Blogger Template by Blogcrowds

lundi 13 septembre 2010

KLAXONS ~ La Cigale. Paris.













Opening : BABY MONSTER
Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Quelques mois après leur concert surprise au Nouveau Casino, les Klaxons sont de retour pour présenter cette fois officiellement leur nouvel album  : Surfing The Void, dans les bacs depuis quelques semaines. Pas question évidemment de les manquer surtout que j’avais constaté au Nouveau Casino qu’ils avaient pris plus d’assurance sur scène et surtout qu’ils semblaient heureux et épanouis, ce qui n’était pas forcément le cas lors de leurs premières tournées il y a quelques années. Mais nous avions déjà eu les prémices de ce renouveau l’année dernière à Rock En Seine.

Comme je veux goûter pleinement au spectacle, il faut que je sois au premier rang et donc que j’arrive tôt ce qui est fait grâce à une circulation miraculeusement fluide en ce lundi et il n’est même pas 17h30, lorsque je me pointe devant la Cigale où 3 ou 4 personnes discutent tranquillement. Me voilà donc rassuré sur ce point. La petite troupe habituelle arrive au fur et à mesure (Alice – Charlotte – Marine). Pas vraiment le temps de s’ennuyer avec Charlotte qui saura en l’espace d’une heure nous distraire par ses facéties. C’est avec surprise que les videurs ouvrent les portes vers 18h40, alors qu’il y a encore peu de monde. Je rentre le premier me place devant, juste pour être entre le bassiste et le clavier. Petite surprise avec la présence, plutôt inhabituelle à la Cigale, d’une crash barrière, signe évident d’un concert qui promet d’être agité. En tout cas ce ne l’est pas pour l’instant la salle se remplit plutôt lentement. Cécile arrive un peu en retard mais pas de problème pour se placer avec le groupe des filles sur la droite.

J’aperçois deux claviers sur scène, un de chaque coté. J’ai une nouvelle fois peur de ce qui va nous arriver. C’est pas que je n’aime pas l’électro rock ou électro pop, enfin l’électro quoi ! Mais on en voit tellement passer en première partie, des groupes ou artistes qui se complaisent dans le truc avec il faut bien l’avouer 80% de la production ennuyeuse ou déjà vu, sans parler du ridicule parfois. Ce soir ce sera un duo plutôt ridicule et ennuyeux… Ils s’appellent Baby Monster, le look d’un des deux protagonistes craint gravement, je vous explique : Il porte une sorte de gilet en peau de chèvre ou un truc genre  les hippies et les mecs qui partaient élever des chèvres dans le Larzac sauf que le gug gus a la version Nu Rave du gilet en peau de bête c'est-à-dire la capuche en plus bien sûr !!! . Bon outre le ridicule de la tenue (après tout moi aussi je dois sembler de temps en temps ridicule aux yeux des autres) ou cela se gâte gravement c’est au niveau de la zique. Pas gagné ! Outre la tenue vestimentaire (qui m’a beaucoup marquée) le mec possède une voix ridicule et il chante faux. A partir de là, on sent qu’il va falloir faire contre mauvaise fortune bon cœur et cela pendant une demi-heure. Le public ne s’y trompe pas d’ailleurs en applaudissant plus que mollement les deux énergumènes qui eux continuent à bouger du popotin au son de leur musique. Curieux d’ailleurs de voir que presque tous les musiciens qui jouent du synthé, particulièrement dans les groupes électro et encore plus particulièrement quand il n’y a pas d’autres instruments se croient obligés de remuer du popotin et de remuer la tête en y croyant dur comme fer, alors que la salle s’en fout éperdument et n’attend qu’une chose : que cela se termine. Mais eux ils y croient !!! J’avoue que  je ne vois pas un grand avenir pour le duo Américain Baby Monster. Vous pouvez toujours aller écouter leur myspace (le morceau Ultra Violence & Beethoven résume tout, la voix naze ainsi que la musique mais faites vous une idée). A noter le son particulièrement pourri pendant la première partie de leur set, le son venait de… derrière moi !!!. Ah oui le dernier morceau était pompé sur Klaxons donc c’était ce qu’ils ont fait de mieux. J’ai eu aussi une petite pensée pour notre Patrick Juvet national (si si il fait AUSSI parti de notre patrimoine même si il est Suisse), j’ai retrouvé sa trace lorsque j’ai entendu le chanteur de Baby Monster. Bon j’arrête la ma critique méchante, en disant: bonne chance les gars mais c’est pas gagné surtout  avec seulement 20 minutes de concert !

