« À peine quelques mois après leur brillant retour dans la salle du Trabendo, Interpol revient cette fois dans une grande salle, en l’occurrence, le Zénith pour promouvoir la sortie de leur très bon quatrième album. Je regrette tout de même que le Zénith ait été choisi pour les accueillir. J’avoue avoir de plus en plus de mal à voir des concerts dans des grandes salles à l’aspect si peu convivial. Pas trop de monde lorsque j’arrive devant la salle et lorsque les portes s’ouvrent enfin, j’arrive sans peine à me positionner au premier rang, de plus juste à la place que je voulais c'est-à-dire entre Paul Banks et le guitariste Daniel Kessler. Maintenant que je suis installé, un petit coup d’œil aux alentours pour constater que le groupe n’a pas fait le plein malheureusement, ce soir c’est un Zénith en configuration moyenne qui accueillera environ 3500 à 4000 personnes, loin du sold out que faisait le groupe il y a 4 ans. Dommage, mais le groupe est en reconstruction.
La première partie est assurée ce soir par Matthew Dear que je ne connaissais que de nom. Plutôt une bonne surprise, passé le premier instant, car la vue des machines posées sur une table m’avait fait craindre le pire c'est-à-dire un énième groupe jouant de l’électro. Sur scène il évolue avec trois autres musiciens, un trompettiste qui va donner une touche baroque, parfois un peu free jazz aussi, au son du groupe, puis il y a un batteur et enfin un bassiste. Matthew lui se concentrant sur le chant, la guitare par moments et ses machines. Le tout donne une musique assez hypnotique et lancinante, qui me fait penser un peu à LCD Soundsystem, mais en plus froid, plus eighties je dirais. On retrouve même une pointe de Talking Heads dans tout cela, le côté ludique en moins. Un set de 45 minutes bien accueilli donc.
Place maintenant aux vedettes de la soirée : Interpol qui se présentent ce soir sous une nouvelle mouture puisque David Pajo le bassiste à quitté le bateau. Il a été remplacé par Brad Truax qui va très honorablement assurer ce soir. À noter une chose curieuse provenant certainement du management du groupe, l’interdiction formelle aux photographes de se placer devant Paul Banks… On se demande où va s’arrêter la connerie de certaines personnes… Autant l’avouer, le début du concert me laisse assez sceptique, le son est pourtant bon, un peu moins sec qu’au Trabendo, c’est vrai, mais l’ensemble sonne bien. D’où je suis, c’est l’idéal, Paul Banks est juste à 1 m sur ma droite et Daniel 2 mètres sur ma gauche. Par contre, c’est quoi cette coupe de cheveux ridicule qu’arbore Paul Banks ??? On se croirait revenu dans les années 80 et me rappelle la coupe de cheveux de Chris Waddle… Mais bon, passons sur ce détail pour se concentrer sur le concert. Les 5 premiers morceaux n’arrivent pas à dérider un public plutôt mou. Pourtant moi j’apprécie énormément Success le morceau qui ouvre le dernier album, et qui, d’après moi, devrait devenir un classique, mais le public ne réagit pas et plus curieusement, ni Narc ou Say Hello To The Angels pourtant des morceaux bien plus anciens ne réussiront, encore, à faire bouger le public. Enfin, le miracle s’accomplit, sans que l’on sache vraiment pourquoi, car le groupe n’a pas changé de stratégie, non c’est juste comme si une grosse vague d’émotion avait submergé, d’un coup d’un seul, le Zénith tout entier, le rythme mi-tempo, la guitare de Daniel qui distille des notes parfaites et puis une sorte d’émotion qui submerge tout quand Paul chante «Rest My Chemestry». Dieu que c’est beau. On est dans la stratosphère à cet instant précis. À partir de la, c’est gagné pour Interpol surtout que le morceau qui va suivre n’est autre que Evil et la fosse va se mettre à bouger. Les superlatifs sont un peu vains pour exprimer ce que l’on ressent à cet instant, le bonheur qui nous envahit simplement. Un peu plus tard, c’est le fantastique Lights qui s’offre à nous, dans une version, peut-être un peu moins poignante qu’au Trabendo mais quel morceau ! Et puis par rapport au Zénith de 2007, complet j’ai trouvé un groupe heureux de jouer. Cependant pas de grandes démonstrations de joie de leur part, mais Paul dira quelques mots en français, Daniel remerciera lui aussi le public, bref on sent qu’il y a une nouvelle volonté de la part du groupe, à nouveau un plaisir de jouer évident. Plus tard, ce sera une très belle version de NYC auquel nous aurons droit puis ce sera Memory serves, encore un, des très bons morceaux du dernier album avec toujours ce côté épique qui ressort.
