Première Partie : Josh T Pearson
« Déjà deux ans que l’on a quitté Fleet Foxes, après un concert lumineux au Grand Rex, et j’avoue que j’attendais beaucoup de cette soirée. Leur deuxième album, Helplessness Blues, sorti au début du ce mois, malgré pas mal d’écoutes ne m’a pas fait ressentir, malheureusement, les mêmes émotions que j’avais eu avec leur premier opus. Concert complet bien sûr et depuis très longtemps... du coup j’arrive assez tôt sur place et surprise, je suis le premier. Beaucoup d’amis présents ce soir et Gilles P est de la partie. Ouverture des portes et pour ma part comme d’habitude c’est la direction du premier rang, pratiquement plein centre. Une fois de plus la chaleur est étouffante dans la salle, et c’est inadmissible que le ou les propriétaires ne fassent rien pour une climatisation.
En première partie, une curiosité que j’attendais avec une certaine interrogation. Il s’agit de Josh T Pearson, personnage encensé par toute la presse papier et internet, faisant partie du groupe Lift To Expérience début des années 2000, pour un disque que je trouve presque inécoutable. Bref c’est le messie d’une certaine intelligentsia qui est là devant nous en chair et os. On dirait qu’i est sorti tout droit d’une scène des apôtres avec Jésus. Il porte un tee shirt blanc et ce que l’on remarque tout de suite c’est son air un peu halluciné caché par une barbe longue et épaisse. Pendant plus de 30 minutes, c’est une longue litanie ou un prêche, comme vous voulez, avec pour tout accompagnement le crin crin horripilant de sa guitare acoustique. Pas de mélodie, rien qui accroche, bref je trouve cela inintéressant au possible. Ce n’est pas du folk, ni du rock ou autre genre connu. De la poésie chantée ? Oui, peux être, mais en tout cas c’est difficile de comprendre le message qu’il tente de faire passer. Par moment il nous balance des «Buy My Shit» en désignant le Merchandising. Réflexion faite, je n’ai toujours pas compris le phénomène Josh T Pearson.
Le calvaire est fini enfin mais c’est un autre qui commence par cette chaleur insensée et écrasante qu’il fait dans cette salle close. Stupéfaction et petit instant irréel dans ce petit monde du «showbizz», Robin Pecknold, le chanteur de Fleet Foxes, en train de préparer son matériel sur scène, conscient du problème, vient nous distribuer plusieurs dizaines de bouteilles d’eau. Beau geste et assez rare, je tiens à le signaler, de la part d’un artiste.
Inattendue c’est tout de même la métamorphose (partielle) de Robin que l’on avait quitté très chevelu, avec son éternel bonnet de laine sur la tête, et qu’on retrouve ce soir avec des cheveux plus courts et une barbe rafraichie et épurée, lui donnant le charme de la jeunesse. Allais-je retrouver l'ensemble des émotions que le groupe m’avait procuré il y a deux ans ? Eh bien non malheureusement. Tout d’abord une grande partie du concert est consacré au nouveau «Helplessness Blues» qui ne compte pas autant de mélodies capables de m’émouvoir réellement, à l’exception de morceaux comme Battery Kinzie ou alors Sim Sala Bim. Ce qui m’a surtout surpris c’est le coté intimiste de leur musique qui a presque complètement disparu. Trop électrique et trop rentre-dedans, c’est le gros reproche que je ferais au Fleet Foxes millésime 2011. Bien sûr j’ai encore vibré sur Your Protector ou Tiger Mountain mais à un degré moindre qu’il y a deux ans. Le gros problème de cette soirée fut, il faut bien le dire, la chaleur... obligeant Robin à faire des poses assez longues entre chaque morceau pour se déshydrater (je crois qu’il à bu plus de 2 litres d’eau). De plus il semble que Robin essaie de soigner sa voix et cette chaleur ne l’a pas vraiment aidé. La magie n’était pas au rendez-vous ce soir et , il n’y avait non plus cette intimité que j’aurais aimé percevoir même dans les morceaux les plus émouvants.
