Première Partie : THE DOUGH ROLLERS
« Dire que j’attendais ce concert avec une impatience fébrile est un euphémisme ! QOTSA à l’Olympia de Paris c’est carrément plus qu'un rêve ! Mais reprenons les choses dans l’ordre car avant de pouvoir se présenter devant l’enceinte mythique du boulevard des Capucines eh bien il faut déjà avoir son billet. Et reconnaissons le c’est un sport de prendre sa place surtout quand c’est une exclusivité Avosbillets et Olympia. Ordi allumé, deux sessions ouvertes, dès 9h30 je navigue en permanence sur les deux sites tout en étant en relation téléphonique avec l’ami Vincent. L’horloge marque 10h pile... surcharge des serveurs, le site Avobillets est aussi tôt inaccessible, pour celui de l’Olympia c’est pareil sauf que miracle... il se débloque. Je postule rapidement sans hésitation pour deux places dans la fosse et une à la Mezzanine, coup de chance, au premier rang. OUF ! 15 minutes plus tard le concert est Sold out…
Lundi 23 mai, j’ai pris mon après-midi mais maintenant la question est de savoir à quelle heure se présenter ? Ma première idée c’est vers 17h mais je me ravise et je décide d’y être vers 16h20 à l’entrée. Mauvaise surprise, une grosse quinzaine de personnes sont déjà la, et en majorité des filles une fois de plus. Je dis mauvaise surprise car 15 personnes devant cela peux vouloir dire 25 ou 30 deux heures plus tard quand les portes ouvrent car ont connait tous cela, les copains qui arrivent et vous rejoignent en tête de la file d’attente… Bon j’ai de la chance car il n’y aura pas plus de 1 ou 2 personnes qui passeront devant. En attendant les amis me rejoignent un par un, Anthony d’abord puis Jean Pierre et Gilles P. 18H40, ouverture des portes, je fais partie de la première fournée et lorsque j’arrive dans la salle je jette un rapide coup d’œil avant de me précipiter sur la barrière, l’emplacement est bon pratiquement entre Josh Homme et Michael Schuman. Beaucoup de filles squattent en majorité les premiers rangs.
La première partie s’appelle The Dough Rollers et honnêtement je n’en ai jamais entendu parler de ce groupe. Au look des musiciens qui débarquent sur scène on peux craindre une demi-heure de rockabilly des années 50. En effet c’est costard gris pour tous le monde excepté le guitariste solo qui lui est tout en rouge. A quelle sauce allons nous être mangé ? Et bien contrairement à ce que je pensais, on va assister à un bon set d’une trentaine de minutes, si le premier morceau est effectivement bien axé rock’n’roll fifties la suite va bien me plaire. Le groupe s’oriente maintenant sur un style de musique basé sur le rythme & Blues, celui de Led Zeppelin dans Led Zep II, celui qui vous réchauffe le cœur, et force est de constater que la pilule passe bien. Le chanteur a de la présence sans oublier une voix intéressante. Et puis c’est une impression générale qui me fait dire que les jeunots sur scène sont à l’aise, ils jouent avec leurs tripes quoi. Et ça marche plutôt bien, le public va suivre. Bonne prestation !.
Bon passons aux choses vraiment sérieuses, ballet des roadies sur scène, on voit bien que tout est rodé, les guitares sont accordées, quelques brefs essais et tout est en place. Le décor est plutôt bizarre. En fond de scène on peux voir des espèces d’arc de triomphe bleu suspendu ou sont inscrits une flopée de textes incompréhensible d’où nous sommes. Bizarre bizarre… Mais revenons tout de même à la raison de ce concert : leur premier album (QOSTA - 1998) joué en intégralité et dans l’ordre séquentiel. Pour moi une aubaine car j’ai toujours considéré cet album comme un chef d’œuvre brut de la musique Stoner. Pas de concession, on entre dans un univers lourd, plombé et monolithique ou les guitares sont reines et ou les drogues de toutes sortes ne sont pas très loin. Univers halluciné et hallucinogène !