Salle blindée, il commence à faire chaud mais heureusement nous ne sommes pas au Bataclan ce soir. L’impatience grandit de plus en plus, les souvenirs récents de leur concert au Nouveau Casino sont encore présent et fatalement l’excitation me gagne. Et paf dès le premier morceau  des Klaxons, c’est la claque. Flashover est parfait pour mettre la salle en chauffe, le concert démarre à 100 à l’heure et on constate que le public connait déjà les titres du dernier album. On se calme, un peu pour la suite, avec une alternance d’anciens et nouveaux morceaux. Les anciens avec les bons As Above So Below et Golden Skans nous permettent de sourires béatement sans oublier un Gravity’s Rainbow qui sera le premier signe annonciateur d’une gigantesque dance party. Ce qui me surprend, agréablement d’ailleurs, c’est de constater le degré de maturité atteint par les membres du groupe. Maturité musicale tout d’abord, rien à voir avec les approximations que l’on constataient lors de leurs premiers concerts. Dorénavant c’est sur une meilleure assise musicale que s’assoit le groupe sans que cela nuise à l’aspect parfois débridé et quelque peu en désordre de leur musique. Le concert se poursuit donc dans d’excellentes conditions avec un public qui répond présent, un peu trop parfois quand deux grands couillons essaieront de se servir de mes épaules et de mon crane pour battre le rythme mais bon ce sont les aléas des concerts. Ce soir je redécouvre pour la troisième fois, et c’est sûrement la meilleure d’ailleurs, les morceaux de Surfing The Void qui prennent en live une dimension parfois cosmique et psychédélique comme avec le magnifique Venusia (grand morceau celui la) et surtout avec Future Memories l’un des plus beaux morceaux du dernier album. Et la j’ai pris conscience que les deux faces de Klaxons me séduisaient, celle ou l’on ne peux s’empêcher de sauter et de danser et l’autre, plus personnelle, ou l’aspect émotionnel de la musique prend le pas et ou je me se suis surpris à rêver sourire béat.  Et puis arrive l’explosion fatale, on l’attendait à un moment ou un autre cramponné à notre crash barrière, et ce sont les première notes de synthés de Magick qui vont déclencher l’hystérie totale dans la salle. Plus de retenue ça explose de partout et c’est bon !!! Pas beaucoup de groupes qui arrivent à ce résultat ! MAGICK ! Seconde explosion, la salle est maintenant presque portée à ébullition et c’est It’s Not Over Yet (toujours une intro aux synthés) qui une fois de plus déchaîne les passions. Et c’est beau une salle qui se lâche et qui exulte son bonheur. Et ce qui est extraordinaire maintenant avec Klaxons c’est leur attitude sur scène, ils sont surpris, oui surpris de l’effet qu’ils procurent sur la foule. Les sourires sont francs, leur plaisir est manifeste, on est loin de l’espèce de barrière qu’ils semblaient établir avec le public il y a 4 ans de cela. James vient au devant de la scène exhorter le public, Jamie lui se défoule avec sa basse, seul peut être Simon le guitariste reste lui un peu plus introverti dans son coin. Que c’est bon !!

