Première Partie : Gallops + Nelson + Lower Dens

Prudent, je me contente de me garer en périphérie de Paris, je prends sagement le métro et un quart d’heure plus tard, je suis Boulevard Réaumur Sébastopol, tout près de la Gaité Lyrique. Le grand bâtiment assez majestueux se dresse devant un square. Neuf, beau et classieux, mais avec une organisation pas tout à fait au point. On entre dans le bâtiment où il est difficile de trouver l’entrée du concert, savoir s’il y a une file d’attente, cela sent le rodage à plein nez. Au bout d’un quart d’heure on nous indique enfin où se mettre puis 10 minutes plus tard on passe le contrôle puis on passe une porte sur la gauche et c’est enfin deux étages plus hauts que l’on débouche enfin sur une très grande salle. Est t’on arrivé ? Pas encore, car dans cette salle se trouve un énorme cube qui se trouve être la salle de concert proprement dite. Encore dix minutes à patienter puis on entre dans ce cube pas vraiment attrayant, mais certainement fonctionnel, on découvre les lieux, la scène est grande et à bonne hauteur sinon c’est juste un grand cube moderne avec des panneaux lumineux sur les côtés.

Maintenant c’est au tour de Nelson d’investir la scène. Le nom ne m’est pas inconnu et pour cause je les ai vus deux fois, en janvier 2007, tout d’abord, ils ouvraient pour The Fratellis et en 2008 où ils faisaient cette fois la première partie de Wolf Parade. J’avoue que je n’en ai pas un grand souvenir et le concert de ce soir va une fois de plus le prouver. Les membres du groupe sont forts sympathiques, mais leur musique est tellement…. peu originale voire terne, que je ne sais pas quoi dire. Ce n’est même pas mauvais, non, mais je n’arrive pas à éprouver ne serait ce qu’une once d’émotion à l’écoute de leurs chansons. J’ai l’impression qu’ils n’arrivent pas à trouver leur style. Bref Nelson une fois de plus ne convainc pas, surtout avec ses nouveaux morceaux.
Le groupe qui s’annonce, lui est beaucoup plus intéressant, il s’appelle Lower Dens et leur set d’une grosse trentaine de minutes m’a bien séduit. Deux guitares et une basse pour une musique austère, mais puissante et sonique surtout, le groupe aurait d’ailleurs mérité de bénéficier d’une sonorisation plus puissante. À revoir dans une petite salle.




Curieusement, alors que généralement les rappels de Deerhunter sont prétextes à une orgie sonore et à un bordel un peu désorganisé sur scène comme lorsqu’ils donnent leurs instruments à des spectateurs et les font monter sur scène pour un final apocalyptique. Ce soir nous aurons droit à une fin bien plus tranquille... presque décevante quand même, avec le planant Agoraphobia avant de terminer par le très bon Octet sans que malheureusement le concert ne finisse dans une débauche monstrueuse de sons et d’improvisations.
Mais quel grand concert tout de même, presque 1 h 30 sans (ou presque) fausses notes,. Alors que les trois autres musiciens ont déjà quitté la scène, Bradford remercie la salle, pose sa guitare et puis il prend la setlist cachée derrière son retour et viens me la donner avec une petite tape amicale sur l’épaule. Sympa !!
Direction le merchandising où je fais une razzia de tee-shirts, puis on quitte la salle pour finir, comme de nombreux spectateurs, en discutant devant la Gaité Lyrique. Je retrouve d’ailleurs les deux filles du groupe Beatmark avec qui je vais discuter quelques minutes. Belle soirée pour un grand groupe. La prochaine fois cela sera pourquoi pas le Trianon ou la Cigale ? »
Deerhunter est un groupe de rock expérimental formé à Atlanta en 2001. Le groupe est concentré sur la personnalité tourmentée du chanteur-guitariste Bradford Cox. Leur musique, d'abord inspirée du punk, du rock garage et du noise...... Le nom Deerhunter venait de la bande du premier batteur, Dan Walton, qui a été demandé de quitter le groupe au début de sa carrière. Cox, atteint comme Joey Ramone du rare syndrome de Marfan (d’où son extrême maigreur), est de nature particulièrement fragile et note ses influences, en Echo & The Bunnymen, Brian Eno, David Bowie et My Bloody Valentine. Les fans de Sonic Youth devraient trouver de quoi décoller avec les comptines étranges et noisy de Deerhunter...
(www.myspace.com/deerhunter)
Album
• Fluorescent Grey (2007)
• Rainwater Cassette Exchange (2009)
2005: "Turn It Up Faggot"/Deerhunter
2007: Cryptograms
2008: Microcastle / Weird Era Cont.
2007: Cryptograms
2008: Microcastle / Weird Era Cont.
2010 : Halcyon Digest
EP
• Fluorescent Grey (2007)
• Rainwater Cassette Exchange (2009)
* Bradford Cox - vocals, electronics, tapes, drum, acoustic slide guitar, bell set, accordion, electric guitar, piano, bass drum, gong
* Moses Archuleta – drums/percussion, synth/pads, electronics, treatments
* Josh Fauver - bass, piano, percussion, reverse guitar, vocals
* Lockett Pundt - synth bells, guitar, acoustic slide guitar, hammond organ, vocals
La Setlist du Concert
DEERHUNTER
60 Cycle Hum (New Song)
Desire Lines (Halcyon Digest - 2010)
Hazel St. (Cryptograms - 2007)
Don't Cry (Halcyon Digest - 2010)
Revival (Halcyon Digest - 2010)
Little Kids (Microcastle - 2008)
Memory Boy (Halcyon Digest - 2010)
Rainwater Cassette Exchange (Rainwater Cassette Exchange EP - 2009)
Nothing Ever Happened (Microcastle - 2008)
Helicopter (Halcyon Digest - 2010)
He Would Have Laughed (Halcyon Digest - 2010)
Encore
Cover Me (Slowly) (Microcastle - 2008)
Agoraphobia (Microcastle - 2008)
Octet (Cryptograms - 2007)
Desire Lines (Halcyon Digest - 2010)
Hazel St. (Cryptograms - 2007)
Don't Cry (Halcyon Digest - 2010)
Revival (Halcyon Digest - 2010)
Little Kids (Microcastle - 2008)
Memory Boy (Halcyon Digest - 2010)
Rainwater Cassette Exchange (Rainwater Cassette Exchange EP - 2009)
Nothing Ever Happened (Microcastle - 2008)
Helicopter (Halcyon Digest - 2010)
He Would Have Laughed (Halcyon Digest - 2010)
Encore
Cover Me (Slowly) (Microcastle - 2008)
Agoraphobia (Microcastle - 2008)
Octet (Cryptograms - 2007)
La durée du concert : 1h30
AFFICHE / PROMO / FLYER