Première Partie : MOSS + THE GOLDBERG SISTERS
« Assez incompréhensible que The Dears n’arrivent pas à remplir le Flèche d’Or. Le public parisien est à assez étrange tout de même, il s’emballe parfois pour des groupes moyens alors que pour d’autres talentueux à l’extrême, il est absent. Bon j’exagère un peu, mais la Flèche d’Or est loin d’être remplie pour cette soirée. Pourtant The Dears, ce combo Canadien emmené par son leader charismatique Murray A Lightburn a de quoi séduire en «live». Je ne les ai pas revus depuis une prestation étincelante en 2006 à la Maroquinerie, autant dire que ces Canadiens se font rares et qu’il ne faut pas les louper.
Comme d’habitude à la Flèche, il faut s’attendre à une soirée assez longue, mais ce soir il n’y a «que» trois groupes au programme. Et le premier à monter sur scène se prénomme MOSS. Ils viennent des Pays-Bas, pays assez aride en matière de rock’n’roll (bon, on ne fait pas mieux), mais qui possède tout de même quelques petites pépites et MOSS en est une.
Sur scène les garçons sont alignés en rang d’oignons, on ne peut pas vraiment dire qu’ils aient beaucoup d’allure avec leurs chemises à carreaux ou leurs hauts de survêts (couleur orange of course !). Par contre, ce qui surprend de suite c’est l’éclairage. Ils ont apporté, avec eux, leur set personnel qui consiste en deux vidéoprojecteurs placés sur les côtés de la scène et qui vont diffuser une espèce de lumière vive et chatoyante. Sur scène, on trouve un petit clavier, mais la musique de MOSS repose en grande partie sur les guitares (Danelectro vintage) et sur de la musique rock aérienne et mélodique. Ce qui ne veut pas dire mièvre ou sans relief, non leur musique est enlevée et même sans connaître les morceaux on se plait à onduler de la tête et à savourer tout simplement. Il y a quelque chose de lumineux dans leur musique qui force le respect. Ils évoquent un peu le style d’un groupe genre The Shins. La voix est agréable et surtout elle est enrobée comme dans un écrin par une rythmique sans faille avec les guitares qui papillonnent autour. Le groupe a déjà deux albums à son actif, mais ce soir c’est surtout le dernier en date (Never Be Scared/Don’t Be A Hero) qui sera à l’honneur ainsi qu’une poignée d’inédits. Excellente surprise donc que ce groupe hollandais assez fade dans leur présentation, maïs qui sur scène développe une musique fort agréable.
À la vue de l’artiste, très courtement vêtue, qui est en train d’accorder son violon, on se dit que cette fois c’est la beauté qui sera à l’honneur avec The Goldberg Sisters. Sauf que la seconde sœur n’existe pas et qu’elle est remplacée par Alan Goldberg acteur/réalisateur américain et accessoirement musicien et leader des Goldberg Sisters. Curieux concert auquel nous allons assister. On dirait presque une première pour le groupe avec pleins d’ennuis techniques pour la guitare d’Alan qui délivrait un son presque garage avec plein de crachotements. Difficile de définir la musique proposée ce soir. De la poésie sans aucun doute, une petite touche psychédélique certainement, on lorgne un peu du côté de Grandaddy. La jolie violoniste chantera sur un morceau, je crois. Sur scène un autre musicien est présent alternant les passages aux claviers et ceux à la trompette. Je sens qu’il y a du talent, mais c’est encore bien brouillon, mais au final sympathique surtout qu’Alan Goldberg manie l’humour avec brio et naturel. L’album n’était pas encore sorti lors de ce concert, mais je le l’achèterai dès que possible. Petite précision apportée par Alan Goldberg ; ce soir était leur second et dernier concert en Europe !
Coup de chance, je me suis placé suffisamment bien, en gros, premier rang au milieu, ce qui me permet d’échapper à la hantise, nous amateurs de rock, le clavier placé sur le devant de la scène qui masque non seulement la vue des autres musiciens, mais parfois même la vue de celui qui joue de ces mêmes claviers !!!! .
