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vendredi 24 septembre 2010

KAREN ELSON ~ La Boule Noire. Paris.




  











Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Il est 22h40 et après avoir dit rapidement au revoir a Julie et a sa sœur je file récupérer ma voiture qui se trouve au parking de la Cité de la Musique et 10 minutes plus tard me voici sur le Périphérique. Porte de la Chapelle nouveau coup de fil de Michael qui me dit que Karen n'est toujours pas en scène. La circulation est relativement fluide et j’arrive aux alentours de l'Elysée Montmartre où, par un coup de chance, je trouve facilement à me garer. Un dernier sprint de quelques centaines de mètres et me voila complètement essoufflé devant la Boule Noire. Une fois de plus la chance me sourit quand le videur me laisse entrer gratuitement dans la salle.

Le set de Karen Elson a déjà débuté... mais j'apprendrais par la suite que je n'ai manqué que quatre minutes de concert. Sur scène ils sont six, l'éclairage est minimalisé avec juste quelques spots rouges et blancs. En ce début de concert je me trouve au milieu de la salle qui de fait est juste à moitié remplie. L'explication est simple l'organisateur a remboursé les places à ceux qui le désirait, vu l'horaire incertain du concert. Ma première impression est assez trompeuse, je suis encore essoufflé et surtout il est difficile d'entrer dans ce concert après celui que je viens de vivre.

Première constatation la voix est belle et bien présente. Seconde constatation, la dame est belle et attachante, beaucoup de sourires et beaucoup de plaisir à jouer malgré les conditions un peu particulières. Peu à peu j'entre dans le concert et la diversité du répertoire de la jolie rousse fait le reste. On croirait presque vivre un concert amateur tant on ressent de spontanéité. Sans doute moins électrique que sur disque les versions de son album n'en seront pas moins réussies. A noter la présence dans son groupe du fils de Patti Smith et de deux jeunes femmes, dont une très jolie bassiste. Je vais définitivement apprécier à sa juste valeur la seconde partie du concert car entre temps je me suis pas mal rapproché de la scène. Rien à dire, la jeune femme a du talent, son album en est la preuve, et sur scène elle confirme tout le bien que je pensais d'elle. La jolie femme  se retire au bout de quarante cinq minutes, puis revient rapidement sous les ovations d'un public conquis pour je crois deux ultimes morceaux. Elle promet de revenir cette fois pour un "vrai" concert mais ce premier galop d'essai fut tout simplement convainquant. Le set aura duré 55 minutes.

Je retrouve mes camarades Michael et Joëlle encore sous le charme. Cerise sur le gâteau, Karen revient dans la salle un verre de vin rouge à la main, manifestement heureuse et ravie de discuter et de poser avec ses admirateurs. Elle a remis ses chaussures à talons qu'elle avait quittées provisoirement pendant le show. Elle posera avec Michael puis avec Joëlle ou elle retrouvera un instant ses poses de mannequin devant mon objectif. Belle fin de soirée donc et j'espère que l'on reverra bientôt la belle rousse... cette fois pour un concert plein sans problèmes d'horaires comme ce soir. »






Karen Elson est une top modèle britannique. Elle est aussi chanteuse, on notera ses collaborations avec Robert Plant, Cat Power et ses prestations avec The Citizen's Band, une troupe de cabaret de New York et aussi la compagne du musicien américain Jack White, chanteur et guitariste des White Stripes et The Raconteurs.

(http://www.myspace.com/karenelsonmusic)



The Ghost Who Walks - 2010









Karen Elson : Voice, Guitar
+ Band








 La Setlist du Concert
KAREN ELSON

01.   The Ghost Who Walks (The Ghost Who Walks - 2010)
02.   Cruel Summer (The Ghost Who Walks - 2010)
03.   The Truth Is In The Dirt (The Ghost Who Walks - 2010)
04.   The Birds They Circle (The Ghost Who Walks - 2010)
05.   Stolen Roses (The Ghost Who Walks - 2010)
06.   100 Years From Now (The Ghost Who Walks - 2010)
06.   Alone And Forsaken (Hank Williams Cover)

07.   Lunasa (The Ghost Who Walks - 2010)
08.   Pretty Babies (The Ghost Who Walks - 2010)
09.   Mouths To Feed (The Ghost Who Walks - 2010)

Encore

10.   Funnel Of Love (Mike Ness Cover)

11.   A Thief At My Door (The Ghost Who Walks - 2010)



La durée du concert : 0h55

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MUMFORD & SONS ~ Le Trabendo. Paris.











