hole) se vendront à plusieurs millions d’exemplaires. La création et la recherche de nouveaux accords sonores feront de ces deux opus des tremplins pour la culture électronique actuelle. Le principal mérite des Chemical Brothers est d'avoir élargi les frontieres de la musique électronique en séduisant des amateurs de rock.  Ils ont marqué la vague big beat avec des groupes comme The Prodigy ou Fatboy Slim.

(http://www.myspace.com/thechemicalbrothers)

 
 Studio Albums
Exit Planet Dust (1995)
Dig Your Own Hole (1997)
Surrender (1999)
Come with Us (2002)
Push the Button (2005)
We Are the Night (2007)
Further (2010)

Main Compilation Albums
Brothers Gonna Work It Out (1998)
Singles 93-03 (2003)
Brotherhood (2008)









Tom Rowlands
Ed Simons


La Setlist du Concert
THE CHEMICAL BROTHERS

Tomorrow never knows (The Beatles Cover)
Galvanize (Push the Button – 2005)
Do It Again (We Are the Night – 2007) + Get Yourself High vocal (Singles 93-03 – 2003)
Horse Power (Further - 2010)
Swoon (Further - 2010)
Star Guitar (Come With Us – 2002)
Three Little Birdies  (snippet) + Hey Boy Hey Girl (Surrender – 1999)
Don't Think (Further  bonus- 2010)
Electronic Battle Weapon (snippet) + Out Of Control (Surrender – 1999)
Electronic Battle Weapon (snippet)+ It Began In Africa (snippet) + Setting Sun + It Doesn't Matter vocal
Saturate (We Are the Night – 2007)
Believe (Push the Button – 2005)

Encore 1

Escape Velocity (Further - 2010) + Electronic Battle Weapon (snippet) + The Golden Path vocal
Super Flash + You're all my children now + Leave Home (Exit Planet Dust – 1995)
Block Rockin' Beats (Dig Your Own Hole – 1997)

Encore 2

Snow (Further - 2010)
Surface To Air (Push the Button – 2005)
Hoops (Come With Us – 2002) + Electronic Battle Weapon (snippet)
Dissolve (excerpts) (Further - 2010)

Encore 3

The Private Psychedelic Reel (Dig Your Own Hole – 1997) + Love Is All (snippet)


La durée du concert : 2h00

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GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR ~ La Grande Halle De La Villette – Charlie Parker - Paris.














Opening Act : TOTAL LIFE


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Attention : groupe mythique !  Les canadiens de GYBE restent pour la plupart d’entre nous un groupe mystérieux au patronyme pour le moins étrange et d’ une philosophie qui ne l’est pas moins. Quant à moi,  je ne connais véritablement Godspeed you que depuis un  peu plus d’un an. Comme tout le monde j’avais vu ce nom bizarre circuler un peu partout mais je ne les avais pas encore écouté vraiment. Malgré cela je reste toujours dans l’expectative car on ne les écoute pas comme les autres groupes. Il faut des conditions particulières, ce qui m’a été confirmé par une de mes connaissances à la fin de leur concert et effectivement c’est là que j’ai compris. Mais revenons un peu en arrière. Les 4000 places de la Grande Halle ont été vendues depuis longtemps. Ce qui est  assez étonnant pour un groupe aussi indépendant. A mon avis ils auraient pu facilement remplir un Zénith.  J’arrive sur place, très en avance, à cause du problème de stationnement récurent  et des Chemical Brothers au Zénith. Une dizaine de personnes sont déjà présentes, la plupart venant de province. Certaines suivront le groupe un peu partout en Europe. Il est vrai que leurs concerts sont très rares (dix ans qu’ils ne sont pas passés à Paris je crois). Pas de chance il commence à pleuvoir, et damned ! je ne suis pas vraiment équipé pour la pluie ! Bon ce ne sont que de petites averses. Entre temps le service d’ordre a ouvert les barrières et nous avançons d’une centaine de mètres avant d’être à nouveau bloqués par de nouvelles barrières, des petits malins en ont bien sur profité pour se faufiler… 18H30, ouverture des portes, contrôle des billets, on fait une cinquantaine de mètres, nouveau contrôle : fouille sommaire. Enfin on peut rentrer dans la salle, après ce parcours du combattant !  

