Première Partie : Dylan Leblanc
« Un nouvel album, un nouveau look et aussi un nouveau nom, pourrait-on dire, car ce soir il s’agit bien de Alela Diane & The Wild Divine qui vient nous rendre visite. Nouvel album donc, et changement de cap aussi, pour la jeune femme. Changement de cap, car sa musique s’est ouverte à une orchestration bien plus variée, certains diront plus lourde. Alors oui la première écoute surprend, non pas par la voix reconnaissable entre toutes, mais par le ton général de l’album, tout simplement moins austère que The Pirate Gospel et plus «rock» que To Be Still. Alela a semble t’il décidé de s’affranchir de certaines barrières et d’étendre son registre. Mais attention le folk est toujours présent.
La Cigale est évidemment Sold-out depuis un mois environ, il faut dire que la France, et plus particulièrement Paris, est la terre d’adoption musicale de la belle Américaine. Je suis le premier sur place et donc le premier à rentrer la salle en compagnie de Marine qui m’accompagne ce soir. Chose surprenante, il n’y aura aucun photographe, car le staff d’Alela aurait refusé toute accréditation. Surprenant !
La première partie, dont j’en ai entendu parler via Internet est Dylan LeBlanc un songwriter américain. Encore un me direz vous. Avouons le je n’ai pas été séduit plus que cela par sa musique. La voix est bonne, mais reste ordinaire quant aux mélodies je leur trouve toutes un air de ressemblance d’où une certaine monotonie lors de ce show uniquement éclairci par la présence d’Alela Diane pour le dernier morceau intitulé Nothing Like Water. Elle aime bien supporté sa première partie, elle l’avait déjà fait il y quelques années avec Matt Bauer.
La nouvelle Alela Diane arbore maintenant un look très année 20, fini le style roots, les cheveux longs et les plumes sur la guitare. C’est maintenant vêtue d’une jolie robe échancrée et de petites bottines à talons qu’elle apparait devant nous. Le look a un petit côté sophistiqué, mais j’avoue que j'aime bien. Au fond de la scène on trouve de gigantesques napperons blancs brodés, un rappel de la pochette originale de The Pirate’s Gospel. Évidemment la grosse différence qui saute aux yeux dès le premier morceau c’est qu’Alela ne joue plus de guitare, ou plutôt avec parcimonie ce qui veut dire que pour pratiquement l’ensemble des morceaux du dernier album, la musique reposera uniquement sur son groupe, The Wild Divine. Un groupe qui, il faut bien l’avouer, est une famille au sens propre du terme. À gauche, Tom Bevitori a délaissé la basse et se charge maintenant de la guitare rythmique. À voir les regards que ces deux la se jettent, il est clair que leur amour est toujours au beau fixe. Tom le père lui officie toujours à la guitare, mais ses interventions sont maintenant plus impressionnantes qu’auparavant et le plus souvent à la guitare électrique. Seule petite incompréhension pour ma part, l’utilité de la jeune femme au clavier que l’on n’entendra pas du tout de tout le concert. Le groupe est complété par un bassiste et un nouveau batteur. Dès Elijah le premier morceau interprété ce soir on se rend compte que le côté intimiste qui caractérisait les concerts d’Alela a presque complètement disparu faisant place à une musique plus ample et plus agressive. Mais la voix elle est toujours présente et c’est toujours un bonheur de l’entendre avec ses modulations comme pour le refrain d’Elijah un des plus morceaux du dernier album. Sans sa guitare la belle commence tout doucement à trouver ses marques. Son truc à elle c’est de marquer le rythme en frappant le sol violemment avec ses chaussures et de regarder alternativement son père et son mari. Beaucoup de complicité faite de sourires et de petites blagues qu’ils se lancent entre eux. Avec Long Way Down on aborde un côté légèrement Americana comme le faisait quelqu’un comme John Cougar Mellencamp.
Dans un style plus épuré, on va retrouver Alela en nostalgique et mélancolique avec le très beau Dry Glass & Shadows. Et puis après trois nouveaux extraits du dernier album toujours très axé country/Americana les musiciens disparaissent soudainement de scène et Alela prend en main sa guitare, c’est sur il est maintenant temps de revenir aux origines avec des extraits de The Pirate’s Gospel. La salle applaudie à tout rompre lorsque retentissent les premières notes de The Rifle, ma chanson, car c’est avec elle que mon aventure (platonique hélas !) avec Alela a commencé. Curieusement la version jouée ce soir sera bonne, mais sans plus, manquaient des nuances dans la voix peut être. Par contre, c’est avec Oh My Mama que mes yeux vont s’embuer de larmes. La version proposée ce soir sera parfaite tout simplement. Tout cela dans un silence solennel comme il se doit. Alela ne parle pas beaucoup comme si elle ne savait pas trop quoi dire à part des banalités, c’est un peu le lot des gens réservés voir timides, mais on sait qu’elle est sincère lorsqu’elle nous dira son plaisir de revenir dans cette belle salle qu’elle n’avait pas fréquentée depuis longtemps (c’était en 2008). Et puis j’aime ces Merciiiii avec son charmant accent empreint d’énormément de douceur. Après cette séquence nostalgie on repart avec Suzanne une jolie chanson puis surprise une version de The Pirate’s Gospel joué sur un tempo complètement différent de l’original. Assez surprenant, mais à mon avis pas trop réussi. Le concert va se terminer avec deux nouveaux extraits de Alela Diane & Wild Divine dont le surprenant Heartless Highway où le groupe s’engage dans une formule plus soul et colorée avec un côté très early seventies. Déroutant au premier abord, mais une réussite au final.