Et moi qui suis plutôt blasé et qui ne frissonne plus vraiment quand les lumières s’éteignent, j’avoue que cette fois j’ai senti l’énorme excitation qui envahissait la salle. Un à un les musiciens entre par le coté droit de la scène (droit en regardant la scène d’en face) avec bien sur Josh Homme en dernier salué par une ovation. Le bonhomme a légèrement maigri me semble t’il mais il me semble bien affuté ce soir. Et le feu d’artifice commence : Terrible ! A peine jouées les premières notes de Regular John que devant c’est déjà la folie ! Son ultra puissant et compact, lumières blanches syncopées qui nous aveuglent , c’est la première fois que j’éprouve un sentiment de telle puissance à l’écoute de QOTSA, ca explose de partout. La fatigue n’ayant pas encore fait son effet je suis tout simplement aux anges. Ca vous prend la tête pour ne plus la quitter, et moi je souris les yeux fermés, c’est con mais qu’est ce que c’est bon !!! Et puis la pendant une bonne dizaine de minutes on ne va respirer car après le cinglant et sanglant Regular John ils enchainent évidemment avec Avon et la cavalcade continue car c’est bien de cela qu’il s’agit, en face de nous on a un bolide surpuissant qui malgré ses bientôt 15 ans d’âge n’a peux être jamais été aussi efficace. Et puis cette intro à la guitare !!! Ce rythme syncopé ! Oui c’est bien sur de If Only dont je parle, un son de guitare comme celui la, il n’y a que Homme qui le possède, c’est raide, c’est tout simplement du rock’n’roll à l’état pur. Et après avoir été complètement submergé par cette vague brutale, on bascule d’un coup dans un univers un peu plus complexe et plus lancinant marqué par une lourdeur extrême, des riffs de plomb qui nous tombent dessus comme sur le magnifique Walkin On The Sidewalks avec le final du morceau complètement épique avec ce coté répétitif et lourd (oui ce soir c’est du LOURD !!!) basse plombée et la guitare de Josh qui pousse ses cris, grandiose !!! Petit moment de répit, le téléphone noir placé à coté de la batterie de Joey Castillo va servir pour l’intro de You Would Know mais les hostilités reprennent vite, Josh se place près de Joey Castillo car c’est lui qui va imprimer le rythme du prochain morceau, le divin How To Handle A Rope. La machine infernale QOTSA continue son travail de destruction sonore, car c’est un raz de marée qui se déverse sur nous. On parlant de se déverser sur nous, il ne faut pas oublier que nous les personnes du premier rang subissons et cela pratiquement depuis le premier morceau les passages incessants de slammeurs par-dessus nos têtes. Il faut mettre des casque en acier ce soir pour ne pas se prendre un bras ou un pied dans la tronche, heureusement que presque à chaque fois, l’arrivée massive des videurs nous avertis du danger tout proche !!! Mais c’est aussi ça le rock’n’roll !! D’ailleurs il y a un ou deux slammeurs qui ne repasseront plus par la case départ après avoir fait trop de zèle, direction la sortie direct !. Aller on enchaine avec Mexicola qui ravive, mais en avait elle besoin, toute la salle puis on passe vers un coté plus baroque du premier LP avec Hispanic Impressions, sympa mais dispensable. Nous sommes d’ailleurs à cet instant dans ce que je qualifierais le moment calme du concert même si The Bronze fait bonne figure, les trois derniers morceaux aux tempos plus apaisés verront l’ambiance retomber avec tout de même en final la magnifique fresque qu’est You Can’t Quit Me Baby, sorte de mi-tempo complètement halluciné ou la guitare de Josh et les chœurs tissent leur chemin autour de la ligne de basse de Michael Schuman car plus que sur les autres albums, la basse est particulièrement présente sur ce premier album. Nous ne sommes plus vraiment à Paris mais tout simplement dans le désert américain entouré de serpents et de cactus. Quel album et quel plaisir de l’entendre pour la première fois en live car non seulement c’était bon, mais moi j’avais peur d’être déçu, de ne pas retrouver l’alchimie et au contraire nous avons eu droit à une relecture brut et sans concession de ce premier album. Grand !
