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mardi 15 mars 2011

INTERPOL ~ Le Zenith. Paris.











Première Partie : Matthew Dear






Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« À peine quelques mois après leur brillant retour dans la salle du Trabendo, Interpol revient cette fois dans une grande salle, en l’occurrence, le Zénith pour promouvoir la sortie de leur très bon quatrième album. Je regrette tout de même que le Zénith ait été choisi pour les accueillir. J’avoue avoir de plus en plus de mal à voir des concerts dans des grandes salles à l’aspect si peu convivial. Pas trop de monde lorsque j’arrive devant la salle et lorsque les portes s’ouvrent enfin, j’arrive sans peine à me positionner au premier rang, de plus juste à la place que je voulais c'est-à-dire entre Paul Banks et le guitariste Daniel Kessler. Maintenant que je suis installé, un petit coup d’œil aux alentours pour constater que le groupe n’a pas fait le plein malheureusement, ce soir c’est un Zénith en configuration moyenne qui accueillera environ 3500 à 4000 personnes, loin du sold out que faisait le groupe il y a 4 ans. Dommage, mais le groupe est en reconstruction.

La première partie est assurée ce soir par Matthew Dear que je ne connaissais que de nom. Plutôt une bonne surprise, passé le premier instant, car la vue des machines posées sur une table m’avait fait craindre le pire c'est-à-dire un énième groupe jouant de l’électro. Sur scène il évolue avec trois autres musiciens, un trompettiste qui va donner une touche baroque, parfois un peu free jazz aussi, au son du groupe, puis il y a un batteur et enfin un bassiste. Matthew lui se concentrant sur le chant, la guitare par moments et ses machines. Le tout donne une musique assez hypnotique et lancinante, qui me fait penser un peu à LCD Soundsystem, mais en plus froid, plus eighties je dirais. On retrouve même une pointe de Talking Heads dans tout cela, le côté ludique en moins. Un set de 45 minutes bien accueilli donc.
Place maintenant aux vedettes de la soirée : Interpol qui se présentent ce soir sous une nouvelle mouture puisque David Pajo le bassiste à quitté le bateau. Il a été remplacé par Brad Truax qui va très honorablement assurer ce soir. À noter une chose curieuse provenant certainement du management du groupe, l’interdiction formelle aux photographes de se placer devant Paul Banks… On se demande où va s’arrêter la connerie de certaines personnes… Autant l’avouer, le début du concert me laisse assez sceptique, le son est pourtant bon, un peu moins sec qu’au Trabendo, c’est vrai, mais l’ensemble sonne bien. D’où je suis, c’est l’idéal, Paul Banks est juste à 1 m sur ma droite et Daniel 2 mètres sur ma gauche. Par contre, c’est quoi cette coupe de cheveux ridicule qu’arbore Paul Banks ??? On se croirait revenu dans les années 80 et me rappelle la coupe de cheveux de Chris Waddle… Mais bon, passons  sur ce détail pour se concentrer sur le concert. Les 5 premiers morceaux n’arrivent pas à dérider un public plutôt mou. Pourtant moi j’apprécie énormément Success le morceau qui ouvre le dernier album, et qui, d’après moi, devrait devenir un classique, mais le public ne réagit pas et plus curieusement, ni Narc ou Say Hello To The Angels pourtant des morceaux bien plus anciens ne réussiront, encore, à faire bouger le public. Enfin, le miracle s’accomplit, sans que l’on sache vraiment pourquoi, car le groupe n’a pas changé de stratégie, non c’est juste comme si une grosse vague d’émotion avait submergé, d’un coup d’un seul, le Zénith tout entier, le rythme mi-tempo, la guitare de Daniel qui distille des notes parfaites et puis une sorte d’émotion qui submerge tout quand Paul chante «Rest My Chemestry». Dieu que c’est beau. On est dans la stratosphère à cet instant précis. À partir de la, c’est gagné pour Interpol surtout que le morceau qui va suivre n’est autre que Evil et la fosse va se mettre à bouger. Les superlatifs sont un peu vains pour exprimer ce que l’on ressent à cet instant, le bonheur qui nous envahit simplement. Un peu plus tard, c’est le fantastique Lights qui s’offre à nous, dans une version, peut-être un peu moins poignante qu’au Trabendo mais quel morceau ! Et puis par rapport au Zénith de 2007, complet j’ai trouvé un groupe heureux de jouer. Cependant pas de grandes démonstrations de joie de leur part, mais Paul dira quelques mots en français, Daniel remerciera lui aussi le public, bref on sent qu’il y a une nouvelle volonté de la part du groupe, à nouveau un plaisir de jouer évident. Plus tard, ce sera une très belle version de NYC auquel nous aurons droit puis ce sera Memory serves, encore un, des très bons morceaux du dernier album avec toujours ce côté épique qui ressort.

