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mardi 9 novembre 2010

POPA CHUBBY ~ Le Cabaret Sauvage. Paris.














Ce qu’en a pensé Vik :
 
« Popa Chubby, qui n’a pas maigri, fête ses cinquante ans avec The Fight Is On, un autre album (le 28ème) d'une vaste discographie, qui le considère comme l'un des compositeurs les plus prolifiques de ces deux dernières décennies, au ryhtme d’un disque par an. Déterminé à être considéré comme l'héritier de Jimi Hendrix, Rory Gallagher et Stevie Ray Vaughan, Ted Horowitz, alias Popa Chubby, nous livre encore un autre CD dans le style classique du blues-rock, avec un son des années 60 /70. Pour les amateurs de blues et de rock sanguine et instinctif qui va droit au cœur, il n'y a pas meilleure formule d’une voix sale et granuleuse, sur une ancienne Fender Stratocaster lancinante et pleine de swing... celle de Popa Chubby, l'un des artistes le plus importants et charismatiques du monde du blues actuel, capable de maitriser ce langage en y apportant des genres modernes tels que pop, rock, psychédélique, funk, métal et trip-hop. Je peux dire que The Fight Is On est un bon disque, composé de morceaux convaincants, bien joué et bien situé dans le hard Blues Rock vif avec un son auquel je suis attaché car il i me rappelle le rock d’une fois, quand j'étais jeune ... Malheureusement, je constate avec grand regret que Popa n'a pas encore reçu le succès qu'il mérite, peut-être à cause de son look pas attrayant ou simplement parce qu'il a toujours été fidèle à ses idées, se moquent des critiques et sans jamais se plier aux règles drastiques, du marché de la musique, imposées par les Majors. Popa Chubby est un génie musical et il n'a rien à cacher dans une dimension bien rock.










Rock And Roll Is My Religion ...»





Popa Chubby, de son vrai nom Ted Horowitz, est un chanteur et guitariste de blues et de rock new-yorkais. Originaire du Bronx à New York, son style agressif est influencé par Willie Dixon ainsi que Jimi Hendrix, Randy Rhoads, Albert King ou encore Danny Gatton créant ainsi une synthèse Blues, Rock, Funk, Pop très personnelle mais transpirant le blues new-yorkais. Comme Calvin Russell, il a beaucoup plus de succès en France qu’aux États-Unis, où il n’est connu que des spécialistes, bien que la situation ait tendance à s'inverser. Son nom de scène est tiré d’une expression d'argot, "pop a chubby", qui veut dire "avoir une érection", mais peut également faire référence à son embonpoint (popa/papa joufflu). Chacun de ses albums est un concept en lui-même. Un perfectionniste.

(http://www.myspace.com/popachubbyband)


1991 : It’s Chubby Time
1993 : Gas Money
1995 : Booty and the Beast
1996 : Hit the High Hard One (Live à Saratoga)
1996 : The First Cuts (compil. des 2 premiers CD)
1997 : One Million Broken Guitars
1998 : The Best of Popa Chubby (Version éditée au Japon)
1998 : Popa Chubby Live (Version éditée au Japon)
1998 : Brooklyn Basement Blues
1999 : Popa Chubby Presents: the NYC Blues
1999 : One Night Live
2000 : How'd a White Boy Get the Blues?
2001 : Flashed Back (avec sa compagne Galea)
2001 : Popa Chubby Presents: The NYC Blues Again
2002 : The Good, the Bad and the Chubby
2002 : Black Coffee avec le Black Coffee Blues Band
2003 : Popa Chubby Live at FIP
2003 : Old School - Popa Chubby and Friends Play Muddy, Willie and More
2003 : The Hungry Years (réédition de divers enregistrements des débuts de sa carrière)
2004 : Peace, Love and Respect
2005 : Popa Chubby Wild Live
2005 : Big Man, Big Guitar
2006 : Stealing the Devil's Guitar
2006 : Electric Chubbyland (album-hommage à Jimi Hendrix) (2 CD live + 1 studio)
2007 : Electric Chubbyland (le DVD de la tournée, concert du 19 novembre 2006 au File 7 à Magny-le-Hongre)
2007 : Deliveries After Dark
2008 : Vicious Country with Galea
2010 : The Fight Is On











* Theodore Horowitz aka Popa Chubby : guitar & vocals
* Dan Hickey : drums
* A.J. Pappas : bass