Le rappel va débuter par une reprise d’un de ses artistes favoris, à savoir Neil Young avec I Am Child, un superbe morceau de Neil Young période Buffalo Springfield. Le concert se terminera enfin par deux extraits de To Be Still jusque-là un peu délaissé avec au final un merveilleux White As Diamonds qui lui aussi m’a procuré beaucoup d’émotions. La salle, balcon y compris, est debout pendant plusieurs minutes pour une grande ovation. Pendant un instant je crois au miracle quand je revois tous les musiciens revenir sur scène, mais ce ne sera que pour saluer le public de La Cigale une dernière fois avant de s’éclipser définitivement après 1 h 20 de concert.
Voila c’est fini, le concert a été bon sans être exceptionnel, pour la première fois je n’ai pas vu ses ami(e)s sur scène comme Matt Bauer, Mariée Sioux ou bien Alina Hardin qui l’accompagnait lors de sa précédente tournée. Mais si Alela change d’apparence vestimentaire et de coiffure, elle n’a rien perdu au niveau de la voix toujours unique. Bien sûr, on regrette ses concerts intimistes lorsqu’elle était seule, voire avec son père, mais cette époque fait partie désormais du passé. Pas de problème pour moi, Alela reste Divine dans tous les sens du terme.»
La Cigale est évidemment Sold-out depuis un mois environ, il faut dire que la France, et plus particulièrement Paris, est la terre d’adoption musicale de la belle Américaine. Je suis le premier sur place et donc le premier à rentrer la salle en compagnie de Marine qui m’accompagne ce soir. Chose surprenante, il n’y aura aucun photographe, car le staff d’Alela aurait refusé toute accréditation. Surprenant !
La première partie, dont j’en ai entendu parler via Internet est Dylan LeBlanc un songwriter américain. Encore un me direz vous. Avouons le je n’ai pas été séduit plus que cela par sa musique. La voix est bonne, mais reste ordinaire quant aux mélodies je leur trouve toutes un air de ressemblance d’où une certaine monotonie lors de ce show uniquement éclairci par la présence d’Alela Diane pour le dernier morceau intitulé Nothing Like Water. Elle aime bien supporté sa première partie, elle l’avait déjà fait il y quelques années avec Matt Bauer.
La nouvelle Alela Diane arbore maintenant un look très année 20, fini le style roots, les cheveux longs et les plumes sur la guitare. C’est maintenant vêtue d’une jolie robe échancrée et de petites bottines à talons qu’elle apparait devant nous. Le look a un petit côté sophistiqué, mais j’avoue que j'aime bien. Au fond de la scène on trouve de gigantesques napperons blancs brodés, un rappel de la pochette originale de The Pirate’s Gospel. Évidemment la grosse différence qui saute aux yeux dès le premier morceau c’est qu’Alela ne joue plus de guitare, ou plutôt avec parcimonie ce qui veut dire que pour pratiquement l’ensemble des morceaux du dernier album, la musique reposera uniquement sur son groupe, The Wild Divine. Un groupe qui, il faut bien l’avouer, est une famille au sens propre du terme. À gauche, Tom Bevitori a délaissé la basse et se charge maintenant de la guitare rythmique. À voir les regards que ces deux la se jettent, il est clair que leur amour est toujours au beau fixe. Tom le père lui officie toujours à la guitare, mais ses interventions sont maintenant plus impressionnantes qu’auparavant et le plus souvent à la guitare électrique. Seule petite incompréhension pour ma part, l’utilité de la jeune femme au clavier que l’on n’entendra pas du tout de tout le concert. Le groupe est complété par un bassiste et un nouveau batteur. Dès Elijah le premier morceau interprété ce soir on se rend compte que le côté intimiste qui caractérisait les concerts d’Alela a presque complètement disparu faisant place à une musique plus ample et plus agressive. Mais la voix elle est toujours présente et c’est toujours un bonheur de l’entendre avec ses modulations comme pour le refrain d’Elijah un des plus morceaux du dernier album. Sans sa guitare la belle commence tout doucement à trouver ses marques. Son truc à elle c’est de marquer le rythme en frappant le sol violemment avec ses chaussures et de regarder alternativement son père et son mari. Beaucoup de complicité faite de sourires et de petites blagues qu’ils se lancent entre eux. Avec Long Way Down on aborde un côté légèrement Americana comme le faisait quelqu’un comme John Cougar Mellencamp.