C’est maintenant le rappel qui s’ouvre avec Untitled, on replonge en plein dans l’atmosphère si particulière que le groupe apporte. Plus tard Slow Hand déclenche une fois de plus l’approbation du public, certainement un des plus beaux morceaux du groupe joué ce soir dans une belle communion. Puis l’on se quitte avec un ultime Obstacle 1 qui vient conclure un show de 1 h 30. Avouons le, on n’aurait pas dit non pour 15 minutes de plus surtout à la vue de la discographie maintenant généreuse du groupe, j’aurais bien aimé un petit Stella Was A Diver par exemple ou, bien sûr, PDA, mais il est clair que nous avons vu ce soir un groupe en forme manifestement satisfait de son concert. Pour ma part, je repars rassuré sur la conduite du groupe, j’aurais juste aimé les voir dans un lieu moins grand, un Olympia par exemple. J’ai noté à la sortie un stand de merchandising assez déprimant, mais pourquoi donc nombre de groupes n’arrivent-ils pas à présenter de beaux tee-shirts ???
Rendez-vous fin août à Rock En Seine. Je suis curieux de voir comment le groupe s’en sortira cette fois en plein air. »
La première partie est assurée ce soir par Matthew Dear que je ne connaissais que de nom. Plutôt une bonne surprise, passé le premier instant, car la vue des machines posées sur une table m’avait fait craindre le pire c'est-à-dire un énième groupe jouant de l’électro. Sur scène il évolue avec trois autres musiciens, un trompettiste qui va donner une touche baroque, parfois un peu free jazz aussi, au son du groupe, puis il y a un batteur et enfin un bassiste. Matthew lui se concentrant sur le chant, la guitare par moments et ses machines. Le tout donne une musique assez hypnotique et lancinante, qui me fait penser un peu à LCD Soundsystem, mais en plus froid, plus eighties je dirais. On retrouve même une pointe de Talking Heads dans tout cela, le côté ludique en moins. Un set de 45 minutes bien accueilli donc.
Place maintenant aux vedettes de la soirée : Interpol qui se présentent ce soir sous une nouvelle mouture puisque David Pajo le bassiste à quitté le bateau. Il a été remplacé par Brad Truax qui va très honorablement assurer ce soir. À noter une chose curieuse provenant certainement du management du groupe, l’interdiction formelle aux photographes de se placer devant Paul Banks… On se demande où va s’arrêter la connerie de certaines personnes… Autant l’avouer, le début du concert me laisse assez sceptique, le son est pourtant bon, un peu moins sec qu’au Trabendo, c’est vrai, mais l’ensemble sonne bien. D’où je suis, c’est l’idéal, Paul Banks est juste à 1 m sur ma droite et Daniel 2 mètres sur ma gauche. Par contre, c’est quoi cette coupe de cheveux ridicule qu’arbore Paul Banks ??? On se croirait revenu dans les années 80 et me rappelle la coupe de cheveux de Chris Waddle… Mais bon, passons sur ce détail pour se concentrer sur le concert. Les 5 premiers morceaux n’arrivent pas à dérider un public plutôt mou. Pourtant moi j’apprécie énormément Success le morceau qui ouvre le dernier album, et qui, d’après moi, devrait devenir un classique, mais le public ne réagit pas et plus curieusement, ni Narc ou Say Hello To The Angels pourtant des morceaux bien plus anciens ne réussiront, encore, à faire bouger le public. Enfin, le miracle s’accomplit, sans que l’on sache vraiment pourquoi, car le groupe n’a pas changé de stratégie, non c’est juste comme si une grosse vague d’émotion avait submergé, d’un coup d’un seul, le Zénith tout entier, le rythme mi-tempo, la guitare de Daniel qui distille des notes parfaites et puis une sorte d’émotion qui submerge tout quand Paul chante «Rest My Chemestry». Dieu que c’est beau. On est dans la stratosphère à cet instant précis. À partir de la, c’est gagné pour Interpol surtout que le morceau qui va suivre n’est autre que Evil et la fosse va se mettre à bouger. Les superlatifs sont un peu vains pour exprimer ce que l’on ressent à cet instant, le bonheur qui nous envahit simplement. Un peu plus tard, c’est le fantastique Lights qui s’offre à nous, dans une version, peut-être un peu moins poignante qu’au Trabendo mais quel morceau ! Et puis par rapport au Zénith de 2007, complet j’ai trouvé un groupe heureux de jouer. Cependant pas de grandes démonstrations de joie de leur part, mais Paul dira quelques mots en français, Daniel remerciera lui aussi le public, bref on sent qu’il y a une nouvelle volonté de la part du groupe, à nouveau un plaisir de jouer évident. Plus tard, ce sera une très belle version de NYC auquel nous aurons droit puis ce sera Memory serves, encore un, des très bons morceaux du dernier album avec toujours ce côté épique qui ressort.