Le groupe quitte la scène de l’Olympia pendant quelques minutes, c’est maintenant l’heure des pronostics, quel seront les titres joués lors de ce rappel ?
Retour sur scène du groupe pour un nouveau concert et le groupe embraye direct sur un morceau qu’il ne jouait plus depuis pas mal de temps, c’est de Monsters In The Parasol dont il s’agit, curieusement on sent que les anciens fans de QOTSA apprécient alors que cette chanson semble un peu moins apprécié par une partie de l’audience. Et puis retour vers le présent avec une longue séance «Era Vulgaris» qui débute par Turning On The Screw suivi d’une version magistrale de Into The Hollow. Puis c’est la séquence relaxation, Josh sort sa première cigarette et entame ce qui est peux être le slow le plus authentiquement rock’n’roll avec Make It Wit Chu repris bien sur en chœur par toute la salle. Enfin une chanson lente dans un album rock qui ne sonne pas ridicule comme c’est souvent le cas lorsque des groupes dit de métal veulent s’attaquer au genre. Et puis... j’ai déjà reconnu le morceau juste par les quelques notes esquissées avant le départ proprement dit, c’est une version cinglante de Little Sister qui va mettre la fosse dans tous ses états et il faut lutter encore une fois devant les barrières ! A la fin le groupe quitte la scène, les lumières ne se rallument pas immediatement et d’un coup je ne comprends plus… QOTSA ne fait généralement qu’un rappel et ils jouent déjà depuis 1h20 au bas mot ce qui correspond souvent à la durée de leur concert. La salle hurle pendant 1 bonne minute, on est dans le noir et donc il y a de l’espoir.
Un sentiment étrange m’envahit lorsque je revois Josh et sa troupe revenir manifestement heureux de leur prestation, sur scène des dizaines voir une bonne centaine de tubes genres néons, suspendus au plafond, sont descendus jusqu'à 1m50 du sol donnant ainsi un aspect encore plus festif et plus excitant à ce deuxième rappel. Je jubile car c’est sur, le final risque d’être terrible. Et pour être terrible, il va l’être. Dès les premiers accords de Go With The Flow, c’est l’émeute dans la fosse et en plus, il me semble que la régie a encore augmenté la puissance sonore et maintenant c’est un rouleau compresseur qui déverse ses décibels sur nous. La version est bien entendue excellente mais à mon avis ce ne sera rien a coté de ce qui va suivre. Josh toujours lui en pleine forme et taquin demande au public ce qu’il veut que le groupe joue, dans la salle fusent des No One Knows et des A Song For The Deaf, moi je privilégie cette dernière tout d’abord pour la durée (bien oui !). No One Knows fut ma chanson de chevet lors de la sortie de A Song For The Deaf et je m’en était un peu lassé, le groupe aussi d’ailleurs car il ne la jouait plus systématiquement. Chacun hurle pour son morceau préféré et Josh met les choses tout de suite au point en proposant de jouer les deux ! Le rêve quoi car Go With The Flow + No One Knows + A Song For The Deaf enchainés, j’ai rarement vu cela. Avec un son époustouflant, nous avons eu droit à une version de No One Knows que je qualifierais de grandiose, les images du clip me revenait d’ailleurs en tête pendant qu’ils jouaient, cavalcade effrénée et mur de son, terrible !! Enfin arrive celle que tout le monde attendais, la dernière grande fresque Stoner qui va une fois de plus enflammer l’Olympia : A Song For The Dead. Le set va se conclure d’une manière inoubliable et c’est difficile de décrire le son de ce morceau avec ses breaks et ses reprises infernales car il faut l’entendre tout simplement.
