Première Partie : THE FRESH & ONLYS + THE PUPILS
« Concert coup de cœur ce soir avec la venue de The Fresh & Onlys, un groupe que me passionne depuis pas mal de temps et du coup je laisse tomber mon intention d’aller voir The Fall. Le concert se passe à la Maroquinerie où régne une atmosphère bien particulière et que je préfère toujours aux autres salles. Ici le service d’ordre est convivial comme tout le personnel d’ailleurs.
Pas la grande foule, mais la salle est tout de même suffisamment remplie. Le premier groupe à prendre place s’appelle The Pupils, ils sont Français et une fois n’est pas coutume ce petits jeunots que j’ai en face de moi montrent qu’il y a encore des jeunes en France qui savent faire de la musique avec beaucoup de simplicité et en y croyant. Moi j’aime bien car c’est sans concession et sans de frime (le problème de nombres de groupes se disant « rock » en France). Le créneau c’est du rock-garage style Stooges avec un petit zeste de Cramps. Le son est crade comme il le faut et le guitariste chanteur joue sur une drôle de guitare. Même si au final c’est peux être une musique un peu trop répétitive, j’ai trouvé beaucoup d’explosivité et de sincérité dans ce jeune groupe.
Place maintenant au The Fresh & Onlys et il facile de constater que le public est venu surtout pour eux. Je suis presque déçu quand je les vois monter sur scène. Mais à quoi je m’attendais ? Je ne sais pas car on se fait toujours des idées lorsque l’on écoute la musique de certains groupes. Je fait vite abstraction de cela dès les premières notes de Invisible Forces et encore plus de Grey Eyed Girl. Il y a un parfum de psychédélisme, des guitares qui sonnent sixties et qui vous font frissonner, ... et surtout des mélodies implacables. Les voix sont en un peu en retrait avec juste ce qu’il faut d’effet caverneux. Au fond on n’est pas si loin d’un groupe comme les Black Lips avec le coté déconner en moins et des mélodies en plus. Ce courant Revival est intéressant car sans être nostalgique avec The Fresh & Onlys c’est une immersion dans le talent et la finesse pour chaque composition. Plus le concert avance et plus on monte en puissance, presque insidieusement. Suit Waterfall puis le bizarroïde Tropical Island, longue fresque complètement allumée constituée de deux parties et peux être leur meilleur morceau. Sans en avoir l’air le groupe a réussi le tour de force de nous fournir en l’espace de 43mn une prestation de haute volée, juste éclairée par leur talent. Petite précision, le groupe vient de San Francisco est semble heureux d’être ici, car je crois que c’est leur première prestation à Paris.
Une fois de plus il faut déplorer l’attitude de certaines personnes qui, dès ce concert terminé, quittent la salle définitivement sans même consacrer un peu de temps pour écouter l’autre tête d’affiche. Je dois dire pour ma part que je ne connais pas du tout Blank Dog, ce sera donc une première. Ce groupe est en vérité Mike Sniper un musicien multi instrumentiste de New York. Sur scène ils sont trois, une jeune femme ressemblant étrangement à Bilinda Butcher (guitariste de My Bloody Valentine) et un autre musicien aux claviers. Mike Sniper est engoncé dans un hoodie, capuche rabaissée sur la tête malgré la chaleur ambiante, et il se charge plus particulièrement de la guitare. Mon premier sentiment c’est de la méfiance et puis dès les premières notes c’est une agréable surprise. Un premier morceau (Setting Fire) qui me fait penser à The Mission (pour le son de guitare) avec un coté robotique (le rythme et la voix) bien intéressant. Plus le concert avance et plus on découvre les multiples facettes du groupe. Souvent on est en mode Shoegaze, cela va non seulement par l’attitude intrigante du guitariste penchée sur une Danelectro 12 cordes avec les cheveux lui cachant le visage la plupart du temps. J’attendais de l’expérimental et je tombe sur une musique qui tiens plutôt bien la route. Une constante de leur musique c’est ce coté robotique, écho dans la voix caverneuse et rythmiques synthétiques grâce à la boite à rythme. On retourne aussi dans les années 70/80 avec des airs faisant penser à Devo et à toute cette vague de musique électronique post punk (2 Months & End Of Summer). Puis par moment j’ai même pensé à Hawkwind et ressenti des influences de Joy Division et des Buzzcocks. Un parcours sans faute lors de cette prestation suivie par un enthousiasme manifeste. Ce mélange de guitares, claviers, boites à rythmes et voix monocorde déformée on pourrait l’appeler sans hésitation «Electro Shoegaze Robotique (E.S.R.)», un nouveau courant ! Bref le groupe quitte la scène après environ 50 minutes de concert et ceux qui étaient restés ont appréciés comme moi la prestation.