C’est maintenant le rappel qui s’ouvre avec Untitled, on replonge en plein dans l’atmosphère si particulière que le groupe apporte. Plus tard Slow Hand déclenche une fois de plus l’approbation du public, certainement un des plus beaux morceaux du groupe joué ce soir dans une belle communion. Puis l’on se quitte avec un ultime Obstacle 1 qui vient conclure un show de 1 h 30. Avouons le, on n’aurait pas dit non pour 15 minutes de plus surtout à la vue de la discographie maintenant généreuse du groupe, j’aurais bien aimé un petit Stella Was A Diver par exemple ou, bien sûr, PDA, mais il est clair que nous avons vu ce soir un groupe en forme manifestement satisfait de son concert. Pour ma part, je repars rassuré sur la conduite du groupe, j’aurais juste aimé les voir dans un lieu moins grand, un Olympia par exemple. J’ai noté à la sortie un stand de merchandising assez déprimant, mais pourquoi donc nombre de groupes n’arrivent-ils pas à présenter de beaux tee-shirts ???
Rendez-vous fin août à Rock En Seine. Je suis curieux de voir comment le groupe s’en sortira cette fois en plein air. »
Interpol (nom choisi en référence à la police internationale et par jeu de mots sur « à l'intérieur de Paul », en allusion à leur chanteur/leader) est un groupe rock de New York, É.-U., formé en 1998, qui a beaucoup été comparé à Joy Division. Les membres du quatuor affirment par contre ne pas en avoir écouté suffisamment pour avoir été véritablement influencés.
(http://www.myspace.com/interpol)
2002 : Turn On The Bright Lights (Matador Records)
2004 : Antics (Matador Records)
2007 : Our Love To Admire (Capitol Records)
2010 : Interpol (Matador Records)
2004 : Antics (Matador Records)
2007 : Our Love To Admire (Capitol Records)
2010 : Interpol (Matador Records)
Paul Banks : Vox, Guitar
Daniel Kessler : Guitar, Vox
Sam Fogarino : Drums
+
Brandon Curtis : Keys, Vox
Dave Pajo : Bass
Brandon Curtis : Keys, Vox
Dave Pajo : Bass
La Setlist du Concert
INTERPOL
1. Success (Interpol - 2010)
2. Say Hello to the angels (Turn on the Bright Lights - 2002)
3. C'Mere (Antics - 2005)
4. Narc (Antics - 2005)
5. Barricade (Interpol - 2010)
6. Rest My Chemistry (Our Love to Admire -2007)
7. Evil (Antics - 2005)
8. Length Of Love (Antics - 2005)
9. Lights (Interpol - 2010)
10. C'Mere (Antics - 2005)
11. Summer Well (Interpol - 2010)
12. NYC (Turn on the Bright Lights - 2002)
13. The Heinrich Maneuver (Our Love to Admire - 2007)
14. Memory Serves (Interpol - 2010)
15. Not Even Jail (Antics - 2005)
Encore
16. Untituled (Turn on the Bright Lights - 2002)
17. The New (Turn on the Bright Lights - 2002)
18. Slow Hands (Antics - 2005)
19. Obstacle 1 (Turn on the Bright Lights - 2002)
2. Say Hello to the angels (Turn on the Bright Lights - 2002)
3. C'Mere (Antics - 2005)
4. Narc (Antics - 2005)
5. Barricade (Interpol - 2010)
6. Rest My Chemistry (Our Love to Admire -2007)
7. Evil (Antics - 2005)
8. Length Of Love (Antics - 2005)
9. Lights (Interpol - 2010)
10. C'Mere (Antics - 2005)
11. Summer Well (Interpol - 2010)
12. NYC (Turn on the Bright Lights - 2002)
13. The Heinrich Maneuver (Our Love to Admire - 2007)
14. Memory Serves (Interpol - 2010)
15. Not Even Jail (Antics - 2005)
Encore
16. Untituled (Turn on the Bright Lights - 2002)
17. The New (Turn on the Bright Lights - 2002)
18. Slow Hands (Antics - 2005)
19. Obstacle 1 (Turn on the Bright Lights - 2002)
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