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jeudi 10 mars 2011

THE JOY FORMIDABLE ~ Studio 105. Black Session # 325. La Maison de la Radio. Paris.













STUDIO 105 - Black Session # 325



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Après le live de la Semaine de Canal+ me voilà cette fois devant la Maison de la Radio, et ce pour la toute première fois depuis que les Black Sessions existent. Il faut dire que l’obtention de places pour ce genre d’évènement semble assez aléatoire, certains de mes amis n’ont jamais réussi en plusieurs années à assister à un seul concert… Ça sent le copinage ! Pour ma part je n’ai pas gagné de place malgré mon inscription très rapide, mais j’ai eu la chance que le management du groupe m’inscrive  sur leur guest list. Malgré tout j’ai eu peur pendant un moment de ne pouvoir assister à l’émission tant il est difficile d’approcher de la Maison de la Radio et de trouver une place pour se garer.. Bref une fois garé, à côté du bâtiment, il est environ 21 h 20 lorsque j’entre dans la Maison de la radio. Portique de détection puis un petit moment d’angoisse devant l’hôtesse qui à l’énoncé de mon nom le raye instantanément de la guest list. Elle me remet un carton d’invitation avec inscrit «Black Session 325, The Joy Formidable» maintenant je suis certain d’assister à l’émission. Une queue d’une centaine de personnes s’est déjà formée. Michael, plus haut dans la file me fait signe et je le rejoins. Je suis soulagé et serein, j’angoissais tellement de ne pas pouvoir assister au concert de mes chouchous.

21 h 50, l’attente est terminée, avec d’autres, nous nous dirigeons au travers un dédale de couloirs jusqu’à l’entrée du Studio 105. Encore quelques minutes le temps de déposer les affaires au vestiaire et on investit la salle. Je suis assez agréablement surpris de trouver un lieu grand et spacieux pour les spectateurs, mais aussi pour le groupe qui dispose d’un grand espace pour évoluer. La position stratégique, pour ma part, sera au premier rang des gradins sur la droite, j’ai ainsi une vue parfaite sur Matt le batteur et sur Ritzy la jolie chanteuse/guitariste avec en prime son ampli légèrement tourné vers la droite c'est-à-dire en plein dans mon axe. En surplomb, on aperçoit à travers une grande baie vitrée des gens s’activer.

Il est 22 h 10, des haut-parleurs diffusent en sourdine France Inter quand on entend un journaliste annoncer le début imminent de la Black Session, deux lumières rouges placées de chaque côté de la scène s’allument alors pour signaler le passage au direct. Au même moment Bernard Lenoir fait son apparition derrière la scène pour une présentation sommaire des invités du jour. C’est enfin au tour du groupe d’arriver sous les applaudissements d’un public connaisseur et presque conquis d’avance. Ritzy est sagement vêtue d’une petite robe courte toute simple avec juste comme petite touche frivole des collants noirs fantaisie. Première fresque sonique, The Everchanging Spectrum ce morceau qui va dans une lente évolution vers un maelstrom sonique impressionnant. Le son est très très bon, bon et fort, une fois de plus je constate l’énorme force de frappe de Matt qui par moment fait gronder sa grosse caisse à l’aide de ses deux pédales et le résultat est stupéfiant particulièrement sur Craddle et Whirring. Le ton est donné, mélodique et sonique, moments de rêves qui se transforment soudainement en un déchaînement explosif et lumineux. Ce qui me surprend et me rassure avec The Joy Formidable et plus particulièrement avec Ritzy Brian c’est leur plaisir manifeste d’être sur scène et je suis à chaque fois épaté par ce sentiment de fraîcheur qui émane du groupe, c’est vivifiant et cela fait vraiment plaisir à voir. Ce soir la setlist est un peu différente de celle du Live de Canal+. Tout d’abord, ce sont dix morceaux qui seront joués ce soir au lieu de 8 comme mardi dernier. Je constate le retour de Greyhounds In The Slips sorti seulement en single et que le groupe n’avait pas joué lors de leurs deux dernières prestations. Seul petit bémol, enfin c’est vite dit, une version de 9669 qui n’a jamais eu mes faveurs, mais qui a par contre l’avantage de mettre en valeur le morceau qui suit, car le groupe les enchaîne tous les deux avec perfection et quand les premières notes de Whirring sortent on sait que l’on est reparti pour une seconde longue fresque sonore qui va finir comme d’habitude en un chaos et un déluge de sons avec Ritzy et Rhydian à genoux en train de faire pleurer leurs instruments respectifs tandis que Matt finira le morceau en explosant ses baguettes qui vont traverser la scène du studio 105 sans heureusement toucher ses deux compatriotes. Entre temps, on aura eu droit cette fois à Buoy un morceau beaucoup plus atmosphérique que je découvre peu à peu et que j’apprécie de plus en plus. On n’oubliera pas non plus Craddle qui va une fois de plus tout exploser sur son passage.