Mauvaise surprise ! La scène est démesurément haute, je reste tout de même devant mais : très perplexe. La salle est grande, très grande même, pas de gradins. Commence une longue attente, seul hélas, j’apercevrai  Anthony un peu plus tard. Vers 19h30 un  homme arrive sur scène et se place derrière une table où se trouvent je suppose plusieurs boitiers électroniques. Commence alors une espèce de calvaire qui va durer une demi-heure. Un set en continu, un bourdonnement bruyant qui abîme les oreilles. Le côté agressif et fatiguant de la chose m’ennuie profondément. Je ne dis pas qu’il n’a pas sa place mais nous l’infliger en première partie non ! son nom : Total Life.

Pas grand monde sur scène. De temps en temps quelqu’un pose des serviettes puis des bouteilles d’eau et des canettes de bière, pas de sound check, on attend. Un type entre sur scène et accorde un instrument…. Deux autres arrivent. Chacun de son côté bricole son instrument accroupi par terre sans un regard pour le public. Puis  un quatrième personnage  prend place et sans que l’on s’en rende compte le concert a débuté depuis plusieurs minutes. Et presque miraculeusement ce que l’on pensait être une séance d’accordage et de préparation n’était en fait qu’un « morceau ». Je ne sais pas d’ailleurs comment appeler chaque phase musicale du groupe. Chacune est une sorte de fresque extrêmement compliquée et très difficile à transcrire en mots. Un concert de Godspeed You ! Black Emperor  ne se décrit pas,  ne se regarde pas vraiment non plus mais s’écoute les yeux le plus souvent fermés. Et ainsi vous vous évader complètement. Cette terrible intro m’a fasciné. Au début je ne comprenais pas. 10 minutes après j’étais sur le cul. Comment est ce possible ? Comment d’une telle complexité peut on accoucher d’une musique aussi lumineuse ? Je dis lumineux car c’est le mot qui me vient à l’esprit. Quand chaque « fresque » débute bien qu’il n’y a vraiment jamais de rupture entre chaque élément donc pas vraiment de « début », je ne comprends pas forcément tout. Quelques notes répétitives, parfois des agressions sonores qui ne collent pas, je regarde les trois guitaristes, tous assis avec à leurs pieds des ribambelles de pédales d’effets. Chacun semble ignorer ce que fait l’autre. Je regarde et je m’interroge, je baille un peu et les minutes passent et sans que je m’en rende compte les trois guitares sont en harmonie, le violon lancinant les accompagne, une structure se met en place par miracle. Le son ne vient plus de devant mais de partout, j’ai l’impression que je vis en quadriphonie. Cela joue fort même très fort, mes yeux se ferment, l’intro du morceau est maintenant achevée, le morceau semble structuré, une sensation de plaisir m’envahit, les strates de notes tourbillonnent dans mon cerveau, dans ma tête tout entière et chaque boucle devient différente, un ajout, une pédale qui a été activé, avec systématiquement le son qui prend des proportions de plus en plus intenses, on pensait que c’était fort et bien non ils en rajoutent encore une couche. Et puis on atteint le paroxysme, tout est multiplié par dix et l’impression ressentie est incroyable et par trois ou quatre fois mon corps a réellement frissonné, pas pu me retenir car c’était trop, trop bon, trop intense presque, comme un très très long orgasme. Et je souris les yeux fermés. Je ne peux pas m’en empêcher car on atteint par moment une sorte de paradis, l’osmose avec la musique est parfaite, un déluge sonore m’entoure et prend possession de tout mon corps, exit les 4000 personnes autour de moi. Puis comme pour les longues intro, la descente se fait en douceur.

