Opening : PORCELAINE RAFT
« Après deux ans et demi d’absence c’est aujourd’hui le retour des frères Pace et de Kazu Makino qui viennent nous présenter ce soir leur petit dernier, Penny Sparkle, un disque pas vraiment épargné par les blogs de tous bords. Peu importe, j’aime Blonde Redhead donc je suis présent. Pour une fois le personnel du Bataclan a la bonne idée de mettre les barrières en avance, il n’est que 17h15, et malgré le fait que nous ne soyons que trois ou quatre à patienter cela évite tout truandage dans la queue. C’est presque avec surprise que je vois Philippe D arriver et puis c’est au tour de Vincent, fan du groupe depuis le début. La queue se forme tranquillement et l’ouverture des portes se fait assez tôt dans la soirée, il n’est même pas 19h.
Pas de souci bien évidemment pour choisir ma place, j’opte une fois de plus pour être presque plein centre, juste un peu décentré pour ne pas avoir l’inconvénient du pied de micro en face de soi . Robert Gil étant en attente de son pass photo je lui garde une petite place à mes côtés. Le Bataclan en cette saison est encore une étuve, moins chaude que les fois précédentes s’entend mais une étuve tout de même, heureusement que le public ce soir ne vous collait pas à la peau.
19H30 : les lumières s’éteignent déjà pour laisser place à un mec qui s’asseoit derrière ce qui semble être un clavier accompagné d’autres bidouilles électroniques, j’avoue que n’étant pas féru en instruments dit électroniques, je ne sais pas comment qualifier autrement ces « machines » que de bidouilles électroniques ou alors samplers et loop à la rigueur. A ses côtés une guitare, ça sent encore l’homme-orchestre du vu et revu qui commence fichtrement à m’ennuyer. Et pour l’ennui, je serais servi pendant 32mn. « Çà » s’appelle Porcelaine Raft, c’est Anglais et hormis la voix qui est de bonne facture on n’a presque qu’une envie, aller boire une bière. Musique mélodique mais tellement lassante hélas. Le public, bon enfant, réserve tout de même un accueil sympathique au musicien mais quel soulagement pour ma part quand il quitte enfin la scène !!!
Chose curieuse les lumières de la salle ne sont pas rallumées, est-ce pour éviter un surplus de chaleur ou plus prosaïquement comme me le fait remarquer Robert pour que les gens ne voient pas le décor planté en arrière scène c'est-à-dire des parapluies géants pointés vers nous, en fait des parapluies servant pour les labos photos. Sinon sur le coté droit on notera la présence d’un clavier signe que Amedeo Pace ne jouera pas que de la guitare.
Quand Blonde Redhead arrive sur scène on ne peut s’empêcher de réfréner un sentiment de déception car une fois n’est pas coutume Kazu est en pantalon ! Le début de concert sera émaillé de divers petits problèmes techniques et chose plutôt rigolote on verra Kazu assez embêtée avec son clavier car elle n’arrivait pas à couper les sons qui continuait de sortir de l’appareil. Pour le premier morceau Black Guitar Kazu s’affuble d’un masque que l’on pourrait presque qualifier de « primitif ». Le nouvel album est passé en revue et on note bien évidemment un changement d’atmosphère par rapport aux opus précédents. Blonde Redhead opère maintenant beaucoup plus dans une sorte de quiétude éthérée ou le coté musique électronique prend le dessus, on est carrément dans une invitation aux rêves et à la réflexion. La magie du groupe et surtout celle de Kasu fait que l’on reste captif de leur musique mais j’avoue que cette nouvelle orientation me laisse à la longue un peu perplexe. Mais il est difficile d’entrer dans le bain et de prendre du plaisir lorsque les morceaux vous sont complètement inconnus comme c’est le cas pour moi ce soir. Second morceau Kasu retire son masque (ouf) pour une casquette (rrrr) tandis que leur roadie s’empare lui du clavier de Kasu, le groupe officie à cet instant à quatre. Mais dès les notes de Spring and By Summer c’est la jouissance retrouvée ! Ce morceau est un feu d’artifice exalté par la guitare d’Amadeo et surtout bien sûr la gestuelle ou plutôt la danse sensuelle qu’effectue Kasu. Une danse qui se transforme vite en une espèce de joute amoureuse et érotique qu’elle effectue avec son partenaire guitariste, nous aurons aussi droit à un bon Dr Strangeluv ainsi que le magnifique 23 , le set se terminant par SW. Kasu aura entre temps laisser tomber sa casquette ce qui permettra de la voir évoluer avec ses cheveux ondulants avec grâce autour de son visage.
