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jeudi 30 septembre 2010

STING ~ Le P.O. Bercy. Paris.

















Ce qu’en a pensé Vik :

« Symphonicity : titre similaire à celui de Police "Synchronicity", album qui a été publié en 1983, quand Sting était encore leader du groupe. C'est une nouvelle surprise de Sting. Après avoir enchanté avec la musique de luth de l'époque élisabéthaine (2006 - Songs From The Labyrinth) et des chansons folkloriques anciennes (2009 - Winter's Night), Sting poursuit sa route, depuis 30 ans, avec une musique  en diverses teintes, du pop-rock au jazz, du folk à la musique classique, sur la voie de la recherche, de l'élégance. Il semble marquer un tournant, avec cet album sous étiquette Deutsche Grammophon, trés loin du son de l'ancien groupe Police. La tournée, avec une date au POPB de Paris s’appelle “Symphonicity Tour: Sting featuring the Royal Philharmonic Concert Orchestra, conducted by Steven Mercurio”. Pour ceux qui le suivent, il y a toujours le risque du déjà entendu : une sélection de chansons célèbres péchés dans les plis du vieux albums. On pourrais dire que c’est une nouvelle façon d’écouter la musique pop-rock de Sting et de Police... en clé symphonique! Le résultat n’est pas à la hauteur : des chansons qui ne brillent pas et qui n’apporter rien de nouveau face aux versions d’origine, mais plutôt ils en diminuent l'émotion. Il faut reconnaitre que ce chanteur continue à développer des projets "secondaires" que peu d'artistes oseraient faire (exception pour Peter Gabriel), mais pour ceux qui ont aimé Police, dans leur jeunesse et moins, et même pour ceux qui ont dansé sur leurs chansons ou sont émerveillé par la voix en solo de Sting, ce concert parisien reste un événement à ne pas rater.




20H30 :





... On and on the rain will say
How fragile we are how fragile we are
How fragile we are how fragile we are » 




Sting, de son vrai nom Gordon Matthew Thomas Sumner, est un musicien et chanteur britannique. Avant sa carrière solo, il était le chanteur et bassiste du groupe The Police, issu de la génération new wave et post-punk, formé en 1977.

(http://www.myspace.com/theofficialsting)

 
 
 

 Avec The Police

    •    1978 Outlandos d'Amour
    •    1979 Reggatta de blanc
    •    1980 Zenyattà Mondatta
    •    1981 Ghost in the Machine
    •    1983 Synchronicity

Albums Live

    •    1995 Live!
    •    2008 The Police - Certifiable

En Solo

    •    1985 : The Dream of the Blue Turtles
    •    1986 : Bring on the Night (double cd live enregistré à Bercy, Rome et Arnhem)
    •    1987 : ...Nothing Like the Sun
    •    1988 : Nada Como el Sol (quatre titres de l'album précédant en espagnol et Fragile en portugais) ainsi que deux chansons en français
    •    1989 : Acoustic live in Newcastle
    •    1991 : The Soul Cages
    •    1993 : Ten Summoner's Tales
    •    1994 : Fields of Gold: The Best of Sting 1984-1994
    •    1996 : Mercury Falling (dans cet album, Sting chante une chanson en français)
    •    1999 : Brand new day
    •    2001 : All This Time (live acoustique en Toscane)
    •    2003 : Sacred Love et Spirit of USA
    •    2006 : Songs From The Labyrinth (avec Edin Karamazov, interprétation des titres de John Dowland)
     •    2009 : If On a Winter's Night...
    •    2010 : Symphonicities



 Sting, Vocals, Guitar, Harmonica
+
Jo Lawry, vocals
Dominic Miller, Guitar
Ira Coleman, Bass
David Cossio, Percussion
Steven Mercurio, Conductor
Chris Botti, Trumpet, as noted
&
London Philharmonic Orchestra (45 pcs)

La Setlist du Concert
STING


Part One

01.   If I Ever Lose My Faith In You (Ten Summoner’s Tales - 1993)
Band Introductions
02.   Every Little Thing She Does Is Magic (The Police Cover) (Symphonicities - 2010)
03.   Englishman In New York (Nothing But The Sun - 1986) (Symphonicities - 2010)
    04.    Roxanne (The Police Cover) (Symphonicities - 2010)
    05.    Straight To My Heart (...Nothing Like The Sun - 1987)
    06.    When We Dance (Symphonicities - 2010)
   07.    Russians (The Dream Of The Blue Turtles - 1985)
    08.    I Hung My Head (Mercury Falling - 1996)
    09.    Shape Of My Heart ((Ten Summoner’s Tales - 1993)
    10.    Why Should I Cry For You? (The Soul Cages - 1991)
    11.    Whenever I Say Your Name (Sacred Love - 2003)
    12.    Fields Of Gold (Ten Summoner’s Tales - 1993)
13.   Next To You (The Police Cover) (Symphonicities - 2010)