C’est maintenant le rappel qui s’ouvre avec Untitled, on replonge en plein dans l’atmosphère si particulière que le groupe apporte. Plus tard Slow Hand déclenche une fois de plus l’approbation du public, certainement un des plus beaux morceaux du groupe joué ce soir dans une belle communion. Puis l’on se quitte avec un ultime Obstacle 1 qui vient conclure un show de 1 h 30. Avouons le, on n’aurait pas dit non pour 15 minutes de plus surtout à la vue de la discographie maintenant généreuse du groupe, j’aurais bien aimé un petit Stella Was A Diver par exemple ou, bien sûr, PDA, mais il est clair que nous avons vu ce soir un groupe en forme manifestement satisfait de son concert. Pour ma part, je repars rassuré sur la conduite du groupe, j’aurais juste aimé les voir dans un lieu moins grand, un Olympia par exemple. J’ai noté à la sortie un stand de merchandising assez déprimant, mais pourquoi donc nombre de groupes n’arrivent-ils pas à présenter de beaux tee-shirts ???

Rendez-vous fin août à Rock En Seine. Je suis curieux de voir comment le groupe s’en sortira cette fois en plein air. »











Interpol (nom choisi en référence à la police internationale et par jeu de mots sur « à l'intérieur de Paul », en allusion à leur chanteur/leader) est un groupe rock de New York, É.-U., formé en 1998, qui a beaucoup été comparé à Joy Division. Les membres du quatuor affirment par contre ne pas en avoir écouté suffisamment pour avoir été véritablement influencés.

(http://www.myspace.com/interpol)


2002 : Turn On The Bright Lights (Matador Records)
2004 : Antics (Matador Records)
2007 : Our Love To Admire (Capitol Records)
2010 : Interpol (Matador Records)




Paul Banks : Vox, Guitar
Daniel Kessler : Guitar, Vox
Sam Fogarino : Drums
+
Brandon Curtis : Keys, Vox
Dave Pajo : Bass










 La Setlist du Concert
INTERPOL

   
    1.    Success (Interpol - 2010)
    2.    Say Hello to the angels (Turn on the Bright Lights - 2002)
  3.    C'Mere (Antics - 2005)
   4.    Narc (Antics - 2005)
 5.   Barricade (Interpol - 2010)
  6.    Rest My Chemistry (Our Love to Admire -2007)
   7.   Evil (Antics - 2005)
8.    Length Of Love (Antics - 2005)
   9.   Lights (Interpol - 2010)
10.    C'Mere (Antics - 2005)
   11.   Summer Well (Interpol - 2010)
   12.   NYC (Turn on the Bright Lights - 2002)
   13.   The Heinrich Maneuver (Our Love to Admire - 2007)
   14.   Memory Serves (Interpol - 2010)
15.   Not Even Jail (Antics - 2005)

Encore

   16.   Untituled  (Turn on the Bright Lights - 2002)
   17.   The New (Turn on the Bright Lights - 2002)
   18.   Slow Hands (Antics - 2005)
   19.   Obstacle 1 (Turn on the Bright Lights - 2002)



La durée du concert : 1h30

AFFICHE / PROMO / FLYER 












LITFIBA ~ L'Elysée Montmartre. Paris.










Opening Act: MGISO

Ce qu’en a pensé Vik :

« YE YE YEAAAAH! Le retour de El diablo à Paris, unique date en France ! Litfiba...  l’icône du Rock made in Italy par excellence, après l’extraordinaire succès de leur réunion, après avoir fait une tournée sold-out dans des grandes salles (de taille entre Zénith et POPB!) dans leur pays d’origine en 2010, après avoir reçu le prix de « Meilleur Tour », il  a pris les valises pour effecteur, en ce mois de mars, une tournée européenne (de Londres à Barcelone) en huit dates et rare, de jouer en petites salles pour leur plaisir. Une occasion imperdable, pour tous les Italiens, résidant ou se trouvant en vacances en dehors du territoire national, de fêter avec eux leur 30éme Anniversaire. Litfiba est d’abord un groupe de légende, une religion, et il a crée une magie particulière avec leurs fans qui est difficile de décrire en quelques lignes... les années ont passé depuis le 6 décembre 1980 à Florence, mais leur énergie sur scène ne s'est pas épuisée, et le couple Ghigo-Pelù (le guitariste et le chanteur) fait encore des étincelles et, en langue italienne, emballe d’une façon décontractée les cœurs pleins d’émotion de ce public acquis qui agite le drapeau tricolore. Essentiellement une tournée promotionnelle pour leur dixième album "Stato Libero", un double album live avec des morceaux historiques ainsi que deux inédits qui est un bon point pour un nouvel essor. C’est un voyage dans le temps, avec un son puissant, lorsque le groupe jouait dans des petites salles noircies par la fumée pour des moments d’une rare intensité, mais aussi des retrouvailles avec les amis parisiens qui étaient présents aux précédents et anciens concerts : le 12 juillet 1984 à l’Opera Night, le 11avril 1985 au Bains Douches, le 25 novembre 1987 au Rex Club, le 26 octobre 1988 à la Cigale, et le 7 juin 1991, 9 avril 1193, 9 mais 1195 à l’Elysée Montmartre.