C’est ça Godspeed You ! Black Emperor. Ne vous attendez pas un concert de rock traditionnel, on est très loin des convenances classiques. N’essayer même pas de vous faire une idée sur disque, moi je n’y suis pas arrivé, seul le live peut vous donner une idée. Et voyez vous, pour la presque première fois je dois dire que j’ai imaginé après le set du groupe le même concert mais avec des transats alignés dans la grande halle, et nous en position allongée, les yeux tournés vers le plafond en train de regarder les projections chaotiques qui accompagnent le groupe sur scène. Oui j’aurais aimé vivre le concert comme cela. Pour être, plus terre à terre, je rappelle juste que ce soir ils étaient 8 sur scène, une scène en demi cercle avec une dizaine d’amplis qui se faisaient face, trois guitaristes, un bassiste et un contrebassiste, une violoniste, un batteur et un clavier. A noter aussi pour l’anecdote un éclairage inexistant d’où mes photos inexistantes elles aussi. 4 spots orange, en tout et pour tout, placés à 20 mètres de haut, l’éclairage du Glazart est battu….). Mais on s’en fout un peu de tout cela. Reste au final un concert fleuve de 2h30, l’impression d’avoir vécu quelque chose de peu commun. Des oreilles qui sifflent aussi car le son était incroyablement compact et fort au premier rang. C’est sur que cette expérience est difficilement renouvelable tous les soirs. Il faut absorber ce que l’on a ingurgité. Il faut le digérer. Je retrouve les connaissances de concert à la sortie, Armelle et puis Oliver. On confronte nos points de vue. Le merchandising est pris d’assaut à tel point que je rends les armes et décide de quitter la salle sans rien acheter.

Dehors la pluie est calmée. De loin j’entends des boum boum qui résonnent. les Chemical n’ont pas fini leur set, tant pis je n’attendrai pas Vincent. En chemin je repense à ce concert et à ce groupe si singulier. Godspeed You ! Black Emperor est bien un grand groupe, hors du commun sans aucun doute. J’espère ne pas avoir à attendre encore dix ans avant de les revoir. Cette expérience, ce soir, fut enrichissante et la rentrée 2011 (pour moi c’est la rentrée des concerts !) fort réussie. »
 







Godspeed You! Black Emperor (anciennement Godspeed You Black Emperor!, connu également sous les acronymes GY!BE et GYBE!) est un groupe de post-rock canadien basé à Montréal, Québec. Ce groupe est généralement classé comme appartenant au mouvement post-rock, bien qu’il n’appartienne à aucun cadre réel et présente un large panel d’influences, allant du rock progressif au punk et de la musique classique à l’avant-garde.

 (http://www.myspace.com/gybeconstellation)


All Lights Fucked on the Hairy Amp Drooling (1994)
f#a#∞ (1997)
Lost in the House (piste 2, sunshine + gasoline, la première étant de Fly Pan Am ; supplément gratuit de l'Amazezine Magazine numéro 4 ; 1998)
Slow Riot for New Zerø Kanada (1999)
Lift Your Skinny Fists Like Antennas to Heaven (2000)
Yanqui U.X.O. (2002)




David Bryant – guitar, tapes
Efrim Menuck – guitar, tape loops keyboards
Mike Moya – guitar
Sophie Trudeau – violin
Thierry Amar – contrebasse, bass
Mauro Pezzente – bass
Bruce Cawdron – drums, percussion
Aidan Girt – drums, percussion
Karl Lemieux -- film projections




La Setlist du Concert
GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR 

01.   Hope drone
03.    Monheim
04.    Albanian
05.   Chart #3 (Lift Your Skinny Fists Like Antennas to Heaven - 2000)
06.   World police and friendly fire (Lift Your Skinny Fists Like Antennas to Heaven - 2000)
07.   Dead Metheny
08.   Rockets Fall on rocket Falls (Yanqui U.X.O - 2002)
09.   BBF3

La durée du concert : 2h30

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