   (20 minutes intermission) Part Two

    14.    A Thousand Years (Brand New Day - 1999)
    15.    This Cowboy Song (Fields Of Gold - 1995)
    16.    Tomorrow We'll See (Brand New Day - 1999)
    17.    Moon Over Bourbon Street (The Dream Of The Blue Turtles - 1985)
    18.    End Of The Game (Brand New Day - 1999) (Symphonicities - 2010)
    19.    You Will Be My Ain True Love (Symphonicities - 2010)
    20.    All Would Envy (Inside The Songs Of Sacred Love
- 2003)
    21.    Mad About You (The Soul Cages - 1991)
    22.    King Of Pain (The Police Cover)
    23.    Every Breath You Take (The Police Cover)

       Encore 1

    24.    Desert Rose (Brand New Day - 1999)
    25.    She's Too Good For Me (Symphonicities - 2010)
    26.    Fragile (Nothing But The Sun - 1986)

Encore 2
  
  27.    I Was Brought To My Senses (a capella) (Mercury Falling - 1996)


La durée du concert : 2h30


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mercredi 29 septembre 2010

HOODOO GURUS + THE MORLOCKS ~ La Machine. Paris.















Ce qu’en a pensé Gilles B. :

 « Concert aux parfums de garage et de pur rock'n'roll ce soir avec tout d'abord la venue des Morlocks un groupe que j'avoue ne pas connaître du tout si ce n'est par la pub que le label Fargo fait pour leur nouvel album et surtout pour moi ce soir la présence des Hoodoo Gurus mythique groupe australien de power rock que je n'ai jamais vu.

J'ai beau n’arriver qu’aux alentours de 19h30... je suis seul devant la salle, qui semble avoir changée tout du moins en apparence, il suffit de voir le hall d'entrée où se trouve une sorte de mini bar. Philippe M ne tarde pas à me rejoindre et c'est vers 20h30 que l'ouverture a enfin lieu.
Nouvelle surprise, le contrôle se fait juste avant l'escalier menant à la salle située au sous sol où se trouve véritablement une ancienne machinerie. Je ne reconnais pas le lieu au premier coup d'œil car en l'espace de quelques années la vieille chaufferie aux allures de cave lugubre a laissé place à un endroit presque cosy. En entrant on trouve tout de suite la scène sur la gauche alors qu'à la place de l'ancienne qui était située en haut de quelques marches il y a maintenant un bar et quelques tables rondes.

La scène est tout de même bizarrement foutue et surtout assez minuscule. Les artistes doivent se faufiler parmi les gens pour monter sur scène. Bizarre tout de même, mais cela a quand même un certain cachet. Vu la présentation qui avait été faite de la soirée, j'ai longtemps pensé que les Morlocks étaient en tête d'affiche mais non, ce sont eux qui ont débuté la soirée devant une audience tout compte fait assez importante et parmi eux pas mal de fans venus spécialement pour les voir.

The Morlocks sur scène ce sont cinq types dont deux guitaristes et leur chanteur plutôt charismatique au look typé légèrement asiatique et surtout la coupe réglementaire, celle des Iggy Pop version Raw Power ou bien alors de Johnny Ramones. Pas de temps mort. Le groupe envoie tout de suite la sauce et force est de constater que l'on évolue non pas seulement dans la sphère garage qui pourrait être réductrice mais dans le monde du rock'n'roll pur et dur, celui des grands standards parfois un peu négligés. Haute énergie et surtout un chanteur qui donne et qui a de la voix, le cocktail est détonnant. Mais ce que je craignais un peu c'était une parodie des groupes garages plus illustres or il n'en a rien été. Le concert est bien sur axé sur la dernière bombe du groupe intitulée tout simplement "Play Chess" où The Morlocks s'en donnent à cœur joie dans des reprises mythiques et il faut bien le dire, les versions live sont tout simplement de grande réussite. On passe du blues primitif mais boosté aux anabolisants (Boom Boom) à du blues rock façon Georges Thorogood & The Destroyers avec un superbe I'm A Man en passant par des choses plus musclées comme Killing Floor. En plein milieu de concert le bassiste casse une corde : pas grave le groupe joue sans lui le temps de deux morceaux. On ne peut bien sûr nier le côté Stoogien que le chanteur Leighton Koisumi arbore parfois surtout dans sa gestuelle avec le micro et quelquefois aussi au niveau de sa voix, qui n'est pas sans rappeler celle de l'iguane. Mais le plus surprenant c'est que cela sonne frais contrairement à d'autres vieilles gloires de la même époque, je pense  particulièrement au Fuzztones. Après avoir escaladé le côté de la scène et s'être à moitié suspendu au plafond, Leighton et son gang vont terminer le set par un apocalyptique Who Do You Love. En 42 minutes ils ont tout simplement conquis la salle.