Mais ma déception viendra du rappel que j’ai trouvé beaucoup trop mou à mon goût et j’avoue qu’à cet instant j’ai tout de même éprouvé une déception et c’est presque surpris que j’ai vu le groupe quitter définitivement la salle après seulement 1h17 de concert ce qui comparé aux 1h35 du dernier Bataclan en 2008 me laisse tout de même des regrets.
Un sentiment mitigé donc à la sortie de ce concert, je n’ai pas retrouveé le côté hypnotique de leur musique et l’espèce de fascination que la chanteuse Kasu Makino effectuait sur moi bien que je l’ai plutôt trouvé en forme ce soir.
Voilà c’est une copie à revoir je l’espère l’année prochaine. »
Pas de souci bien évidemment pour choisir ma place, j’opte une fois de plus pour être presque plein centre, juste un peu décentré pour ne pas avoir l’inconvénient du pied de micro en face de soi . Robert Gil étant en attente de son pass photo je lui garde une petite place à mes côtés. Le Bataclan en cette saison est encore une étuve, moins chaude que les fois précédentes s’entend mais une étuve tout de même, heureusement que le public ce soir ne vous collait pas à la peau.
19H30 : les lumières s’éteignent déjà pour laisser place à un mec qui s’asseoit derrière ce qui semble être un clavier accompagné d’autres bidouilles électroniques, j’avoue que n’étant pas féru en instruments dit électroniques, je ne sais pas comment qualifier autrement ces « machines » que de bidouilles électroniques ou alors samplers et loop à la rigueur. A ses côtés une guitare, ça sent encore l’homme-orchestre du vu et revu qui commence fichtrement à m’ennuyer. Et pour l’ennui, je serais servi pendant 32mn. « Çà » s’appelle Porcelaine Raft, c’est Anglais et hormis la voix qui est de bonne facture on n’a presque qu’une envie, aller boire une bière. Musique mélodique mais tellement lassante hélas. Le public, bon enfant, réserve tout de même un accueil sympathique au musicien mais quel soulagement pour ma part quand il quitte enfin la scène !!!
Chose curieuse les lumières de la salle ne sont pas rallumées, est-ce pour éviter un surplus de chaleur ou plus prosaïquement comme me le fait remarquer Robert pour que les gens ne voient pas le décor planté en arrière scène c'est-à-dire des parapluies géants pointés vers nous, en fait des parapluies servant pour les labos photos. Sinon sur le coté droit on notera la présence d’un clavier signe que Amedeo Pace ne jouera pas que de la guitare.
Quand Blonde Redhead arrive sur scène on ne peut s’empêcher de réfréner un sentiment de déception car une fois n’est pas coutume Kazu est en pantalon ! Le début de concert sera émaillé de divers petits problèmes techniques et chose plutôt rigolote on verra Kazu assez embêtée avec son clavier car elle n’arrivait pas à couper les sons qui continuait de sortir de l’appareil. Pour le premier morceau Black Guitar Kazu s’affuble d’un masque que l’on pourrait presque qualifier de « primitif ». Le nouvel album est passé en revue et on note bien évidemment un changement d’atmosphère par rapport aux opus précédents. Blonde Redhead opère maintenant beaucoup plus dans une sorte de quiétude éthérée ou le coté musique électronique prend le dessus, on est carrément dans une invitation aux rêves et à la réflexion. La magie du groupe et surtout celle de Kasu fait que l’on reste captif de leur musique mais j’avoue que cette nouvelle orientation me laisse à la longue un peu perplexe. Mais il est difficile d’entrer dans le bain et de prendre du plaisir lorsque les morceaux vous sont complètement inconnus comme c’est le cas pour moi ce soir. Second morceau Kasu retire son masque (ouf) pour une casquette (rrrr) tandis que leur roadie s’empare lui du clavier de Kasu, le groupe officie à cet instant à quatre. Mais dès les notes de Spring and By Summer c’est la jouissance retrouvée ! Ce morceau est un feu d’artifice exalté par la guitare d’Amadeo et surtout bien sûr la gestuelle ou plutôt la danse sensuelle qu’effectue Kasu. Une danse qui se transforme vite en une espèce de joute amoureuse et érotique qu’elle effectue avec son partenaire guitariste, nous aurons aussi droit à un bon Dr Strangeluv ainsi que le magnifique 23 , le set se terminant par SW. Kasu aura entre temps laisser tomber sa casquette ce qui permettra de la voir évoluer avec ses cheveux ondulants avec grâce autour de son visage.
