Première Partie : I COME FROM POP + MONO
« Il y a tout de même quelque chose de rassurant dans le fait d’aller voir des concerts, c’est qu’il y a souvent des surprises. Bonnes ou mauvaises s’entend. Et parfois les deux comme ce soir par exemple. Moi qui étais venu pour célébrer Parts & Labor auteur d’un album remarquable et bien, c’est avec Erland & The Carnival que j’ai véritablement vibré ce soir bien que je les ai déjà vus ce qui aurait dû atténuer l’effet de surprise.
La soirée avait débuté en douceur dans une flèche d’Or presque déserte avec les Brestois de : I Come From Pop qui avaient quelques fans dans la salle. Inutile de dire que j’ai loin d’avoir été convaincu par leur prestation. Pour moi le handicap principal du groupe c’est la voix du chanteur que je trouve insupportable pour la simple raison qu’elle semble forcée et donc pas très naturelle. De la pop simple et mélodique, mais qui manque cruellement de charisme et surtout d’un chanteur digne de ce nom.
Passons maintenant aux choses sérieuses avec Erland & The Carnival. L’horaire des concerts a pris du retard suite aux problèmes techniques du premier groupe, qui de plus ont joué plus de 40 minutes. La salle s’est maintenant correctement remplie et il est clair que la tête d’affiche ce soir et bien c’est eux. Je les avais découverts sur scène, il y a un an, à la Maroquinerie et j’en avais gardé un excellent souvenir d’autant plus que le groupe a sorti deux albums plus qu’honorables. Sur scène Erland Cooper a cette attitude qui fait que l’on est impressionné. Non pas par sa stature, mais par cette espèce de magnétisme qu’il possède en lui, cette manière volontaire et mélancolique qui l’habite. Et puis cette voix parfaite, claire et douce. Dès le premier morceau intitulé Emmeline, on est transporté dans un univers pas si loin de celui de The Coral. Guitares frénétiques, pop finement ciselée, par moment l’univers cinématographique n’est pas très loin. Je n’ai pas peur de le dire, mais nous avons vécu ce soir ce qui peut s’apparenter à une prestation presque parfaite. Le presque est à cause du dernier morceau joué que j’ai trouvé un peu décevant. Sinon que dire ! 50 minutes de pur bonheur tout simplement. Cela commence véritablement avec So Tired In The Morning et paf je suis scotché, car tout est juste, l’interprétation est magnifique, énormément d’ampleur concernant l’instrumentation est on se sent submergé par tout ce bonheur qui nous saute dessus. Bizarre comme on ressent tout de suite ces choses là, ces ondes de plaisir qui ne cessent de se déverser sur vous. Cache morceau est un petit moment de bonheur. Et cela continue avec My Name Is Carnival délicieusement hors du temps, encore une fois les Corals ne sont pas loin sur ce morceau. Les parties de guitares sont lumineuses, le clavier apporte lui aussi sa touche sensible. Le voyage, hors du temps, continue avec un Map Of An Englishman absolument délicieux. On n’est pas loin de la plénitude à ce moment la et, c’est toute la salle qui partage mon sentiment. Le talent cela ne s’explique pas, mais Erland & The Carnival sublime leurs compositions sur scène en nous apportant des vagues de bonheur. Des vagues oui, car le mouvement ne s’arrête pas bien au contraire. Sur scène, Hannah Peel une jeune et jolie rousse anglaise, vient de rejoindre le groupe, et c’est parti pour une version très western de Everything Came Too Easy, on approche alors de la splendeur absolue. Et puis vient un Springtime magnifique, la encore la version live est magnifiée par rapport à la version studio, et quel pied d’écouter les yeux fermés avec un sourire béat en se fichant de ce qui se passe alors dans le monde, juste quelque chose de beau qui m’envahit et qui irradie. Oui c’est ça, un concert radieux auquel on assiste, sans fausse note aucune. Avec Was You Ever See c’est l’orgue qui me plait particulièrement quand à : I’m Not Really here qui suit c’est le côté intimiste du duo vocal qui me séduit avec toujours cette impression d’évasion complète, le sentiment de ne pas avoir à faire à un concert de rock traditionnel. Que dire de Trouble In Mind ce petit chef-d'œuvre de pop finement ciselé et diablement avec une fois de plus ce petit parfum de nostalgie qui sied si bien à la voix d’Erland Cooper. Et cela continue avec Gentle Gwen et son petit côté épique et débridé.