Changement de matériel et changement de public aussi, les premiers rangs sont maintenant composés de personnes beaucoup plus âgées et j'avoue que lorsque les Hoodoo Gurus entrent sur scène, je ne suis pas vraiment rassuré, le chanteur a les cheveux dégarnis et ressemble à un Rowan Atkinson ayant atteint la cinquantaine et quant au guitariste soliste ses cheveux longs rappellent un peu trop les années 70. Un peu effrayant tout cela mais c'est un peu le lot des groupes qui atteignent une certaine longévité. Le plus important c’est la musique qui si elle n'affiche pas au premier abord la sauvagerie brute et sauvage des Morlocks mais n'en reste pas moins rock'n'roll ou plutôt power rock'n'roll. C'est vrai que les deux premiers morceaux laissent un peu sceptique et puis la magie opère, peu à peu, on entre naturellement dans la danse, les riffs plombés font leur effet, du power rock comme je l'ai dit. Les mélodies sont simples mais au fond n'est ce pas ce que l'on aime le plus ? Quand le groupe s'aventure en parcourant ses premiers albums c’est un régal ! Et puis il faut le reconnaître, c'est une sorte de déluge sonique qui s'abat sur nous les premiers rangs... difficile de résister à cela. Au final un très bon concert avec un groupe qui après 16 ans d'absence à Paris, comme l’a rappelé Dave Faulkner le chanteur du groupe, n'a pas perdu son envie de jouer. La set list sera un melting pot de pratiquement tous leurs albums avec quelques morceaux de bravoure (What's My Scene par exemple).

Si l'apparence des musiciens avait pu nous refroidir en début de concert je ressors de ce concert avec la belle image d'un rock intemporel, simple mais tellement jouissif au fond. Les Gurus n'ont certainement rien révolutionné mais ils sont parmi d'autres les gardiens d'une certaine idée que l'on peut se faire du rock'n'roll. »








The Morlocks est un américain garage rock groupe de San Diego, en Californie, formé en 1984.  Après séparation en 1987, le groupe se reforme sous Koizumi avec une nouvelle lineup.

(http://www.myspace.com/themorlocks)



Hoodoo Gurus (dénommé Gurus par les fans) est  un Australien groupe de rock , formé en Sydney en 1981 par le pilier Dave Faulkner (auteur-compositeur, chanteur et guitariste). Leur popularité a atteint un sommet au milieu fin des années 1980 avec des albums Mars Needs Guitars! , Blow Your Cool! et Magnum Cum Louder .

(http://www.myspace.com/hoodoogurus)

 



 •    Emerge LP (Midnight, 1985, MIR LP 111)
    •    Submerged Alive LP (Epitaph, 1988, EPI/MLP1)
    •    Wake Me When I'm Dead LP (Listen Loudest, 1991, SNLP 7, Croatia)
    •    Uglier Than You'll Ever Be! CD (Voxx, 1997, VCD2071)
    •    Easy Listening For The Underachiever CD, LP (Go Down Records, 2008, GODLP027)
    •    The Morlocks Play Chess CD, LP - 2010

 

         •    1984: Stoneage Romeos
    •    1985: Mars Needs Guitars!
    •    1987: Blow Your Cool!
    •    1989: Magnum Cum Louder
    •    1991: Kinky
    •    1994: Crank
    •    1996: Blue Cave
    •    2004: Mach Schau
    •    2010: Purity of Essence



 THE MORLOCKS


Leighton Koizumi on vocals
Bobby Bones on guitar & backup vocals
Lenny Pops on guitar,
Nick "The Canadian" on bass
Marky on drums










HOODOO GURUS




    •    Dave Faulkner — vocals, guitar, keyboards (1981–1998, 2003–present)
    •    Brad Shepherd — guitar, vocals, harmonica (1982–1998, 2003–present)
    •    Mark Kingsmill — drums (1984–1998, 2003–present)
    •    Richard Grossman — bass guitar, backing vocals (1988–1998, 2003–present)










La Setlist du Concert
THE MORLOCKS




La durée du concert : 0h42

 

 La Setlist du Concert
HOODOO GURUS


La durée du concert : 0h50


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