QOTSA à démontré pendant ses 1h40 de show qu’il était toujours au dessus du lot, pour moi ce qui se fait de mieux dans le genre laissant loin derrière un groupe comme Foo Fighters (même si j’adore Dave Grohl). Les compositions des Queens sont, tout simplement, admirables et je trouve même qu’ils ont presque inventé un nouveau style. Après presque 15 ans d’existence, ils arrivent encore à me surprendre. Pas de set list (je ne sais pas pourquoi mais il semble que le management ne veut pas en donner… c’est bizarre mais c’est comme ça). La semaine commence par une apothéose, mes oreilles vont siffler encore pendant 24 heures mais dieu que c’était bon. Ce concert, je m’en souviendrais longtemps! Il nous reste qu’attendre la sortie du prochain album avec impatience et bien sur une nouvelle tournée. »
Lundi 23 mai, j’ai pris mon après-midi mais maintenant la question est de savoir à quelle heure se présenter ? Ma première idée c’est vers 17h mais je me ravise et je décide d’y être vers 16h20 à l’entrée. Mauvaise surprise, une grosse quinzaine de personnes sont déjà la, et en majorité des filles une fois de plus. Je dis mauvaise surprise car 15 personnes devant cela peux vouloir dire 25 ou 30 deux heures plus tard quand les portes ouvrent car ont connait tous cela, les copains qui arrivent et vous rejoignent en tête de la file d’attente… Bon j’ai de la chance car il n’y aura pas plus de 1 ou 2 personnes qui passeront devant. En attendant les amis me rejoignent un par un, Anthony d’abord puis Jean Pierre et Gilles P. 18H40, ouverture des portes, je fais partie de la première fournée et lorsque j’arrive dans la salle je jette un rapide coup d’œil avant de me précipiter sur la barrière, l’emplacement est bon pratiquement entre Josh Homme et Michael Schuman. Beaucoup de filles squattent en majorité les premiers rangs.
La première partie s’appelle The Dough Rollers et honnêtement je n’en ai jamais entendu parler de ce groupe. Au look des musiciens qui débarquent sur scène on peux craindre une demi-heure de rockabilly des années 50. En effet c’est costard gris pour tous le monde excepté le guitariste solo qui lui est tout en rouge. A quelle sauce allons nous être mangé ? Et bien contrairement à ce que je pensais, on va assister à un bon set d’une trentaine de minutes, si le premier morceau est effectivement bien axé rock’n’roll fifties la suite va bien me plaire. Le groupe s’oriente maintenant sur un style de musique basé sur le rythme & Blues, celui de Led Zeppelin dans Led Zep II, celui qui vous réchauffe le cœur, et force est de constater que la pilule passe bien. Le chanteur a de la présence sans oublier une voix intéressante. Et puis c’est une impression générale qui me fait dire que les jeunots sur scène sont à l’aise, ils jouent avec leurs tripes quoi. Et ça marche plutôt bien, le public va suivre. Bonne prestation !.
Bon passons aux choses vraiment sérieuses, ballet des roadies sur scène, on voit bien que tout est rodé, les guitares sont accordées, quelques brefs essais et tout est en place. Le décor est plutôt bizarre. En fond de scène on peux voir des espèces d’arc de triomphe bleu suspendu ou sont inscrits une flopée de textes incompréhensible d’où nous sommes. Bizarre bizarre… Mais revenons tout de même à la raison de ce concert : leur premier album (QOSTA - 1998) joué en intégralité et dans l’ordre séquentiel. Pour moi une aubaine car j’ai toujours considéré cet album comme un chef d’œuvre brut de la musique Stoner. Pas de concession, on entre dans un univers lourd, plombé et monolithique ou les guitares sont reines et ou les drogues de toutes sortes ne sont pas très loin. Univers halluciné et hallucinogène !