Cette fois le concert a duré 55 minutes, pratiquement la durée standard pour The Joy Formidable, on ne sait pas trop si le groupe va revenir ou non, mais la durée de l’émission est de toute façon maintenant dépassée et je me décide à prendre une des setlists qui traîne sur la scène. Beau concert même si j’aurais aimé le vivre debout. Avec un petit groupe de fans nous restons à l’extérieur de la Maison de la Radio et après plus de 30 minutes d’attente nous sommes récompensés, c’est d’abord Matt qui vient nous voir manifestement en forme en nous traitant avec un grand sourire de Bastards puis c’est enfin Ritzy qui vient à notre rencontre suivie de Rhydian pour discuter pendant une vingtaine de minutes, c’est vraiment agréable surtout qu’il fait froid dehors et que le groupe doit repartir dans leur camionnette vers l’Angleterre où ils doivent donner un concert acoustique le lendemain soir. Mais ils prennent du temps avec nous et j’en profite pour faire signer la set list par tous les membres du groupe.

Voila, c’était mon sixième concert de The Joy Formidable, le plaisir est intact, d’après le groupe ils devraient se produire en France pendant la saison des festivals, reste à savoir lesquels ! Mystère ils ne le savent pas eux-mêmes. Moi j’espère une tournée en tête d’affiche avec pourquoi pas la Maroquinerie comme salle d’accueil.

Un grand merci à Michael pour les trois photos prises à l’arraché ! »








The Joy Formidable est un trio rock provenant de North Wales(Royaume-Uni) et résidant actuellement à Londres. Leur style musical est une etiquette Dream pop, Indie Dirge pop, avec une comparaison  à des groupes tels que les Pixies ou les Smashing Pumpkins. Ils firent leur première apparition scénique au festival In The City en 2006 sous le nom de Sidecar Kisses.

(http://www.myspace.com/thejoyformidable)


•    The Big Roar (January 2011)
EP
 •    A Balloon Called Moaning (February 2009)
    •    First You Have to Get Mad – live album (November 2009)








 Ritzy Bryan (Vocal/Guitar)
Rhydian Dafydd (Vocal/Bass)
Matt Thomas (Drums)









La Setlist du Concert
THE JOY FORMIDABLE



 

The Everchanging Spectrum Of A Lie (The Big Roar - 2011)

The Magnifying Glass (The Big Roar - 2011)

Austere (The Big Roar - 2011)

I Don’t Want To See You Like This (The Big Roar - 2011)
Greyhounds In The Slips (Single - 2009)

The Greatest Light Is The Greatest Shade (The Big Roar - 2011)
Buoy
(The Big Roar - 2011)

A Heavy Abacus (The Big Roar - 2011)

9669 (A Balloon Called Moaning - 2009)

Whirring (The Big Roar - 2011)









La durée du concert : 0h55

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PETER HOOK & THE LIGHT ~ Le Trabendo. Paris.



&





Opening Act : FRUSTRATION

Ce qu’en a pensé Vik :