La Setlist du Concert
POPA CHUBBY

01 Intro
02 It's About You
03 Already Stoned (The Good The Bad And The Chubby - 2002)
04 Hey Joe (Jimi Hendrix Cover) (Flashed Back -2001)
05 Hallelujah (Leonard Cohen Cover)(Popa Chubby Wild Live -2005)
06 Steelhorse Serenade (The Fight Is On - 2010)
07 The Fight Is On (The Fight Is On - 2010)
08 Grown Man Crying Blues (Deliveries After Dark - 2007)
09 Cantate BW 147
10 The Wind Cries Mary (Jimi Hendrix Cover) (Electric Chubbyland - 2006)
11 Catfish Blues (Jimi Hendrix Cover)(Electric Chubbyland - 2006)
12 Instrumental Jam (Happy Jack Tease) with Bass & Drums Solos
13 Foxy Lady (Jimi Hendrix Cover) (Electric Chubbyland - 2006)
14 Burning Of The Midnight Lamp (Jimi Hendrix Cover) (Electric Chubbyland - 2006)
15 Noisemaking Love Machine (The Fight Is On - 2010)
16 Another Ten Years Gone (The Fight Is On - 2010)
17 May Be Right Or Wrong
18 "Devil Girls" > Little Wing (Jimi Hendrix Cover) (Electric Chubbyland - 2006)
19 Aces Of Spade (Motorhead Cover) (The Fight Is On - 2010)

Encore

20 Sleepwalk (Santo & Johnny Cover)(Popa Chubby with Galea Vicious - 2008)


La durée du concert : 2h33


AFFICHE / PROMO / FLYER







THE BLACK KEYS ~ Le Bataclan. Paris.











 
Opening Act : The Walkmen



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Il m’a fallu beaucoup de temps pour apprécier les Black Keys. Le premier concert m’avait laissé un arrière goût âcre dans la bouche. Je suis, tout de même, retourné les voir, il y a deux ans environ, au Bataclan pour un concert qui m’avait alors réconcilié avec le groupe. Depuis, leur dernier album a fait un carton et logiquement toutes les places pour le concert de ce soir au Bataclan ont été vendues en un rien de temps. Le concert de l’Olympia mis en vente pour le mois de mars 2011 est lui aussi sold out ! Impressionnant tout de même la progression de ce groupe.

Contrairement à la dernière fois, le Bataclan est en configuration crash barrière, dommage j’aime bien être posé sur la scène, surtout celle du Bataclan qui forme un léger demi-cercle. Je suis assez content car ce soir la première partie est assurée par The Walkmen un groupe que je suis depuis pas mal de temps et dont j’ai encore en mémoire un très beau concert à la Maroquinerie il y a presque deux ans jour pour jour. Et comme je ne peux pas aller les voir à la Flèche d’Or dans quelques jours  j’en profite ce soir. Comme il n’y a pas grand monde qui les connait l’accueil est plutôt tiède. Ce qui est par contre franchement irritant c’est le traitement sonore auquel le groupe est soumis : une bouillie où j’entends beaucoup trop la guitare et quand je dis beaucoup c’est, que non seulement c’est fort (ça pas le problème j’en redemande) mais surtout que le son n’est pas net. Une sorte de brouhaha caverneux. Rien n’est dosé, bref je ne félicite pas le mec à la console. Et évidemment, en contre partie, on n’entendait presque pas la voix de Hamilton Leithauser. D’où un concert forcément décevant, même le sublime The Rat n’est pas arrivé à me dérider et m’a laissé impuissant devant cette injustice sonore. Et puis ça m’énerve toujours quand je vois un groupe que j’aime se démener devant un parterre de gens que cela n’intéresse pas de toutes façons,  et qui préfère boire des bières et discuter.. Merde alors !! Ils joueront tout de même 45 minutes, beaucoup pour une première partie et souvent le signe que la tête d’affiche ne jouera pas trop longtemps.

J’étais resté sur un bon concert des Black Keys il y a deux ans mais cette fois quelque chose a changé. D’abord sur scène il y a un peu plus de matos, normal me direz vous puisque dorénavant ils évoluent pendant une partie du concert à quatre. C’est aussi le signe que le groupe veut un peu sortir de sa formule en duo et évoluer vers d’autres univers, celle d’un plus gros succès par exemple ? Mais The Black Keys sauront-ils garder leur âme ? Eh bien au vu et à l’écoute de ce concert je dirais que oui. Le pari est gagné haut la main. Le groupe est maintenant devenu  un bulldozer tout simplement. Tout d’abord un truc bizarre qui vous fait réfléchir et vous interpelle, les amplis de Dan Auerbach sont tournés non pas vers nous mais sur la droite (quand on regarde depuis la fosse) en direction de la table de mixage qui se trouve à cet endroit. Et il y a même des grands plexis transparents qui forment un obstacle entre les deux. Au début je râlais pensant que l’on allait encore avoir un concert sonorisé au minimum. Mais j’ai compris dès les premiers accords de guitare…. J’ai pris une grosse claque,  son ultra puissant, ça vrombissait de partout. J’imagine le chantier si les amplis étaient dirigés vers nous…Putain de rock’n’roll ! Grosse première partie de concert et surtout un public qui en deux ans a énormément évolué. A présent ça bouge de partout, ça pousse beaucoup et surtout j’ai l’impression que le public s’est rajeuni. Dan Auerbach est plus souriant, j’allais presque dire plus affable. Il est plus en relation avec le public en faisant de maintes incursions sur le devant de la scène provoquant à chaque fois d’énormes poussées. Le début du concert est donc spectaculaire, guitare abrasive et blues rock dévastateur, cela débute par du traditionnel de chez traditionnel avec Thick Freakness et pendant plusieurs morceaux on va rester dans ce style. Je suis frappé par le changement qui s’est opéré en deux ans, le groupe semble plus libéré et sur de lui, la coupe de cheveux de Dan y est aussi pour quelque chose, quelque part comme pour sa coiffure le blues est débroussaillé ce soir. Et puis une seconde partie de concert peut être moins brute et plus fédératrice. Deux musiciens supplémentaires prennent place sur scène et c’est le dernier album qui est alors à l’honneur. Personnellement je n’ai pas été plus séduit que cela par cette nouvelle facette du groupe. Malgré tout le final sera assez ébouriffant avec en particulier I Got Mine et Your Touch qui va achever d’atomiser la salle. C’est un peu surpris tout de même que je vois les lumières se rallumer, le groupe a joué tout juste 1h15, un peu short à mon avis.