Pourtant ce fut pratiquement un Best Of, auquel le groupe nous a convié, car, outre la quasi-totalité de «Helplessness Blues», tous les morceaux emblématiques du groupe ont été interprétés, parmi eux White Winter Hymnal, Ragged Wood sans oublier le magnifique He Doesn’t Know Why .
Après le rituel rappel le groupe quitte la scène avec 1h35 de spectacle. En conclusion j’ai assisté à un bon concert mais de la part des Fleet Foxes j’aspirais à mieux encore... à du rêve. Attention, Fleet Foxes reste tout de même au-dessus du lot des groupes assimilés Folk et, malgré le florilège des impressions reçues, je retournerais le revoir dans deux mois, à la Salle Pleyel pour un autre concert qui est, d'ores et déjà, annoncé complet. »
En première partie, une curiosité que j’attendais avec une certaine interrogation. Il s’agit de Josh T Pearson, personnage encensé par toute la presse papier et internet, faisant partie du groupe Lift To Expérience début des années 2000, pour un disque que je trouve presque inécoutable. Bref c’est le messie d’une certaine intelligentsia qui est là devant nous en chair et os. On dirait qu’i est sorti tout droit d’une scène des apôtres avec Jésus. Il porte un tee shirt blanc et ce que l’on remarque tout de suite c’est son air un peu halluciné caché par une barbe longue et épaisse. Pendant plus de 30 minutes, c’est une longue litanie ou un prêche, comme vous voulez, avec pour tout accompagnement le crin crin horripilant de sa guitare acoustique. Pas de mélodie, rien qui accroche, bref je trouve cela inintéressant au possible. Ce n’est pas du folk, ni du rock ou autre genre connu. De la poésie chantée ? Oui, peux être, mais en tout cas c’est difficile de comprendre le message qu’il tente de faire passer. Par moment il nous balance des «Buy My Shit» en désignant le Merchandising. Réflexion faite, je n’ai toujours pas compris le phénomène Josh T Pearson.
Le calvaire est fini enfin mais c’est un autre qui commence par cette chaleur insensée et écrasante qu’il fait dans cette salle close. Stupéfaction et petit instant irréel dans ce petit monde du «showbizz», Robin Pecknold, le chanteur de Fleet Foxes, en train de préparer son matériel sur scène, conscient du problème, vient nous distribuer plusieurs dizaines de bouteilles d’eau. Beau geste et assez rare, je tiens à le signaler, de la part d’un artiste.
Inattendue c’est tout de même la métamorphose (partielle) de Robin que l’on avait quitté très chevelu, avec son éternel bonnet de laine sur la tête, et qu’on retrouve ce soir avec des cheveux plus courts et une barbe rafraichie et épurée, lui donnant le charme de la jeunesse. Allais-je retrouver l'ensemble des émotions que le groupe m’avait procuré il y a deux ans ? Eh bien non malheureusement. Tout d’abord une grande partie du concert est consacré au nouveau «Helplessness Blues» qui ne compte pas autant de mélodies capables de m’émouvoir réellement, à l’exception de morceaux comme Battery Kinzie ou alors Sim Sala Bim. Ce qui m’a surtout surpris c’est le coté intimiste de leur musique qui a presque complètement disparu. Trop électrique et trop rentre-dedans, c’est le gros reproche que je ferais au Fleet Foxes millésime 2011. Bien sûr j’ai encore vibré sur Your Protector ou Tiger Mountain mais à un degré moindre qu’il y a deux ans. Le gros problème de cette soirée fut, il faut bien le dire, la chaleur... obligeant Robin à faire des poses assez longues entre chaque morceau pour se déshydrater (je crois qu’il à bu plus de 2 litres d’eau). De plus il semble que Robin essaie de soigner sa voix et cette chaleur ne l’a pas vraiment aidé. La magie n’était pas au rendez-vous ce soir et , il n’y avait non plus cette intimité que j’aurais aimé percevoir même dans les morceaux les plus émouvants.
Pourtant ce fut pratiquement un Best Of, auquel le groupe nous a convié, car, outre la quasi-totalité de «Helplessness Blues», tous les morceaux emblématiques du groupe ont été interprétés, parmi eux White Winter Hymnal, Ragged Wood sans oublier le magnifique He Doesn’t Know Why .