La soirée n’est pas tout à fait finie car j’arrive à dénicher in-extremis un T-shirt de The Fresh & Onlys taille XL et je me décide d’acheter trois cd de Blank Dog. Et puis comme la nuit est belle est que nous ne sommes pas pressés, Philippe M et moi, nous nous dirigeons vers le bar. C’est avec surprise que nous voyons arriver, quelques minutes plus tard, le bassiste et membre fondateur de The Fresh & Onlys qui viendra discuter avec nous, pendant une bonne vingtaine de minutes, en nous exprimant sa joie d’être là ce soir. La discussion s’oriente ensuite sur nos points communs musicaux avec en particulier notre passion pour X et Gun Club ! Superbe fin de soirée. »
Pas la grande foule, mais la salle est tout de même suffisamment remplie. Le premier groupe à prendre place s’appelle The Pupils, ils sont Français et une fois n’est pas coutume ce petits jeunots que j’ai en face de moi montrent qu’il y a encore des jeunes en France qui savent faire de la musique avec beaucoup de simplicité et en y croyant. Moi j’aime bien car c’est sans concession et sans de frime (le problème de nombres de groupes se disant « rock » en France). Le créneau c’est du rock-garage style Stooges avec un petit zeste de Cramps. Le son est crade comme il le faut et le guitariste chanteur joue sur une drôle de guitare. Même si au final c’est peux être une musique un peu trop répétitive, j’ai trouvé beaucoup d’explosivité et de sincérité dans ce jeune groupe.
Place maintenant au The Fresh & Onlys et il facile de constater que le public est venu surtout pour eux. Je suis presque déçu quand je les vois monter sur scène. Mais à quoi je m’attendais ? Je ne sais pas car on se fait toujours des idées lorsque l’on écoute la musique de certains groupes. Je fait vite abstraction de cela dès les premières notes de Invisible Forces et encore plus de Grey Eyed Girl. Il y a un parfum de psychédélisme, des guitares qui sonnent sixties et qui vous font frissonner, ... et surtout des mélodies implacables. Les voix sont en un peu en retrait avec juste ce qu’il faut d’effet caverneux. Au fond on n’est pas si loin d’un groupe comme les Black Lips avec le coté déconner en moins et des mélodies en plus. Ce courant Revival est intéressant car sans être nostalgique avec The Fresh & Onlys c’est une immersion dans le talent et la finesse pour chaque composition. Plus le concert avance et plus on monte en puissance, presque insidieusement. Suit Waterfall puis le bizarroïde Tropical Island, longue fresque complètement allumée constituée de deux parties et peux être leur meilleur morceau. Sans en avoir l’air le groupe a réussi le tour de force de nous fournir en l’espace de 43mn une prestation de haute volée, juste éclairée par leur talent. Petite précision, le groupe vient de San Francisco est semble heureux d’être ici, car je crois que c’est leur première prestation à Paris.
