« Une aubaine ce concert de The Kills, en avant première de celui du Bataclan, prévu le 6 avril, surtout parce que je ne pouvais pas y participer. Seul hic et de taille, il faut se procurer les places. Cette fois c’est une exclusivité FNAC mais on peut les prendre sur internet et je ne sais pas si c’est l’habitude ou la chance mais je réussis du premier coup à me connecter et à prendre mon billet. Places achetées en 30 secondes.
Mardi 22 mars, je sors d’une réunion de travail en retard sur mon planning, je sens la cata car à la Flèche si on n’est pas devant, c’est la galère. Trois quarts d’heure plus tard, je trouve heureusement une place facilement et je me gare. C’est à ce moment que Michael m’appelle, il est déjà sur place. Je le rejoint au bout de cinq minutes et la je crois halluciner, il n’y a que 5 ou 6 personnes !! Ouf le premier rang est pratiquement assuré. Les gens arrivent par petits groupes sans se presser, une jeune femme vient chercher une quarantaine de places réservées pour SFR. Je comprends mieux pourquoi tout s’est vendu aussi vite.
19h15, ouverture des portes dans le calme et hop nous voilà au premier rang ; côté VV bien sur. Pour la toute première fois je vois des crashs barrières à la Flèche, bon je m’en doutais un tout petit peu. Pour la petite histoire, je reconnais que The Kills ne me fait plus vraiment fantasmer depuis la parution de leur album Midnight Bloom que je ne trouve pas très bon et surtout très mou, un peu le reflet de leurs concerts de ces dernières années qui tranchaient avec l’aspect rugueux et sauvage que le groupe arborait depuis 2002. Mais bon j’aime toujours ce groupe, ne serait ce que par leurs deux magnifiques albums, Keep On Your Mean Side et No Wow. Pas de première partie ce soir bien sur et on patiente en écoutant une bonne bande sonore diffusée par la Flèche. Peu de photographes accrédités, pas de Joëlle et Michaela ni Robert hélas. Le concert est annoncé en direct sur SFR Live (retransmission vidéo) vers 20h30 mais, évidemment, le concert ne commencera pas avant 21 heures. Sur scène beaucoup plus de matériel que d’habitude, Jamie a pour lui tout seul pas moins de quatre amplis tandis qu’au milieu de la scène trône une table avec quelques machines.
21 heures, les lumières s’éteignent, l’excitation monte, Kate Moss traverse la scène dans une semi obscurité et quelques instants plus tard, ils arrivent. Elle : chemise noire, jeans noirs, boots noires. Lui : pareil. Un bonsoir en Français de la part de Jamie Petit. Sourires de la part de VV qui nous annonce que le groupe va jouer quelques nouveaux morceaux ce soir et le set démarre rapidement avec justement un nouveau morceau, Future Stars Slow, excellent tout simplement avec son riff de guitare, Alisson est toujours aussi perturbé sur scène, les cheveux dans les yeux, elle ne tient pas en place, vient constamment s’appuyer sur les retours juste devant nous sans que nous puissions d’ailleurs plus la découvrir. Le son est tout simplement parfait, les voix sont détachées et la guitare de Jamie affiche un son comme on l’aime c'est-à-dire légèrement crade et un peu saturé. Je suis agréablement surpris par cette entame de concert bien sèche et racée. Ce sera ensuite un second nouveau morceau intitulé Satellite, bien sans plus. La suite est réjouissante avec Heart Is A Beating Drum que j’ai trouvé drôlement jouissive avec Allison qui s’est emparée d’une guitare pour ce morceau. Retour vers le passé ensuite avec No Wow d’abord, imparable bien sur puis ce sera la un excellent Kissy Kissy. Alors même si je ne retrouve plus la fusion extrême que ces deux la avaient dans le passé. Ils occupaient alors juste le centre de la scène à eux deux et on sentait qu’ils étaient physiquement attachés l’un à l’autre.
Ce soir The Kills affichent une très belle prestance. Moi de toute façon je préfèrerai toujours Allison dans ce registre abrupte et torturé plutôt que ses prestations avec Dead Weather. Autre bon morceau du futur Blood Pressure, cela s’appelle DNA, mi-tempo et atmosphère typiquement… Kills! Depuis un petit moment déjà nous avons arrêté de prendre des photos, consigne du service d’ordre oblige, mais curieusement les quelques photographes accrédités ont eux le droit de continuer à mitrailler, c’est pour le moins curieux. Entre temps, je me prends le pied de micro de VV dans le ventre, elle n’a rien vu et j’essaie tant bien que mal de repousser le pied sur la scène. Et puis ce sera ce que j’appelle le ventre mou du concert, deux morceaux que j’ai trouvé assez anecdotiques en concert. Tout d’abord Baby Says agréable, mais un peu trop conventionnel et puis un morceau qui détonne un peu dans la discographie du groupe, The Last Goodbye qui lorgne carrément dans un credo plus chanson mélodramatique avec Jamie aux claviers. J’avoue que pour ma part ce morceau m’a laissé de marbre, pas dans l’esprit The Kills même si on peut louer cette envie de changement de registre. Par contre, le final sera excellent avec deux très bons morceaux, tout d’abord You Don’t Own Road rude et crade comme on l’aime chez eux puis le très stonien Pots And Pan avec une rythmique lourde et grasse sentant le bayou et les marais gluants, il y avait quelque chose de tribal, voire hypnotique, dans ce morceau assez ensorcelant. Et puis la transition avec la voix de VV en loops et le final impressionnant avec les deux guitares à l’unisson, certainement le morceau du dernier album qui m’a le plus impressionné ce soir. Rideau fin du premier acte.