Opening : Nathaniel Rateliff + Old Crowe Medicine Show
Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Il suffit de voir le visage des gens à la sortie du concert pour comprendre que Mumford & Sons nous a donné ce soir un spectacle complet et diablement festif.

Mais revenons quelques heures en arrière. Le temps est couvert lorsque j'arrive devant la salle. Déjà trois ou quatre jeunes femmes attendent dont une aux beaux yeux gris que je croise assez souvent dans les salles de concert. La file d’attente s'allonge, d’autant plus que j’apprends que l'ouverture des portes est repoussée à 20h. On voit arriver Marcus Mumford, l'air hilare avec une écharpe du club de football de Wimbledon autour du cou. Enfin c'est la délivrance et j'arrive à me placer sur la gauche en surplomb de la fosse, position idéale non seulement pour apprécier le spectacle mais aussi pour faire des photos.

A peine 10 minutes que nous sommes dans la salle et alors qu'une majorité de gens ne sont pas encore entrées, le premier groupe fait son apparition. Un trio en l'occurrence, il s'agit de Nathaniel Rateliff, musique folk assez intimiste,  et révèle en fin de compte une musique folk de bonne facture  et en fin de compte de bonne facture le tout en à peine 15 minutes. Il me semble avoir déjà vu cet artiste. A vérifier.

Pas trop le temps de souffler car quelques minutes plus tard apparaissent les musiciens composant le groupe "Old Crowe Medicine Show". Pas de batteur, juste six musiciens qui s’alignent sur le devant de la scène: violon, dobro, harmonica, banjo, mandoline et contrebasse, tel est le savant mélange qui nous fait face. D'entrée le groupe basé à Nashville va mettre une grosse ambiance dans la salle avec leur musique mélange de bluegrass, de folk endiablé et de country avec une touche de musique cajun. C'est festif et surtout c'est interprété avec brio et talent. Le groupe prend du plaisir et le communique au public et quels que soient vos goûts musicaux, impossible de résister à cette farandole typiquement américaine. En l'espace d'une demi-heure toute la salle sera atteinte du syndrome du bonheur. Même si le groupe ne révolutionne rien, quel plaisir il distille !

Le Trabendo est archi plein ce soir, beaucoup d'Anglais ont fait le déplacement et on suppose que d'ici peu de temps M&S pourra remplir sans problème une Cigale ou un Bataclan. Mais aujourd'hui nous avons encore la chance de les voir dans un lieu assez intimiste alors il faut en profiter. En face de moi, un clavier rouge, sur ma droite une grosse caisse près d'un pied de micro et en retrait une batterie qui ne servira qu'épisodiquement car, oui, Mumford & Sons n'ont pas de batteur, enfin juste un occasionnellement. Et l'absence de cet instrument ne choque pas, on n'y pense même pas d'ailleurs.

J'avais quitté Mumford & Sons sur une bonne prestation à la Maroquinerie au mois de février dernier et ce soir ils vont carrément nous donner une bonne leçon de bonheur et de joie. L'élément catalyseur est bien sûr Marcus Mumford le charismatique chanteur/guitariste/batteur du groupe (sans oublier la mandoline) qui met de suite la salle dans sa poche par sa bonne humeur évidente, on sent un groupe qui n'est pas blasé par leur énorme succès. Pour rappel leur tournée est sold out partout et en Angleterre il joue dans des grandes salles.