Dans un style plus épuré, on va retrouver Alela en nostalgique et mélancolique avec le très beau Dry Glass & Shadows. Et puis après trois nouveaux extraits du dernier album toujours très axé country/Americana les musiciens disparaissent soudainement de scène et Alela prend en main sa guitare, c’est sur il est maintenant temps de revenir aux origines avec des extraits de The Pirate’s Gospel. La salle applaudie à tout rompre lorsque retentissent les premières notes de The Rifle, ma chanson, car c’est avec elle que mon aventure (platonique hélas !) avec Alela a commencé. Curieusement la version jouée ce soir sera bonne, mais sans plus, manquaient des nuances dans la voix peut être. Par contre, c’est avec Oh My Mama que mes yeux vont s’embuer de larmes. La version proposée ce soir sera parfaite tout simplement. Tout cela dans un silence solennel comme il se doit. Alela ne parle pas beaucoup comme si elle ne savait pas trop quoi dire à part des banalités, c’est un peu le lot des gens réservés voir timides, mais on sait qu’elle est sincère lorsqu’elle nous dira son plaisir de revenir dans cette belle salle qu’elle n’avait pas fréquentée depuis longtemps (c’était en 2008). Et puis j’aime ces Merciiiii avec son charmant accent empreint d’énormément de douceur. Après cette séquence nostalgie on repart avec Suzanne une jolie chanson puis surprise une version de The Pirate’s Gospel joué sur un tempo complètement différent de l’original. Assez surprenant, mais à mon avis pas trop réussi. Le concert va se terminer avec deux nouveaux extraits de Alela Diane & Wild Divine dont le surprenant Heartless Highway où le groupe s’engage dans une formule plus soul et colorée avec un côté très early seventies. Déroutant au premier abord, mais une réussite au final.
Le rappel va débuter par une reprise d’un de ses artistes favoris, à savoir Neil Young avec I Am Child, un superbe morceau de Neil Young période Buffalo Springfield. Le concert se terminera enfin par deux extraits de To Be Still jusque-là un peu délaissé avec au final un merveilleux White As Diamonds qui lui aussi m’a procuré beaucoup d’émotions. La salle, balcon y compris, est debout pendant plusieurs minutes pour une grande ovation. Pendant un instant je crois au miracle quand je revois tous les musiciens revenir sur scène, mais ce ne sera que pour saluer le public de La Cigale une dernière fois avant de s’éclipser définitivement après 1 h 20 de concert.
Voila c’est fini, le concert a été bon sans être exceptionnel, pour la première fois je n’ai pas vu ses ami(e)s sur scène comme Matt Bauer, Mariée Sioux ou bien Alina Hardin qui l’accompagnait lors de sa précédente tournée. Mais si Alela change d’apparence vestimentaire et de coiffure, elle n’a rien perdu au niveau de la voix toujours unique. Bien sûr, on regrette ses concerts intimistes lorsqu’elle était seule, voire avec son père, mais cette époque fait partie désormais du passé. Pas de problème pour moi, Alela reste Divine dans tous les sens du terme.»
Alela Diane Bevitori (née Alela Diane Menig en Californie) est une chanteuse et compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk proche de celui de Nick Drake. Son premir album "The Pirate's Gospel" est considéré comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007.
(http://www.myspace.com/alelamusic)
(http://www.facebook.com/aleladianemusic)
(http://www.aleladiane.com/)
(http://www.facebook.com/aleladianemusic)
(http://www.aleladiane.com/)
2004 - The Pirate’s Gospel (self-released)
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2006 - The Pirate's Gospel (Holocene Music)
2009 - To Be Still (Rough Trade)
2009 - Alela & Alina EP (Fargo)
2011 - Alela Diane & Wild Divine (Rough Trade)
Alela Diane : Vocal & Guitar
+ Band
La Setlist du Concert
ALELA DIANE & WILD DIVINE
Elijah (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
To Begin (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Long Way Down (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2009)
Of Many Colors (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Desire (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
White Horse (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
The Wind (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
The Rifle (The Pirate's Gospel - 20006)
Oh! My Mama (The Pirate’s Gospel - 2007)
Suzanne (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
The Pirate’s Gospel (The Pirate's Gospel - 2004/06)
Heartless Highway (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Rising Greatness (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Encore
I Am Child (Neil Young Cover)(With Dylan Leblanc)
Every Path (To Be Still - 2009)
White As Diamonds (To Be Still - 2009)
To Begin (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Long Way Down (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2009)
Of Many Colors (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Desire (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
White Horse (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
The Wind (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
The Rifle (The Pirate's Gospel - 20006)
Oh! My Mama (The Pirate’s Gospel - 2007)
Suzanne (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
The Pirate’s Gospel (The Pirate's Gospel - 2004/06)
Heartless Highway (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Rising Greatness (Alela Diane & Wild Divine - 2011)
Encore
I Am Child (Neil Young Cover)(With Dylan Leblanc)
Every Path (To Be Still - 2009)
White As Diamonds (To Be Still - 2009)
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