Pour conclure ce concert, quoi de mieux que de revenir flirter avec leur premier album et l’excellent, que dis je, le magnifique Fried My Little Brains, la température dans la salle est depuis quelques morceaux montée en flèche, surtout avec quelques jeunes femmes de leurs fans qui ont tenté sans succès de nous éjecter. Le set va se conclure sur Sour Cherry. Pas de second rappel ni de surprise de dernière minute. Il est vrai que l’on peut, tout de même, qualifier ce concert de promotionnel. Mais bon le résultat est probant pour ma part. Ce fut un bon set qui aura duré presque 1 heure et je pense que dans quelques semaines au Bataclan l’ambiance sera encore au rendez-vous. »
Mardi 22 mars, je sors d’une réunion de travail en retard sur mon planning, je sens la cata car à la Flèche si on n’est pas devant, c’est la galère. Trois quarts d’heure plus tard, je trouve heureusement une place facilement et je me gare. C’est à ce moment que Michael m’appelle, il est déjà sur place. Je le rejoint au bout de cinq minutes et la je crois halluciner, il n’y a que 5 ou 6 personnes !! Ouf le premier rang est pratiquement assuré. Les gens arrivent par petits groupes sans se presser, une jeune femme vient chercher une quarantaine de places réservées pour SFR. Je comprends mieux pourquoi tout s’est vendu aussi vite.
19h15, ouverture des portes dans le calme et hop nous voilà au premier rang ; côté VV bien sur. Pour la toute première fois je vois des crashs barrières à la Flèche, bon je m’en doutais un tout petit peu. Pour la petite histoire, je reconnais que The Kills ne me fait plus vraiment fantasmer depuis la parution de leur album Midnight Bloom que je ne trouve pas très bon et surtout très mou, un peu le reflet de leurs concerts de ces dernières années qui tranchaient avec l’aspect rugueux et sauvage que le groupe arborait depuis 2002. Mais bon j’aime toujours ce groupe, ne serait ce que par leurs deux magnifiques albums, Keep On Your Mean Side et No Wow. Pas de première partie ce soir bien sur et on patiente en écoutant une bonne bande sonore diffusée par la Flèche. Peu de photographes accrédités, pas de Joëlle et Michaela ni Robert hélas. Le concert est annoncé en direct sur SFR Live (retransmission vidéo) vers 20h30 mais, évidemment, le concert ne commencera pas avant 21 heures. Sur scène beaucoup plus de matériel que d’habitude, Jamie a pour lui tout seul pas moins de quatre amplis tandis qu’au milieu de la scène trône une table avec quelques machines.
21 heures, les lumières s’éteignent, l’excitation monte, Kate Moss traverse la scène dans une semi obscurité et quelques instants plus tard, ils arrivent. Elle : chemise noire, jeans noirs, boots noires. Lui : pareil. Un bonsoir en Français de la part de Jamie Petit. Sourires de la part de VV qui nous annonce que le groupe va jouer quelques nouveaux morceaux ce soir et le set démarre rapidement avec justement un nouveau morceau, Future Stars Slow, excellent tout simplement avec son riff de guitare, Alisson est toujours aussi perturbé sur scène, les cheveux dans les yeux, elle ne tient pas en place, vient constamment s’appuyer sur les retours juste devant nous sans que nous puissions d’ailleurs plus la découvrir. Le son est tout simplement parfait, les voix sont détachées et la guitare de Jamie affiche un son comme on l’aime c'est-à-dire légèrement crade et un peu saturé. Je suis agréablement surpris par cette entame de concert bien sèche et racée. Ce sera ensuite un second nouveau morceau intitulé Satellite, bien sans plus. La suite est réjouissante avec Heart Is A Beating Drum que j’ai trouvé drôlement jouissive avec Allison qui s’est emparée d’une guitare pour ce morceau. Retour vers le passé ensuite avec No Wow d’abord, imparable bien sur puis ce sera la un excellent Kissy Kissy. Alors même si je ne retrouve plus la fusion extrême que ces deux la avaient dans le passé. Ils occupaient alors juste le centre de la scène à eux deux et on sentait qu’ils étaient physiquement attachés l’un à l’autre.