« 18 Mai 1980... Ian Curtis, chanteur du groupe Joy Division met fin à ses jours par pendaison, avant le départ pour la tournée américaine qui s'annonçait triomphale. A l'occasion du trentième anniversaire de cette regrettable disparition, Peter Hook, bassiste imparable et co-fondateur de cet ancien groupe (New Order ensuite), a décidé d'interpréter en Tour, avec son nouveau groupe The Light, l'intégralité du premier album "Unknown Pleasures" de 1979 avec d’autres chansons de Joy Division. Acte commercial d'un goût douteux ? Purement alimentation d’un compte bancaire ? Ian Curtis is dead, why kill him again ? Peut-être, tout le monde peut penser comme il veut... mais New Order jouait déjà du Joy Division et on ne crie pas à l’hérésie. Pour ceux qui ont grandi avec la musique immortelle de Joy Division, pour tous ceux pour qui pensent que ce n'est pas seulement une musique, mais beaucoup plus, pour les fans qui était au concert au Bains Douches de Paris le 18 décembre 1979... la curiosité ne peut être que grande. "Unknown Pleasures" est le chef-d'oeuvre de Joy Division, un disque (et sa sublime pochette) qu'on peut amener avec soi sur une ile déserte, car malgré ses trente ans, il y a encore quelque chose de puissamment évocateur et très personnel pour le définir un album séminal et essentiel. Entendre une nouvelle fois ces merveilleuses chansons comme "She's Lost Control" ou "Love Will Tear Us Apart" et "Transmission", chantées par celui qui a été le protagoniste de cette époque de fin 70s et qu’il a imposé son jeu particulier de basse joué comme avec une guitare, deviendra une émotion unique... la preuve est le concert en live enregistré le 15 Aout 2010 à Goodwood (UK)! “An Evening of Unknow Pleaser” c’est ce soir au Trabendo de Paris, qui affiche complet ! 



20H20:
21H30:




No words could explain,
no actions determine
Just watching the trees
and the leaves as they fall
. »



Peter « Hooky » Hook  est un musicien anglais, bassiste du groupe cold wave Joy Division. Suite au suicide du chanteur Ian Curtis le 18 mai 1980 il forme New Order avec le reste de Joy Division : (Stephen Morris à la batterie et Bernard Sumner au chant, guitare et claviers. Gillian Gilbert les rejoindra un temps à la guitare et aux claviers. Au sein de Joy Division (78-80) il développe un jeu de basse singulier et caractéristique. Ses lignes de basse qui sont souvent la structure même des titres du groupe, sont davantage celles d'un soliste plutôt que celles d'un musicien d'accompagnement. Ainsi il a créé un jeu mélodique, jouant souvent des notes beaucoup plus aigües que la plupart des bassistes de la même période. Il en sera de même avec New Order. Ses choix d'instruments, notamment la Sherlgold Marathon à six cordes, sont révélateurs de son tempérament et d'un jeu qui a fait école depuis. Après une première expérience sans suite au début des années 1990 avec le groupe Revenge, il fonde pour deux albums le groupe Monaco, puis Freebass en 2006. En 2010-11 accompagné de trois autres musiciens, The Light, il a repris sur scène le premier album de Joy Division "Unknown Pleasures", très attaché à la mémoire de son groupe initial et de son chanteur Ian Curtis.

 


Unknown Pleasures - 1979


Perform "Unknown Pleasures" Live At Goodwood - 2010





Peter Hook : Bass guitar, Guitar, Electronic drums, Keyboards, Lead Vocal
+
The Light
Jack Bates (Hook' Son) : Bass
Nat Watson : Guitar
  Andy Poole : Keys 
Paul “Leadfoot” Kehoe : Drums

 



 La SETLIST du Concert
PETER HOOK & THE LIGHT

01.   Atmosphere  (Single - 1980)
02.   No Love Lost (An Ideal For Living EP - 1978)
03.   Leaders Of Men (An Ideal For Living EP - 1978)
04.   Glass (A Factory Sample - 1978)
05.   Digital (A Factory Sample - 1978)
06.   Disorder (Unknown Pleasures - 1979)
07.   Day Of The Lords (Unknown Pleasures - 1979)
08.   Candidate (Unknown Pleasures - 1979)
09.   Insight (Unknown Pleasures - 1979)
10.   New Dawn Fades (Unknown Pleasures - 1979)
11.   She's Lost Control (Unknown Pleasures - 1979)
12.   Shadowplay (Unknown Pleasures - 1979)
13.   Wilderness (Unknown Pleasures - 1979)
14.   Interzone (Unknown Pleasures - 1979)
15.   I Remember Nothing (Unknown Pleasures - 1979)

Encore

Warsaw (An Ideal For Living EP - 1978)
Transmission (Single - 1979)
Love Will Tear Us Apart (Single - 1979)

La durée du concert : 1h22

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