Retour du groupe sur scène pour un ultime rappel avec tout d’abord Surfing The Void en préambule à l’atomisation finale. Car, bien sûr, tout le monde attend cela et moi le premier. J’étais tellement frustré lorsque dans leurs anciens concerts ils jouaient ce morceau, LE MORCEAU en premier, que maintenant je peux savourer et je peux me délecter pendant tout le concert car je sais que bientôt on entendra ce mot et que la foule hurlera et sautera au plafond…«DJJJJJ...DJJJJJJJJ». Lumières stroboscopiques qui vous flashent dans la figure, les sirènes qui hurlent, la Cigale cette fois explose définitivement, plus rien ne compte sauf ces quelques moments de bonheur intense. Définir le bonheur ? Là maintenant pendant quelques minutes, un flash qui vous fait perdre toute contenance, on est tous égaux à ce moment de la soirée car c’est l’union sacrée avec un seul mot d’ordre : ATLANTIS TO INTERZONE. Putain de final grandiose et tétanisant ! Ah oui je suis vulgaire mais c’était trop bon !! Klaxons est un grand groupe. En l’espace de leur trois derniers concerts ils sont devenus grands, pas juste une passade pour ados non pour moi cela va plus loin et en plus ils prennent maintenant conscience que le public qui vient les voir n’est juste un public éphémère et volatile. Maintenant il faut se battre pour la setlist. Marine arrive à en avoir une et alors que je pense avoir fait chou blanc, je chope in extremis celle de James Righton. C’est un peu puéril cette histoire de setlist, mais j’en ai besoin pour notre Blog (le seul, je le rappelle, où vous trouverez presque toutes les “Vraies Setlists”, telles qu' exécutées sur scène, avec les corrections éventuelles de Vincent, notre orfèvre en la matière. Souvent, ces documents peuvent être soit incomplets, sans les rappels par exemple, avec des morceaux manquants ou joués dans un ordre différent)  et d’autre part (collection oblige), les set lists de Klaxons sont originales, car elles sont frappées du sigle du groupe. Voilà pour l’anecdote setlist. Alors oui je vais tout de même exprimer un regret, la durée du concert : 63 minutes. Aller deux morceaux de plus auraient été les bienvenus, mais ces 63 minutes ont été à  bloc et sans aucun temps mort.

Quoi de mieux pour se remettre d’un tel concert que de rester devant La Cigale à discuter jusqu'à ce que les membres du groupe ne sortent un par un. Tous très gentiment prendront leur temps pour poser avec une énorme gentillesse avec leurs fans. J’avoue avoir rarement vu des musiciens prendre autant de temps après un concert pour satisfaire aux demandes de leur public. Et c’est donc presque une heure après la fin du spectacle que je vais quitter notre petit groupe d’irréductibles. Une heure de sommeil en moins ? Est-ce que cela compte eu égard au plaisir que j’ai pris ce soir avec Klaxons en compagnie des ami(e)s.»





photos de gilles b


Klaxons formé en 2005, fait partie de ces groupes difficiles à placer dans une catégorie bien définie. On qualifie leur musique de « acid-rave sci-fi punk-funk » et New Rave. Enorme phénomène outre-Manche, les Klaxons sont aussi la promesse la plus sûre de décloisonnement rock/électronique.

(http://www.myspace.com/klaxons)




2007 : Myths of the Near Future
2010 : Surfing The Void







Jamie Reynolds : Vocals, Bass guitar, Keyboards
James Righton : Vocals, Keyboards, Bass Guitar
Simon Taylor : Guitar, Backing Vocals
Steffen Halperin : Drums, Backing Vocals








La Setlist du Concert
KLAXONS






01.   Flashover (Surfing The Void - 2010)
02.   As Above, So Below (Myths Of Near Future - 2007)
03.   Same Space (Surfing The Void - 2010)
04.   Gravity's Rainbow (Myths Of Near Future - 2007)
05.   Venusia (Surfing The Void - 2010)
06.   Valley Of The Calm Trees (Surfing The Void - 2010)
07.   Golden Skans (Myths Of Near Future - 2007)
08.   Twin Flames (Surfing The Void - 2010)
09.   Two Receivers (Myths Of Near Future - 2007)
10.   Magick (Myths Of Near Future - 2007)
11.   Valley Of The Calm Trees (Surfing The Void - 2010)
12.    Echoes (Surfing The Void - 2010)
13.   Future Memories (Surfing The Void - 2010)
14.   It's Not Over Yet (Myths Of Near Future - 2007)

Encore 
15.   Surfing The Void (Surfing The Void - 2010)
16.   Atlantis To Interzone (Myths Of Near Future - 2007)

La durée du concert : 1h00

AFFICHE / PROMO / FLYER










Aucun commentaire: