BLONDE REDHEAD ~ Le Bataclan. Paris.

Opening : PORCELAINE RAFT

 

Ce qu’en a pensé Vik :

« Blonde Redhead, groupe cosmopolite entre Êtas Unis, Japon et Italie, a crée au départ, dans le sillage des premiers groupes expérimentaux de Noise comme Sonic Youth, un son ridé, tranchant, acide, dans une furie de notes stridentes, mais album après album (et avec le chef d’oeuvre "Melody Of Certain Damaged Lemons") ces musiciens ont tenté l'expérience avec succès sur des mélodies pop avec une musique rêveuse et éthérée sur des instants des sommets de beauté. Depuis quinze ans, je ne l’ai pas perdu de vue, et il est devenu l'un de mes groupes préférés (un autre de plus ! ) : j'aime ce son et ce montage sonore, ces arrangements, leur recherche de la mélodie, les dissonances, les riffs de guitare et l'utilisation de la voix de Kazu Makino. Formé par les jumeaux Pace (des italiens, de Milan), Blonde Redhead est maintenant un groupe affirmé dans le panorama de l’Indie Rock (bien que souvent sous-estimés), et avec leur huitième album "Penny Sparkle", une fois de plus change de cap vers une destination de charme mélancolique d’automne, dans une saveur 80s de mélasse de synthé. Ici, contrairement au précèdent et grand "23" (leur album pop parfait), les guitares sont maintenant totalement remplacés par des lourds claviers et les mélodies sont étouffées par des longues suites électro-psychédélique, mais les hypnotiques chants minimaux sont toujours d’un charme envoûtant. « Now it's day but I am dreaming...» chante Kazu avec sa voix perçante, et c’est la seule arme qui reste du rempart non démoli d’une gloire violente. Septembre est un mois triste et mélancolique, il n'y a pas moyen de l'éviter... il nous rappelle que l’été se termine et l'automne est une fois de plus une proche réalité. Voir Blonde Redhead en concert est désormais devenu un rituel, avec les amis Gilles B. et Philippe D., car leur musique est toujours fascinante... même si certainement les vieilles chansons sont toujours les meilleurs.

... End of day, we watched the sun go down
I can see you're like a firework
You want to save me, people will save me
But this is you, completely you...»

Blonde Redhead est un trio de rock composé de Kazu Makino et des jumeaux italiens Simone et Amedeo Pace. Les membres de Blonde Redhead se sont rencontrés par hasard dans un restaurant italien au début des années 1990.

Leur nom provient d’une chanson de DNA, un groupe « no wave » des années 1970s et 80s de New York. C’est Steve Shelley, le batteur de Sonic Youth, qui a accueilli sur son label les deux premiers albums de Blonde Redhead, en 1994 et 1995 : ils avaient en commun un certain goût de la dissonance et de l’expérimentation sonore, même si, à partir de Melody of Certain Damaged Lemons (2000), la fi bre pop prendra le pas, avec piano et cordes. Ils jouent dans différentes langues, dont l’anglais, le japonais, l’italien et le français. Blonde Redhead est un rêve, un trio magique que l’on place au firmament de la pop, planant entre les élucubrations sonores des My Bloody Valentine et les paysages panoramiques des Flaming Lips.

 (http://www.myspace.com/blonderedhead)

 

 

•    1995: Blonde Redhead
    •    1995: La Mia Vita Violenta
    •    1997: Fake Can Be Just as Good
    •    1998: In an Expression of the Inexpressible
    •    2000: Melody of Certain Damaged Lemons
    •    2004: Misery Is a Butterfly
    •    2007: 23
    •    2010: Soundtrack: The Dungeon Masters
    •    2010: Penny Sparkle

    

    •    Kazu Makino : Vocal, Guitar, Piano
    •    Simone Pace : Drums
    •    Amedeo Pace : Guitare, Vocal, Keyboards.

 La Setlist du Concert

BLONDE REDHEAD

Black Guitar (Penny Sparkie - 2010)
Here Sometimes (Penny Sparkie - 2010)
Spring and By Summer Fall (23 - 2007)
Dr. Strangeluv (23 - 2007)
Will There Be Stars (Penny Sparkie - 2010)
Love or Prison (Penny Sparkie - 2010)
Oslo (Penny Sparkie - 2010)
Falling Man (Misery Is A Butterfly - 2004)
23 (23 - 2007)
SW (23 - 2007)

Encore

Not Getting There (Penny Sparkie - 2010)
(We Are A Real Team) Harry & I (23 - 2007)
Penny Sparkle (Penny Sparkie - 2010)

La durée du concert : 1h18

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