C’est presque un peu sonné que l’on voit Erland & The Carnival quitter la scène après 50 minutes de concert. Les avis sont unanimes, nous avons assisté à un grand concert où le temps n’avait aucune prise. Une grosse claque tout simplement.
Bizarrement, pas mal de personnes quittent la salle preuve que la véritable tête d’affiche venait d’avoir lieu il y a quelques minutes, signe aussi d’une certaine désinvolture et désintéressement d’une partie du public de la Flèche d’Or, trop dilettante certainement.
De Parts & Labor je ne connaissais que leur dernier album et je n’avais pour ainsi dire regardé aucune vidéo. D’où ma légère surprise en voyant le quatuor sur scène et surtout sa configuration avec au centre de la scène Dan Friel derrière une table où se trouvent des claviers et autres instruments électroniques. La rupture avec Erland & The Carnival est assez rude, car le set de Parts & Labor est violent, musicalement parlant, pas vraiment de place à la finesse. Pour tout avouer, on se sent un peu agresser par ce déferlement de bruitages électroniques qui débute avec Fractured. J’hésite entre un certain plaisir, car le style noisy proposé est audacieux et aussi il faut bien le dire une certaine déception. Difficile à expliquer pourquoi, car les versions proposées ce soir ne sont au fond pas si loin de celles en studio. Manque une petite touche de charisme et peut être aussi un manque de diversité musicale, tout est trop sur le même ton et on se lasse un peu, l’impression d’écouter toujours le même morceau. Dommage tout de même, car je reste persuadé que ce groupe est intéressant. On retiendra tout de même le premier morceau Fractured et puis aussi Wedding In The Wasteland et son parfum à la Big Country ainsi que le splendide Skin And Bones. Une partie du public a malheureusement déserté la salle la soirée ayant pris du retard et c’est bien dommage. Dommage donc que ce concert ait été une semi-déception, en tout cas moi je vous encourage à acheter le dernier album Constant Future pour découvrir ce groupe.
Il est 23 h 45 lorsque Parts & Labor achève leur set de 47 minutes, il reste encore un groupe, Mono, qui vu le retard ne débuteront pas leur set avant minuit au plus tôt, on décide donc une fois n’est pas coutume de faire l’impasse.
Voila ce fut une soirée intéressante avec une confirmation concernant Erland & The Carnival qui nous a carrément émerveillé ce soir et une petite déception avec Parts & Labor.»
La soirée avait débuté en douceur dans une flèche d’Or presque déserte avec les Brestois de : I Come From Pop qui avaient quelques fans dans la salle. Inutile de dire que j’ai loin d’avoir été convaincu par leur prestation. Pour moi le handicap principal du groupe c’est la voix du chanteur que je trouve insupportable pour la simple raison qu’elle semble forcée et donc pas très naturelle. De la pop simple et mélodique, mais qui manque cruellement de charisme et surtout d’un chanteur digne de ce nom.