Et moi qui suis plutôt blasé et qui ne frissonne plus vraiment quand les lumières s’éteignent, j’avoue que cette fois j’ai senti l’énorme excitation qui envahissait la salle. Un à un les musiciens entre par le coté droit de la scène (droit en regardant la scène d’en face) avec bien sur Josh Homme en dernier salué par une ovation. Le bonhomme a légèrement maigri me semble t’il mais il me semble bien affuté ce soir. Et le feu d’artifice commence : Terrible ! A peine jouées les premières notes de Regular John que devant c’est déjà la folie ! Son ultra puissant et compact, lumières blanches syncopées qui nous aveuglent , c’est la première fois que j’éprouve un sentiment de telle puissance à l’écoute de QOTSA, ca explose de partout. La fatigue n’ayant pas encore fait son effet je suis tout simplement aux anges. Ca vous prend la tête pour ne plus la quitter, et moi je souris les yeux fermés, c’est con mais qu’est ce que c’est bon !!! Et puis la pendant une bonne dizaine de minutes on ne va respirer car après le cinglant et sanglant Regular John ils enchainent évidemment avec Avon et la cavalcade continue car c’est bien de cela qu’il s’agit, en face de nous on a un bolide surpuissant qui malgré ses bientôt 15 ans d’âge n’a peux être jamais été aussi efficace. Et puis cette intro à la guitare !!! Ce rythme syncopé ! Oui c’est bien sur de If Only dont je parle, un son de guitare comme celui la, il n’y a que Homme qui le possède, c’est raide, c’est tout simplement du rock’n’roll à l’état pur. Et après avoir été complètement submergé par cette vague brutale, on bascule d’un coup dans un univers un peu plus complexe et plus lancinant marqué par une lourdeur extrême, des riffs de plomb qui nous tombent dessus comme sur le magnifique Walkin On The Sidewalks avec le final du morceau complètement épique avec ce coté répétitif et lourd (oui ce soir c’est du LOURD !!!) basse plombée et la guitare de Josh qui pousse ses cris, grandiose !!! Petit moment de répit, le téléphone noir placé à coté de la batterie de Joey Castillo va servir pour l’intro de You Would Know mais les hostilités reprennent vite, Josh se place près de Joey Castillo car c’est lui qui va imprimer le rythme du prochain morceau, le divin How To Handle A Rope. La machine infernale QOTSA continue son travail de destruction sonore, car c’est un raz de marée qui se déverse sur nous. On parlant de se déverser sur nous, il ne faut pas oublier que nous les personnes du premier rang subissons et cela pratiquement depuis le premier morceau les passages incessants de slammeurs par-dessus nos têtes. Il faut mettre des casque en acier ce soir pour ne pas se prendre un bras ou un pied dans la tronche, heureusement que presque à chaque fois, l’arrivée massive des videurs nous avertis du danger tout proche !!! Mais c’est aussi ça le rock’n’roll !! D’ailleurs il y a un ou deux slammeurs qui ne repasseront plus par la case départ après avoir fait trop de zèle, direction la sortie direct !. Aller on enchaine avec Mexicola qui ravive, mais en avait elle besoin, toute la salle puis on passe vers un coté plus baroque du premier LP avec Hispanic Impressions, sympa mais dispensable. Nous sommes d’ailleurs à cet instant dans ce que je qualifierais le moment calme du concert même si The Bronze fait bonne figure, les trois derniers morceaux aux tempos plus apaisés verront l’ambiance retomber avec tout de même en final la magnifique fresque qu’est You Can’t Quit Me Baby, sorte de mi-tempo complètement halluciné ou la guitare de Josh et les chœurs tissent leur chemin autour de la ligne de basse de Michael Schuman car plus que sur les autres albums, la basse est particulièrement présente sur ce premier album. Nous ne sommes plus vraiment à Paris mais tout simplement dans le désert américain entouré de serpents et de cactus. Quel album et quel plaisir de l’entendre pour la première fois en live car non seulement c’était bon, mais moi j’avais peur d’être déçu, de ne pas retrouver l’alchimie et au contraire nous avons eu droit à une relecture brut et sans concession de ce premier album. Grand !
Le groupe quitte la scène de l’Olympia pendant quelques minutes, c’est maintenant l’heure des pronostics, quel seront les titres joués lors de ce rappel ?