Je récupère la set list et j’attends que la salle se vide. Ce fut un bon concert même si  je trouve qu’au bout d’un peu plus d’une heure on a l’impression de réécouter un peu toujours la même chose. L’énergie était présente avec beaucoup de sueur mais je trouve que The Black Keys pêchent un peu par leur manque de compositions originales qui pourraient comme pour les Whites Stripes, par exemple, leur faire franchir un palier supplémentaire. Bonne soirée malgré tout. J’ajouterai qu’il est bien loin le temps où les Black Keys en concert me laissaient de marbre et ça c’est un bon point en leur faveur ! Sinon le Bataclan est toujours aussi surchauffé !! »





photos de gilles b.


The Walkmen sont un groupe indie rock de la ville de New York et se sont formé en 2000, sur les cendres s de Jonathan Fire Eater et es Recoys. Ses compositions, jamais faciles, toujours nerveuses, dévoilent un certain romantisme sombre, exalté et dramatique. Encore trop méconnus, on ne clamera jamais assez fort la classe phénoménale qui déborde des compositions des Walkmen.

(http://www.myspace.com/thewalkmen)


 
The Black Keys est un groupe de blues rock américain originaire d'Akron dans l'état de l'Ohio. Le groupe est composé de deux membres, le chanteur et guitariste Dan Auerbach et le batteur Patrick Carney. Ils sont souvent comparés avec le groupe The White Stripes parce que tous deux sont des duos influencés par le blues rock ayant émergés à quelques mois d'intervalle. Pourtant, le son des Black Keys est beaucoup plus enraciné dans le blues traditionnel et moins pop rock que celui des White Stripes.

(http://www.myspace.com/theblackkeys)
 



Everyone Who Pretended to Like Me Is Gone (March 26, 2002)
Bows + Arrows (February 3, 2004)
A Hundred Miles Off (May 23, 2006)
"Pussy Cats" Starring The Walkmen (October 24, 2006)
You & Me (August 19, 2008)
Lisbon (September 14, 2010)


The Big Come Up (2002)
Thickfreakness (2003)
Rubber Factory (2004)
Magic Potion (2006)
Attack & Release (2008)
Brothers (2010)

THE WALKMEN






Hamilton Leithauser on lead vocals and guitar
Matt Barrick on drums
Pete Bauer on keyboards
Walter Martin on bass
Paul Maroon on guitars









THE BLACK KEYS







 Dan Auerbach - Vocal & Bass & Guitar
Patrick Carney - Drums
 







La Setlist du Concert
THE WALKMEN


All Hands and the Cook (A Hundred Miles Off - 2006)
Angela Surf City (Lisbon - 2010)
Victory (Lisbon - 2010)
On the Water (You & Me - 2008)
Woe is Me Play (Lisbon - 2010)
(Unknown)
Canadian Girl (You & Me - 2008)
The Rat (Bows - Arrows - 2004)
In The New Year (You & Me - 2008)
Juveniles (Lisbon - 2010)







La durée du concert : 0h45

La Setlist du Concert
THE BLACK KEYS



Thickfreakness (Thickfreakness - 2003)
Girl Is On My Mind (Rubber Factory - 2004)
10 A.M. Automatic (Rubber Factory - 2004)
The Breaks (The Big Come Up - 2001)
Stack Shot Billy (Rubber Factory - 2004)
Busted (The Big Come Up - 2001)
Everlasting Light (Brothers - 2010)
Next Girl (Brothers - 2010)
Chop and Change (The Twilight Saga: Eclipse - 2010)
Howlin' For You (Brothers - 2010)
Tighten Up (Brothers - 2010)
She's Long Gone (Brothers - 2010)
Ten Cent Pistol (Brothers - 2010)
Encore 1

I'll Be Your Man (The Big Come Up - 2001)
Strange Times (Attack & Release - 2008)
I Got Mine (Attack & Release - 2008)

Encore 2

Sinister Kid (Brothers - 2010)
Your Touch (Magic Potion - 2006)


La durée du concert : 1h15
 
AFFICHE / PROMO / FLYER