Passons maintenant aux choses sérieuses avec Erland & The Carnival. L’horaire des concerts a pris du retard suite aux problèmes techniques du premier groupe, qui de plus ont joué plus de 40 minutes. La salle s’est maintenant correctement remplie et il est clair que la tête d’affiche ce soir et bien c’est eux. Je les avais découverts sur scène, il y a un an, à la Maroquinerie et j’en avais gardé un excellent souvenir d’autant plus que le groupe a sorti deux albums plus qu’honorables. Sur scène Erland Cooper a cette attitude qui fait que l’on est impressionné. Non pas par sa stature, mais par cette espèce de magnétisme qu’il possède en lui, cette manière volontaire et mélancolique qui l’habite. Et puis cette voix parfaite, claire et douce. Dès le premier morceau intitulé Emmeline, on est transporté dans un univers pas si loin de celui de The Coral. Guitares frénétiques, pop finement ciselée, par moment l’univers cinématographique n’est pas très loin. Je n’ai pas peur de le dire, mais nous avons vécu ce soir ce qui peut s’apparenter à une prestation presque parfaite. Le presque est à cause du dernier morceau joué que j’ai trouvé un peu décevant. Sinon que dire ! 50 minutes de pur bonheur tout simplement. Cela commence véritablement avec So Tired In The Morning et paf je suis scotché, car tout est juste, l’interprétation est magnifique, énormément d’ampleur concernant l’instrumentation est on se sent submergé par tout ce bonheur qui nous saute dessus. Bizarre comme on ressent tout de suite ces choses là, ces ondes de plaisir qui ne cessent de se déverser sur vous. Cache morceau est un petit moment de bonheur. Et cela continue avec My Name Is Carnival délicieusement hors du temps, encore une fois les Corals ne sont pas loin sur ce morceau. Les parties de guitares sont lumineuses, le clavier apporte lui aussi sa touche sensible. Le voyage, hors du temps, continue avec un Map Of An Englishman absolument délicieux. On n’est pas loin de la plénitude à ce moment la et, c’est toute la salle qui partage mon sentiment. Le talent cela ne s’explique pas, mais Erland & The Carnival sublime leurs compositions sur scène en nous apportant des vagues de bonheur. Des vagues oui, car le mouvement ne s’arrête pas bien au contraire. Sur scène, Hannah Peel une jeune et jolie rousse anglaise, vient de rejoindre le groupe, et c’est parti pour une version très western de Everything Came Too Easy, on approche alors de la splendeur absolue. Et puis vient un Springtime magnifique, la encore la version live est magnifiée par rapport à la version studio, et quel pied d’écouter les yeux fermés avec un sourire béat en se fichant de ce qui se passe alors dans le monde, juste quelque chose de beau qui m’envahit et qui irradie. Oui c’est ça, un concert radieux auquel on assiste, sans fausse note aucune. Avec Was You Ever See c’est l’orgue qui me plait particulièrement quand à : I’m Not Really here qui suit c’est le côté intimiste du duo vocal qui me séduit avec toujours cette impression d’évasion complète, le sentiment de ne pas avoir à faire à un concert de rock traditionnel. Que dire de Trouble In Mind ce petit chef-d'œuvre de pop finement ciselé et diablement avec une fois de plus ce petit parfum de nostalgie qui sied si bien à la voix d’Erland Cooper. Et cela continue avec Gentle Gwen et son petit côté épique et débridé.
C’est presque un peu sonné que l’on voit Erland & The Carnival quitter la scène après 50 minutes de concert. Les avis sont unanimes, nous avons assisté à un grand concert où le temps n’avait aucune prise. Une grosse claque tout simplement.
Bizarrement, pas mal de personnes quittent la salle preuve que la véritable tête d’affiche venait d’avoir lieu il y a quelques minutes, signe aussi d’une certaine désinvolture et désintéressement d’une partie du public de la Flèche d’Or, trop dilettante certainement.
De Parts & Labor je ne connaissais que leur dernier album et je n’avais pour ainsi dire regardé aucune vidéo. D’où ma légère surprise en voyant le quatuor sur scène et surtout sa configuration avec au centre de la scène Dan Friel derrière une table où se trouvent des claviers et autres instruments électroniques. La rupture avec Erland & The Carnival est assez rude, car le set de Parts & Labor est violent, musicalement parlant, pas vraiment de place à la finesse. Pour tout avouer, on se sent un peu agresser par ce déferlement de bruitages électroniques qui débute avec Fractured. J’hésite entre un certain plaisir, car le style noisy proposé est audacieux et aussi il faut bien le dire une certaine déception. Difficile à expliquer pourquoi, car les versions proposées ce soir ne sont au fond pas si loin de celles en studio. Manque une petite touche de charisme et peut être aussi un manque de diversité musicale, tout est trop sur le même ton et on se lasse un peu, l’impression d’écouter toujours le même morceau. Dommage tout de même, car je reste persuadé que ce groupe est intéressant. On retiendra tout de même le premier morceau Fractured et puis aussi Wedding In The Wasteland et son parfum à la Big Country ainsi que le splendide Skin And Bones. Une partie du public a malheureusement déserté la salle la soirée ayant pris du retard et c’est bien dommage. Dommage donc que ce concert ait été une semi-déception, en tout cas moi je vous encourage à acheter le dernier album Constant Future pour découvrir ce groupe.