C'est traditionnellement avec Sigh No More que le groupe ouvre le concert, Le ton est donné, ceux qui ne connaissent pas savent maintenant dans quel registre le groupe évolue, du folk festif qui rappelle les différents folklores anglo-saxons, il y a beaucoup de lyrisme, une petite dose de rock dit "héroïque" et surtout beaucoup entrain. En bref Mumford & Sons c'est un petit miracle tout simplement. Par rapport à la dernière fois le groupe a encore progressé en puissance mais avec toujours cette impression que l'on assiste à une fête entre amis, les sourires et les rires sont de rigueur, Marcus aimant bien dialoguer et parfois titiller notre côté patriotique et surtout la «guéguerre» Français/Anglais mais tout cela dans la bonne humeur. La voix est parfaite, elle donne presque des frissons et à chaque morceau on attend le démarrage et l'accélération finale. Et à chaque fois cela marche. Le Trabendo ondule de plaisir sur chaque morceau, le banjo et le dobro (est ce un dobro d'ailleurs?) nous font vibrer et l'orgue nous rappelle qu'Arcade Fire n'est au fond pas si loin. Pas vraiment de temps mort à part les intermèdes entre chaque morceau où Marcus discute tout en se raccordant. La set list est tout simplement parfaite avec quelques nouveaux morceaux qui augurent bien le futur et toujours les chansons du premier album en forme de chevauchée fantastique et épique. Si le folklore des îles britanniques est la première chose qui vient à l'esprit on ne peut nier que parfois l'Amérique du grand ouest et des cowboys ne soient aussi présents.

Que rajouter de plus ? Les autres membres du groupe sont tout simplement parfaits avec un bonus pour Ben Lowett, le clavier, complètement impliqué dans son truc. A noter la présence de trois cuivres sur certains morceaux donnant une touche encore plus chaude et épique une fois de plus aux compositions de M&S, et oui il y a aussi un peu de Beirut dans tout cela! Les tops du concert ? Sigh No More évidemment auquel je rajouterais le splendide White Blank Page magistralement servi par la voix assez extraordinaire tout de même de Marcus, et enfin je citerais The Cave qui nous vaudra un final magnifique et tellement beau. Voir la salle exploser pendant ce morceau c'est tout simplement merveilleux. En cours de spectacle Marcus jouera de la batterie sur deux morceaux tandis que Ben Lowett s'installera lui devant un vieux piano bastringue pour un morceau assez entraînant ou on le verra maltraiter son clavier comme un jeune Jerry Lee Lewis, je pense que cela doit être un des nouveaux morceaux.

Le concert se termine au bout de 88 minutes, pas mal tout de même pour un groupe qui n'a qu'un album et surtout trois morceaux de plus par rapport à leur prestation du mois de février dernier. Belle réussite et beaucoup de bonheur dans les yeux des gens. J'ai de la chance, Ben Lowett prend sa set list et me la donne, que demande le peuple !

Il est maintenant 22h35 et je m'apprête à rejoindre Julie et sa sœur quand je reçois un coup de téléphone provenant de Michael dont le propos est clair « Karen Elson n'est toujours pas arrivée à la Boule Noire, le coup est jouable...» Décision rapide : j’y vais. »



photos de gilles b


Mumford and Sons est un groupe de folk rock anglais, formé en 2007.

(http://www.myspace.com/mumfordandsons)
 


 Albums
Sigh No More (2009)

EP
    •    Little Lion Man (2009)
    •    Winter Winds (2009)
    •    The Cave (2010)






Marcus Mumford (vocals, guitar, drums, mandolin)
Winston Marshall (vocals, banjo, dobro)
Ben Lovett (vocals, keyboards, organ)
Ted Dwane (vocals, double bass)


 La Setlist du Concert
MUMFORD & SONS


Sigh No More (Sigh No More - 2010)
Awake My Soul (Sigh No More - 2010)
Winter Winds (Sigh No More - 2010)
Roll Away Your Stone (Sigh No More - 2010)
Timshel (Sigh No More - 2010)
Nothing Is Written (New Song)
I Gave You All (Sigh No More - 2010)
Little Lion Man (Sigh No More - 2010)
Lover Of The Lights (New Song)
Thistle And Weeds (Sigh No More - 2010)
Whispers in the Dark (New Song)
White Blank Page (Sigh No More - 2010)
Dustbowl Dance (Sigh No More - 2010)

Encore

After The Storm (Sigh No More - 2010)
The Cave (Sigh No More - 2010)





La durée du concert : 1h28

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