Une fois de plus il faut déplorer l’attitude de certaines personnes qui, dès ce concert terminé, quittent la salle définitivement sans même consacrer un peu de temps pour écouter l’autre tête d’affiche. Je dois dire pour ma part que je ne connais pas du tout Blank Dog, ce sera donc une première. Ce groupe est en vérité Mike Sniper un musicien multi instrumentiste de New York. Sur scène ils sont trois, une jeune femme ressemblant étrangement à Bilinda Butcher (guitariste de My Bloody Valentine) et un autre musicien aux claviers. Mike Sniper est engoncé dans un hoodie, capuche rabaissée sur la tête malgré la chaleur ambiante, et il se charge plus particulièrement de la guitare. Mon premier sentiment c’est de la méfiance et puis dès les premières notes c’est une agréable surprise. Un premier morceau (Setting Fire) qui me fait penser à The Mission (pour le son de guitare) avec un coté robotique (le rythme et la voix) bien intéressant. Plus le concert avance et plus on découvre les multiples facettes du groupe. Souvent on est en mode Shoegaze, cela va non seulement par l’attitude intrigante du guitariste penchée sur une Danelectro 12 cordes avec les cheveux lui cachant le visage la plupart du temps. J’attendais de l’expérimental et je tombe sur une musique qui tiens plutôt bien la route. Une constante de leur musique c’est ce coté robotique, écho dans la voix caverneuse et rythmiques synthétiques grâce à la boite à rythme. On retourne aussi dans les années 70/80 avec des airs faisant penser à Devo et à toute cette vague de musique électronique post punk (2 Months & End Of Summer). Puis par moment j’ai même pensé à Hawkwind et ressenti des influences de Joy Division et des Buzzcocks. Un parcours sans faute lors de cette prestation suivie par un enthousiasme manifeste. Ce mélange de guitares, claviers, boites à rythmes et voix monocorde déformée on pourrait l’appeler sans hésitation «Electro Shoegaze Robotique (E.S.R.)», un nouveau courant ! Bref le groupe quitte la scène après environ 50 minutes de concert et ceux qui étaient restés ont appréciés comme moi la prestation.
La soirée n’est pas tout à fait finie car j’arrive à dénicher in-extremis un T-shirt de The Fresh & Onlys taille XL et je me décide d’acheter trois cd de Blank Dog. Et puis comme la nuit est belle est que nous ne sommes pas pressés, Philippe M et moi, nous nous dirigeons vers le bar. C’est avec surprise que nous voyons arriver, quelques minutes plus tard, le bassiste et membre fondateur de The Fresh & Onlys qui viendra discuter avec nous, pendant une bonne vingtaine de minutes, en nous exprimant sa joie d’être là ce soir. La discussion s’oriente ensuite sur nos points communs musicaux avec en particulier notre passion pour X et Gun Club ! Superbe fin de soirée. »
The Pupils est un groupe français formée en 2007.
(http://www.myspace.com/the3pupils)
The Fresh & Onlys est un groupe de San Francisco, formé en 2009, emporté par Tim Cohen et Shayde Sartin, qui va plus loin qu'un simple revival prenant un peu de ci ici et de ça par là, parfois du rock des 50's, ou du garage ou de la pop immaculée des Byrds.
(http://www.myspace.com/thefreshonlys)
(http://www.facebook.com/pages/The-Fresh-Onlys/208978487600)
(http://thefreshandonlys.blogspot.com/)
(http://www.myspace.com/blankdogtime)
(http://www.facebook.com/pages/Blank-Dogs/206829289341413)
(http://www.myspace.com/the3pupils)
The Fresh & Onlys est un groupe de San Francisco, formé en 2009, emporté par Tim Cohen et Shayde Sartin, qui va plus loin qu'un simple revival prenant un peu de ci ici et de ça par là, parfois du rock des 50's, ou du garage ou de la pop immaculée des Byrds.
(http://www.myspace.com/thefreshonlys)
(http://www.facebook.com/pages/The-Fresh-Onlys/208978487600)
(http://thefreshandonlys.blogspot.com/)
Blank Dogs est le projet particulier, crée en 2007, de new-wave pop/punk, incroyablement prolifique d’un seul homme, Mike Sniper, multi-instrumentiste qui jouait précédemment dans DC Snipers.