19H35:
20H32:






Quanto costa un grammo di libertà?
Di prender colpi e difenderci
Siamo i campioni del mondo

…Eh Barcollo Barcollo
Ho perso il mio controllo
In equilibrio sul rasoio
Io resisto fino in fondo…
»



Litfiba est un groupe de rock italien formé dans un bar à Florence en 1980. Le nom Litfiba vient de : LIT > l'Italia, FI > Firenze (Florence), BA > Bardi (nom de la rue ou se trouvait le local de leur début). Litfiba devient dès lors une véritable religion au point où le public italien s’approprie littéralement le groupe sans que Piero (le chanteur) et Ghigo ( le guitariste solo) ne s’en aperçoivent vraiment. En 2009, le chanteur Piero, après 10 ans de séparations, réintègre le groupe. Litfiba part en tournée en 2010. Le premier single depuis la réunion du groupe, sous la pression populaire,  se nomme "Sole Nero".

(http://www.myspace.com/litfibaofficial)



Official discography

Guerra (1982, EP)
Luna/La preda (1983)
Eneide di Krypton (1983, EP)
Yassassin (1984, EP)
Desaparecido (1985)
Transea (1986, EP)
17 RE (1986)
Live 12-5-87 (Aprite i vostri occhi) (1987, live)
Litfiba 3 (1988)
Pirata(1989, live)
El Diablo' (1990)
Sogno Ribelle (1992, greatest hits)
Terremoto (1993)
Colpo di coda (1994, live album)
Spirito (1994)
Lacio Drom (1994, a box containing a VHS and a remix/live album)
Mondi Sommersi (1997)
Croce e delizia (1998, live)
Infinito (1999)
Elettromacumba (2000)
Live on Line (2000, live album)
Insidia (2001)
The Platinum Collection (2003, greatest hits)
Essere o sembrare (2005)
Stato libero di Litfiba (2010 live album +2 songs unpublished)

Unofficial discography


Re del silenzio (1994)
Urlo (1994)
Viva Litfiba (1997)
Viva Litfiba 2 (1998)
Viva Litfiba Live (1999)
Le più belle canzoni (2005)
Live'99 (2005)




Federico "Ghigo" Renzulli: guitars (1980-)
Piero Pelù: vocals (1980-1999, 2009-)
Daniele "Barny" Bagni: bass (1994-1999, 2009-)
Federico "Sago" Sagona: keyboards, chorus (2009-)
Pino Fidanza: drums (2008-)







La Setlist du Concert
LITFIBA

01.   Proibito (El Diablo - 1990)
02.   Barcollo (Stato Libero - 2010)
03.   Resta (17 Re - 1986)
04.   Paname (Litfiba 3 - 1988)
05.   Sparami (Mondi Sommersi - 1997)
06.   El Diablo (El Diablo - 1990)

07.   Apapaia (17 Re - 1986)
08.   Tex / Instrumental (Litfiba 3 - 1988)
09.   Lulù & Marlene
 (Desaparecido - 1985
10.   Sole Nero (Stato Libero - 2010)
11.   Louisiana (Re del Silenzio - 1994)
 12.   Gioconda (El Diablo - 1990)
  13.   Ritmo 2# (Mondi Sommersi - 1997)
14.   Cangaceiro (Pirata - 1989) 


Encore

15   Dimmi Il Nome (Terremoto - 1993)
16.  Fata Morgana (Terremoto - 1993)

19.   Spirito (Spirito - 1994)
20.   Lacio Drom (Spirito - 1994)
21.   Lo Spettacolo
 (Spirito - 1994)


La durée du concert : 1h58

AFFICHE / PROMO / FLYER