Après le rituel rappel le groupe quitte la scène avec 1h35 de spectacle. En conclusion j’ai assisté à un bon concert mais de la part des Fleet Foxes j’aspirais à mieux encore... à du rêve. Attention, Fleet Foxes reste tout de même au-dessus du lot des groupes assimilés Folk et, malgré le florilège des impressions reçues, je retournerais le revoir dans deux mois, à la Salle Pleyel pour un autre concert qui est, d'ores et déjà, annoncé complet. »
Groupe indépendant de pop-folk baroque, les Fleet Foxes viennent de Seattle. Signé sur Sub Pop et Bella Union, ce groupe de doux rêveurs débute sa carrière discographique en février 2008 avec la sortie de l’EP Sun Giant aux USA. Le groupe surprend par un son qui emprunte des aspects très classiques au rock, au folk et même aux chants médiévaux.
Albums
2008 - Fleet Foxes
2011 - Helplessness Blues
EPs
2006 - Fleet Foxes
2008 - Sun Giant
2011 - Helplessness Blues
EPs
2006 - Fleet Foxes
2008 - Sun Giant
Robin Pecknold : Lead Vocal & Acoustic Guitar
Skyler Skjelset : Guitar
Casey Wescott : Keyboards & Backing Vocals
Christian Wargo : Bass & Backing Vocals
Joshua Tillman - Drums & Backing Vocals
Morgan Henderson - Multi-instrumentalist
Skyler Skjelset : Guitar
Casey Wescott : Keyboards & Backing Vocals
Christian Wargo : Bass & Backing Vocals
Joshua Tillman - Drums & Backing Vocals
Morgan Henderson - Multi-instrumentalist
La Setlist du Concert
FLEET FOXES
The Cascades (Helplessness Blues - 2011)
Grown Ocean (Helplessness Blues - 2011)
Drops In The River (Fleet Foxes Special Ed. - 2008)
Battery Kinzie (Helplessness Blues - 2011)
Bedouin Dress (Helplessness Blues - 2011)
Sim Sala Bim (Helplessness Blues - 2011)
Mykonos (Fleet Foxes Special Ed. - 2008)
Your Protector (Fleet Foxes - 2008)
Tiger Mountain Peasant Song (Fleet Foxes - 2008)
White Winter Hymnal (Fleet Foxes - 2008)
Ragged Wood (Fleet Foxes - 2008)
Lorelai (Helplessness Blues - 2011)
Montezuma (Helplessness Blues - 2011)
He Doesn't Know Why (Fleet Foxes - 2008)
The Shrine/An Argument (Helplessness Blues - 2011)
Blue Spotted Tail (Helplessness Blues - 2011)
Blue Ridge Mountains (Fleet Foxes - 2008)
Encores
Oliver James (Fleet Foxes - 2008)
Helplessness Blues (Helplessness Blues - 2011)
Grown Ocean (Helplessness Blues - 2011)
Drops In The River (Fleet Foxes Special Ed. - 2008)
Battery Kinzie (Helplessness Blues - 2011)
Bedouin Dress (Helplessness Blues - 2011)
Sim Sala Bim (Helplessness Blues - 2011)
Mykonos (Fleet Foxes Special Ed. - 2008)
Your Protector (Fleet Foxes - 2008)
Tiger Mountain Peasant Song (Fleet Foxes - 2008)
White Winter Hymnal (Fleet Foxes - 2008)
Ragged Wood (Fleet Foxes - 2008)
Lorelai (Helplessness Blues - 2011)
Montezuma (Helplessness Blues - 2011)
He Doesn't Know Why (Fleet Foxes - 2008)
The Shrine/An Argument (Helplessness Blues - 2011)
Blue Spotted Tail (Helplessness Blues - 2011)
Blue Ridge Mountains (Fleet Foxes - 2008)
Encores
Oliver James (Fleet Foxes - 2008)
Helplessness Blues (Helplessness Blues - 2011)
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