Retour sur scène du groupe pour un nouveau concert et le groupe embraye direct sur un morceau qu’il ne jouait plus depuis pas mal de temps, c’est de Monsters In The Parasol dont il s’agit, curieusement on sent que les anciens fans de QOTSA apprécient alors que cette chanson semble un peu moins apprécié par une partie de l’audience. Et puis retour vers le présent avec une longue séance «Era Vulgaris» qui débute par Turning On The Screw suivi d’une version magistrale de Into The Hollow. Puis c’est la séquence relaxation, Josh sort sa première cigarette et entame ce qui est peux être le slow le plus authentiquement rock’n’roll avec Make It Wit Chu repris bien sur en chœur par toute la salle. Enfin une chanson lente dans un album rock qui ne sonne pas ridicule comme c’est souvent le cas lorsque des groupes dit de métal veulent s’attaquer au genre. Et puis... j’ai déjà reconnu le morceau juste par les quelques notes esquissées avant le départ proprement dit, c’est une version cinglante de Little Sister qui va mettre la fosse dans tous ses états et il faut lutter encore une fois devant les barrières ! A la fin le groupe quitte la scène, les lumières ne se rallument pas immediatement et d’un coup je ne comprends plus… QOTSA ne fait généralement qu’un rappel et ils jouent déjà depuis 1h20 au bas mot ce qui correspond souvent à la durée de leur concert. La salle hurle pendant 1 bonne minute, on est dans le noir et donc il y a de l’espoir.
Un sentiment étrange m’envahit lorsque je revois Josh et sa troupe revenir manifestement heureux de leur prestation, sur scène des dizaines voir une bonne centaine de tubes genres néons, suspendus au plafond, sont descendus jusqu'à 1m50 du sol donnant ainsi un aspect encore plus festif et plus excitant à ce deuxième rappel. Je jubile car c’est sur, le final risque d’être terrible. Et pour être terrible, il va l’être. Dès les premiers accords de Go With The Flow, c’est l’émeute dans la fosse et en plus, il me semble que la régie a encore augmenté la puissance sonore et maintenant c’est un rouleau compresseur qui déverse ses décibels sur nous. La version est bien entendue excellente mais à mon avis ce ne sera rien a coté de ce qui va suivre. Josh toujours lui en pleine forme et taquin demande au public ce qu’il veut que le groupe joue, dans la salle fusent des No One Knows et des A Song For The Deaf, moi je privilégie cette dernière tout d’abord pour la durée (bien oui !). No One Knows fut ma chanson de chevet lors de la sortie de A Song For The Deaf et je m’en était un peu lassé, le groupe aussi d’ailleurs car il ne la jouait plus systématiquement. Chacun hurle pour son morceau préféré et Josh met les choses tout de suite au point en proposant de jouer les deux ! Le rêve quoi car Go With The Flow + No One Knows + A Song For The Deaf enchainés, j’ai rarement vu cela. Avec un son époustouflant, nous avons eu droit à une version de No One Knows que je qualifierais de grandiose, les images du clip me revenait d’ailleurs en tête pendant qu’ils jouaient, cavalcade effrénée et mur de son, terrible !! Enfin arrive celle que tout le monde attendais, la dernière grande fresque Stoner qui va une fois de plus enflammer l’Olympia : A Song For The Dead. Le set va se conclure d’une manière inoubliable et c’est difficile de décrire le son de ce morceau avec ses breaks et ses reprises infernales car il faut l’entendre tout simplement.
QOTSA à démontré pendant ses 1h40 de show qu’il était toujours au dessus du lot, pour moi ce qui se fait de mieux dans le genre laissant loin derrière un groupe comme Foo Fighters (même si j’adore Dave Grohl). Les compositions des Queens sont, tout simplement, admirables et je trouve même qu’ils ont presque inventé un nouveau style. Après presque 15 ans d’existence, ils arrivent encore à me surprendre. Pas de set list (je ne sais pas pourquoi mais il semble que le management ne veut pas en donner… c’est bizarre mais c’est comme ça). La semaine commence par une apothéose, mes oreilles vont siffler encore pendant 24 heures mais dieu que c’était bon. Ce concert, je m’en souviendrais longtemps! Il nous reste qu’attendre la sortie du prochain album avec impatience et bien sur une nouvelle tournée. »
Queens of the Stone Age est un groupe de rock américain fondé en 1996 à Palm Desert, en Californie, après la dissolution du groupe Kyuss. Parfois classé stoner rock ou hard rock, Queens of the Stone Age est le groupe de Josh Homme, seul membre fondateur restant du groupe.