Mais ma déception viendra du rappel que j’ai trouvé beaucoup trop mou à mon goût et j’avoue qu’à cet instant j’ai tout de même éprouvé une déception et c’est presque surpris que j’ai vu le groupe quitter définitivement la salle après seulement 1h17 de concert ce qui comparé aux 1h35 du dernier Bataclan en 2008 me laisse tout de même des regrets.
Un sentiment mitigé donc à la sortie de ce concert, je n’ai pas retrouveé le côté hypnotique de leur musique et l’espèce de fascination que la chanteuse Kasu Makino effectuait sur moi bien que je l’ai plutôt trouvé en forme ce soir.
Voilà c’est une copie à revoir je l’espère l’année prochaine. »
Blonde Redhead est un trio de rock composé de Kazu Makino et des jumeaux italiens Simone et Amedeo Pace. Les membres de Blonde Redhead se sont rencontrés par hasard dans un restaurant italien au début des années 1990.
Leur nom provient d’une chanson de DNA, un groupe « no wave » des années 1970s et 80s de New York. C’est Steve Shelley, le batteur de Sonic Youth, qui a accueilli sur son label les deux premiers albums de Blonde Redhead, en 1994 et 1995 : ils avaient en commun un certain goût de la dissonance et de l’expérimentation sonore, même si, à partir de Melody of Certain Damaged Lemons (2000), la fi bre pop prendra le pas, avec piano et cordes. Ils jouent dans différentes langues, dont l’anglais, le japonais, l’italien et le français. Blonde Redhead est un rêve, un trio magique que l’on place au firmament de la pop, planant entre les élucubrations sonores des My Bloody Valentine et les paysages panoramiques des Flaming Lips.
(http://www.myspace.com/blonderedhead)
• 1995: Blonde Redhead
• 1995: La Mia Vita Violenta
• 1997: Fake Can Be Just as Good
• 1998: In an Expression of the Inexpressible
• 2000: Melody of Certain Damaged Lemons
• 2004: Misery Is a Butterfly
• 2007: 23
• 2010: Soundtrack: The Dungeon Masters
• 2010: Penny Sparkle
• 1995: La Mia Vita Violenta
• 1997: Fake Can Be Just as Good
• 1998: In an Expression of the Inexpressible
• 2000: Melody of Certain Damaged Lemons
• 2004: Misery Is a Butterfly
• 2007: 23
• 2010: Soundtrack: The Dungeon Masters
• 2010: Penny Sparkle
• Kazu Makino : Vocal, Guitar, Piano
• Simone Pace : Drums
• Amedeo Pace : Guitare, Vocal, Keyboards.
• Simone Pace : Drums
• Amedeo Pace : Guitare, Vocal, Keyboards.
Black Guitar (Penny Sparkie - 2010)
Here Sometimes (Penny Sparkie - 2010)
Spring and By Summer Fall (23 - 2007)
Dr. Strangeluv (23 - 2007)
Will There Be Stars (Penny Sparkie - 2010)
Love or Prison (Penny Sparkie - 2010)
Oslo (Penny Sparkie - 2010)
Falling Man (Misery Is A Butterfly - 2004)
23 (23 - 2007)
SW (23 - 2007)
Encore
Here Sometimes (Penny Sparkie - 2010)
Spring and By Summer Fall (23 - 2007)
Dr. Strangeluv (23 - 2007)
Will There Be Stars (Penny Sparkie - 2010)
Love or Prison (Penny Sparkie - 2010)
Oslo (Penny Sparkie - 2010)
Falling Man (Misery Is A Butterfly - 2004)
23 (23 - 2007)
SW (23 - 2007)
Encore
Not Getting There (Penny Sparkie - 2010)
(We Are A Real Team) Harry & I (23 - 2007)
Penny Sparkle (Penny Sparkie - 2010)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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