Ce soir The Kills affichent une très belle prestance. Moi de toute façon je préfèrerai toujours Allison dans ce registre abrupte et torturé plutôt que ses prestations avec Dead Weather. Autre bon morceau du futur Blood Pressure, cela s’appelle DNA, mi-tempo et atmosphère typiquement… Kills! Depuis un petit moment déjà nous avons arrêté de prendre des photos, consigne du service d’ordre oblige, mais curieusement les quelques photographes accrédités ont eux le droit de continuer à mitrailler, c’est pour le moins curieux. Entre temps, je me prends le pied de micro de VV dans le ventre, elle n’a rien vu et j’essaie tant bien que mal de repousser le pied sur la scène. Et puis ce sera ce que j’appelle le ventre mou du concert, deux morceaux que j’ai trouvé assez anecdotiques en concert. Tout d’abord Baby Says agréable, mais un peu trop conventionnel et puis un morceau qui détonne un peu dans la discographie du groupe, The Last Goodbye qui lorgne carrément dans un credo plus chanson mélodramatique avec Jamie aux claviers. J’avoue que pour ma part ce morceau m’a laissé de marbre, pas dans l’esprit The Kills même si on peut louer cette envie de changement de registre. Par contre, le final sera excellent avec deux très bons morceaux, tout d’abord You Don’t Own Road rude et crade comme on l’aime chez eux puis le très stonien Pots And Pan avec une rythmique lourde et grasse sentant le bayou et les marais gluants, il y avait quelque chose de tribal, voire hypnotique, dans ce morceau assez ensorcelant. Et puis la transition avec la voix de VV en loops et le final impressionnant avec les deux guitares à l’unisson, certainement le morceau du dernier album qui m’a le plus impressionné ce soir. Rideau fin du premier acte.
Pour conclure ce concert, quoi de mieux que de revenir flirter avec leur premier album et l’excellent, que dis je, le magnifique Fried My Little Brains, la température dans la salle est depuis quelques morceaux montée en flèche, surtout avec quelques jeunes femmes de leurs fans qui ont tenté sans succès de nous éjecter. Le set va se conclure sur Sour Cherry. Pas de second rappel ni de surprise de dernière minute. Il est vrai que l’on peut, tout de même, qualifier ce concert de promotionnel. Mais bon le résultat est probant pour ma part. Ce fut un bon set qui aura duré presque 1 heure et je pense que dans quelques semaines au Bataclan l’ambiance sera encore au rendez-vous. »
The Kills est un groupe de garage rock, fondé en 2001. Bien que le duo était au départ timide et se craignait mutuellement, Mosshart est persuadé qu’ils sont des âmes sœurs, stupéfié par ce qu’ils ont en commun. Cette puissante unité est la raison pour laquelle ils jouent seuls tous les instruments et produisent eux même leurs enregistrements. Le duo anglo-américain est viscéralement attaché à la dimension créatrice d'un rock composé avec urgence. Refrains accrocheurs, rythmiques assouplies, chants heurtés ou voluptueux.
Albums
2003 : Keep on Your Mean Side
2005 : No Wow
2008 : Midnight Boom
2011 : Blood Pressures
2003 : Keep on Your Mean Side
2005 : No Wow
2008 : Midnight Boom
2011 : Blood Pressures
EP
Black Rooster EP (2002)
Fried My Little Brains. Japon, (2003)
Run Home Slow, Rough Trade. USA (2005)
Black Balloon EP (2009)
Alison "VV" Mosshart : Vocals
Jamie "Hotel" Hince : Guitar
Jamie "Hotel" Hince : Guitar
THE KILLS
Future Starts Slow (Blood Pressures - 2011)
Satellite (Blood Pressures - 2011)
Heart Is a Beating Drum (Blood Pressures - 2011)
No Wow (No Wow - 2005)
Kissy Kissy
DNA (Blood Pressures - 2011)
Baby Says (Blood Pressures - 2011)
Last Goodbye (Blood Pressures - 2011)
You Don't Own the Road (Blood Pressures - 2011)
Pots and Pans (Blood Pressures - 2011)
Encore
Fried My Little Brains (Keep On Your Mean Side - 2003)
Sour Cherry (Midnight Boom - 2008)
Satellite (Blood Pressures - 2011)
Heart Is a Beating Drum (Blood Pressures - 2011)
No Wow (No Wow - 2005)
Kissy Kissy
DNA (Blood Pressures - 2011)
Baby Says (Blood Pressures - 2011)
Last Goodbye (Blood Pressures - 2011)
You Don't Own the Road (Blood Pressures - 2011)
Pots and Pans (Blood Pressures - 2011)
Encore
Fried My Little Brains (Keep On Your Mean Side - 2003)
Sour Cherry (Midnight Boom - 2008)
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