(http://www.myspace.com/blankdogtime)
(http://www.facebook.com/pages/Blank-Dogs/206829289341413)
2008 - The Fresh & Onlys
2009 - Grey-Eyed Girls
2010 - August In My Mind
2010 - Play It Strange
2011 - Secret Walls EP
Albums
On Two Sides (cassette, Fuck It Tapes / LP, Troubleman Unlimited / CD, Sacred Bones, 2008)
Under and Under (In the Red Records, 2009)
Land and Fixed (Captured Tracks, 2010)
Collected by Itself: 2006-2009 Captured Tracks, 2011)
EPs
The First Two Weeks (12" Freedom School, 2007)
Yellow Mice Sleep (7" HoZac, 2007)
Diana (the Herald) (12" Sacred Bones, 2007)
The Fields (12" Woodsist / cassette, Fuck It Tapes / CD Woodist, 2008)
Mirror Lights (cassette, Drone Erant, 2009)
Captured Tracks Vol. 1 (CD-R, Captured Tracks, 2008)
Seconds (Captured Tracks, 2009)
On Two Sides (cassette, Fuck It Tapes / LP, Troubleman Unlimited / CD, Sacred Bones, 2008)
Under and Under (In the Red Records, 2009)
Land and Fixed (Captured Tracks, 2010)
Collected by Itself: 2006-2009 Captured Tracks, 2011)
EPs
The First Two Weeks (12" Freedom School, 2007)
Yellow Mice Sleep (7" HoZac, 2007)
Diana (the Herald) (12" Sacred Bones, 2007)
The Fields (12" Woodsist / cassette, Fuck It Tapes / CD Woodist, 2008)
Mirror Lights (cassette, Drone Erant, 2009)
Captured Tracks Vol. 1 (CD-R, Captured Tracks, 2008)
Seconds (Captured Tracks, 2009)
THE FRESH & ONLYS
Tim Cohen : Lead Vocal & Guitar (ex-Black Fiction)
Shayde Sartin : Bass
Wymond Miles : Guitar
Kyle Gibson : Drums
Shayde Sartin : Bass
Wymond Miles : Guitar
Kyle Gibson : Drums
BLANK DOGS
Mike Sniper : Lead Vocal, multi-instrumentalist
+ Band
THE FRESH & ONLYS
Invisible Forces (Grey-Eyed Girls - 2009)
Grey-Eyed Girl (Grey-Eyed Girls - 2009)
Fascinated (Play It Strange - 2010)
Waterfall (Play It Strange - 2010)
Secret Walls (Secret Walls EP - 2011)
Love & Kindness (The Fresh & Onlys - 2008)
Arm’s Advise (The Fresh & Onlys - 2008)
Until The End Of Time (Play It Strange - 2010)
Tropical Island Suite (Play It Strange - 2010)
Dreamin Is Easy (August In My Mind EP - 2010)
Fog Machine (The Fresh & Onlys - 2008)
Peacock And Wing (The Fresh & Onlys - 2008)
Grey-Eyed Girl (Grey-Eyed Girls - 2009)
Fascinated (Play It Strange - 2010)
Waterfall (Play It Strange - 2010)
Secret Walls (Secret Walls EP - 2011)
Love & Kindness (The Fresh & Onlys - 2008)
Arm’s Advise (The Fresh & Onlys - 2008)
Until The End Of Time (Play It Strange - 2010)
Tropical Island Suite (Play It Strange - 2010)
Dreamin Is Easy (August In My Mind EP - 2010)
Fog Machine (The Fresh & Onlys - 2008)
Peacock And Wing (The Fresh & Onlys - 2008)
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La Setlist du Concert
BLANK DOGS
Setting Fire To Your House (Year One - 2008)
Blurred Tonight (Land And Fixed - 2010)
Two Months (Year One - 2008)
Slow Room (Single - 2009)
End Of Summer (Phrases EP - 2010)
L Machine (Under And Under - 2009)
They Said (Collected by Itself - 2011)
Before The Hours (The Fields - 2008)
Poison Ivy (Year One - 2008)
Northem Islands (Land And Fixed - 2010)
No Compass (Under And Under - 2009)
Encores
Leaving The Light On (Year One - 2008)
The Crystal Ladies (On Two Sides - 2008)
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