Il est 23 h 45 lorsque Parts & Labor achève leur set de 47 minutes, il reste encore un groupe, Mono, qui vu le retard ne débuteront pas leur set avant minuit au plus tôt, on décide donc une fois n’est pas coutume de faire l’impasse.
Voila ce fut une soirée intéressante avec une confirmation concernant Erland & The Carnival qui nous a carrément émerveillé ce soir et une petite déception avec Parts & Labor.»
Erland and the Carnival est un groupe de British folk rock, formé à Londres (UK) en 2009, par le multi-instrumental Simon Tong (qui avait déjà fait partie de The Verve, Blur and The Good, the Bad & the Queen).
Parts & Labor est un groupe americain Experimental rock/noise rock, formé en 2002 à Brooklyn, NY.
Erland and the Carnival - 25th January 2010
Nightingale - 7th March 2011
Nightingale - 7th March 2011
Groundswell - 2003
Stay Afraid - 2006
Mapmaker - 2007
Receivers - 2008
Constant Future - 2011
Stay Afraid - 2006
Mapmaker - 2007
Receivers - 2008
Constant Future - 2011
ERLAND & THE CARNIVAL
Simon Tong – Guitar, Harmonium, Zither, Vocals
Gawain Erland Cooper – Guitar, Vocals
David Nock – Drums, Percussion, Vocals, Keyboards
Danny Wheeler – Bass guitar
PARTS & LABOR
Dan Friel – keyboards, guitar, voice
B.J. Warshaw - bass, voice
Joe Wong - drums
La Setlist du Concert
ERLAND & THE CARNIVAL
01: Emmeline (Nightingale - 2011)
02: So Tired In The Morning (Nightingale - 2011)
03: My Name Is Carnival (Erland &The Carnival - 2010)
04: Map Of An Englishman (Nightingale - 2011)
05: Everything Came Too Easy (Erland &The Carnival - 2010)
06: Springtime (Nightingale - 2011)
07: Was You Ever See (Erland &The Carnival - 2010)
08: I'm Not Really Here (Nightingale - 2011)
09: You Have Loved Enough (Leonard Cohen Poem)
10: Trouble In My Mind (Erland &The Carnival - 2010)
11: Gentle Gwen (Erland &The Carnival - 2010)
12: Nightingale (Nightingale - 2011)
La Setlist du Concert
PARTS & LABOR
PARTS & LABOR
01: Fractured Skies (Mapmaker - 2007)
02: Echo Chamber (Constant Future - 2011)
03: Outnumbered (Constant Future - 2011)
04: Wedding In A Wasteland (Receivers - 2008)
05: A Thousand Roads (Constant Future - 2011)
06: The Gold We're Digging (Mapmaker - 2007)
07: Skin & Bones (Constant Future - 2011)
08: Never Changer (Constant Future - 2011)
09: Nowheres Nigh (Receivers - 2008)
10: Changing Of The Guard (Stay Afraid - 2006)
02: Echo Chamber (Constant Future - 2011)
03: Outnumbered (Constant Future - 2011)
04: Wedding In A Wasteland (Receivers - 2008)
05: A Thousand Roads (Constant Future - 2011)
06: The Gold We're Digging (Mapmaker - 2007)
07: Skin & Bones (Constant Future - 2011)
08: Never Changer (Constant Future - 2011)
09: Nowheres Nigh (Receivers - 2008)
10: Changing Of The Guard (Stay Afraid - 2006)
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