• Queens of the Stone Age (1998)
• Rated R (2000)
• Songs for the Deaf (2002)
• Lullabies to Paralyze (2005)
• Era Vulgaris (2007)
• Rated R (2000)
• Songs for the Deaf (2002)
• Lullabies to Paralyze (2005)
• Era Vulgaris (2007)
• Queens of the Stone Age (Remastered - 2011)
Josh Homme – Guitar / Voice
Michael Schuman – Bass
Dean Fertita – Keyboards
Joe Castillo – Drums
Troy Van Leeuwen - Vocals/Guitar/Keyboard/Lap Stee
Michael Schuman – Bass
Dean Fertita – Keyboards
Joe Castillo – Drums
Troy Van Leeuwen - Vocals/Guitar/Keyboard/Lap Stee
La Setlist du Concert
QOSTA
Regular John (Queens Of The Stone Age - 1998)
Avon (Queens Of The Stone Age - 1998)
If Only (Queens Of The Stone Age - 1998)
Walkin' on the Sidewalks (Queens Of The Stone Age - 1998)
You Would Know (Queens Of The Stone Age - 1998)
How to Handle a Rope (Queens Of The Stone Age - 1998)
Mexicola (Queens Of The Stone Age - 1998)
Hispanic Impressions (Queens Of The Stone Age - 1998)
The Bronze (Split EP - Bonus Queens Of The Stone Age - 1998)
Give the Mule What He Wants (Queens Of The Stone Age - 1998)
I Was a Teenage Hand Model (Queens Of The Stone Age - 1998)
You Can't Quit Me Baby (Queens Of The Stone Age - 1998)
Encore 1
Monsters in the Parasol (Rated R - 2000)
Turnin' on the Screw (Era Vulgaris - 2007)
Into the Hollow (Era Vulgaris - 2007)
Make It Wit Chu (Era Vulgaris - 2007)
Little Sister (Lullabies to Paralyze - 2005)
Encore 2
Go With the Flow (Songs For The Deaf - 2002)
No One Knows (Songs For The Deaf - 2002)
A Song for the Dead (Songs For The Deaf - 2002)
Avon (Queens Of The Stone Age - 1998)
If Only (Queens Of The Stone Age - 1998)
Walkin' on the Sidewalks (Queens Of The Stone Age - 1998)
You Would Know (Queens Of The Stone Age - 1998)
How to Handle a Rope (Queens Of The Stone Age - 1998)
Mexicola (Queens Of The Stone Age - 1998)
Hispanic Impressions (Queens Of The Stone Age - 1998)
The Bronze (Split EP - Bonus Queens Of The Stone Age - 1998)
Give the Mule What He Wants (Queens Of The Stone Age - 1998)
I Was a Teenage Hand Model (Queens Of The Stone Age - 1998)
You Can't Quit Me Baby (Queens Of The Stone Age - 1998)
Encore 1
Monsters in the Parasol (Rated R - 2000)
Turnin' on the Screw (Era Vulgaris - 2007)
Into the Hollow (Era Vulgaris - 2007)
Make It Wit Chu (Era Vulgaris - 2007)
Little Sister (Lullabies to Paralyze - 2005)
Encore 2
Go With the Flow (Songs For The Deaf - 2002)
No One Knows (Songs For The Deaf - 2002)
A Song for the Dead (Songs For The Deaf - 2002)
1 commentaire:
Un vrai concert de malade, je partage complètement le ressenti !
(juste un truc, à la fin c'est a song for the dead et pas for the deaf)
Enregistrer un commentaire