On ne le dira jamais assez, mais The Dears est un grand groupe de scène malheureusement trop méconnu. La machine est bien sûr emmenée par son chanteur et leader Murray Lightburn avec à ses côtés Natalia Yanchak la blonde claviériste qu’il présentera plus tard comme «ma femme». Petite angoisse tout de même à la vue de son genou entouré d’une sorte de bandage rigide et de la béquille qui lui sert à se déplacer. J’espère qu’il ne va pas jouer assis !!! On est très vite rassuré, ce problème ne va pas influer sur le concert. Dès le début du concert, la magie opère très simplement grâce à l’alliance des mélodies et de la voix de Murray. Omega Dog est le reflet de cette alliance et reflète ce que The Dears est sur scène c'est-à-dire le mélange entre une certaine douceur et une débauche sonore à laquelle se mêle parfois de l’exaltation. Et on est vite entrainés dans ce tourbillon où le tumulte sonore et l’émotion ne font plus qu’un.
The Dears est un groupe de scène on ne le dira jamais assez. Une grande partie du concert est consacrée à Dégénération Street le dernier très bon album en date (hormis sa pochette pas vraiment affriolante) et je redécouvre les morceaux en live avec un Blood majestueux, tout The Dears est dans ce morceau, la rage exprimée par Murray et l’orchestration lumineuse et échevelée où les guitares rivalisent avec les claviers : magnifique ! Magnifique surtout par ce que l’on a à faire à un véritable groupe, qui ne se contentent pas de reproduire, enfin d’essayer de reproduire, ce qu’ils ont brillamment réussi en studio avec toutes les astuces disponibles. Non, The Dears est de la race des artistes «véritables» et cela on le ressent instantanément. Et j’aime ces concerts ou l’on s’enfonce doucement, mais surement dans une sorte d’euphorie douce conséquence d’une connexion avec l’artiste sur scène. Si le concert est une réussite totale je ne peux quand même m’empêcher de regretter l’absence relative de morceaux provenant de Gang Of Losers, l’album grâce auquel je les avais découverts il y a cinq ans (seulement trois morceaux joués ce soir). Mais, des grands moments il y en aura eu et outre Blood déjà nommé ci-dessus je citerai Lost In The plot et bien sûr You & I Are A Gang Of Losers.
Très beau concert malgré une salle à mon avis inadaptée à ce genre de groupe, car on les sent véritablement à l’étroit, je ne voyais d’ailleurs que très peu le clavier jouant sur la droite de la scène. Découverte pour certains, confirmation pour moi j’espère que The Dears n’attendra pas 5 ans avant de revenir à Paris J’espère surtout une certaine reconnaissance du public pour ce groupe un peu hors-norme dans le paysage rock Canadien actuel. »
Sur scène les garçons sont alignés en rang d’oignons, on ne peut pas vraiment dire qu’ils aient beaucoup d’allure avec leurs chemises à carreaux ou leurs hauts de survêts (couleur orange of course !). Par contre, ce qui surprend de suite c’est l’éclairage. Ils ont apporté, avec eux, leur set personnel qui consiste en deux vidéoprojecteurs placés sur les côtés de la scène et qui vont diffuser une espèce de lumière vive et chatoyante. Sur scène, on trouve un petit clavier, mais la musique de MOSS repose en grande partie sur les guitares (Danelectro vintage) et sur de la musique rock aérienne et mélodique. Ce qui ne veut pas dire mièvre ou sans relief, non leur musique est enlevée et même sans connaître les morceaux on se plait à onduler de la tête et à savourer tout simplement. Il y a quelque chose de lumineux dans leur musique qui force le respect. Ils évoquent un peu le style d’un groupe genre The Shins. La voix est agréable et surtout elle est enrobée comme dans un écrin par une rythmique sans faille avec les guitares qui papillonnent autour. Le groupe a déjà deux albums à son actif, mais ce soir c’est surtout le dernier en date (Never Be Scared/Don’t Be A Hero) qui sera à l’honneur ainsi qu’une poignée d’inédits. Excellente surprise donc que ce groupe hollandais assez fade dans leur présentation, maïs qui sur scène développe une musique fort agréable.
À la vue de l’artiste, très courtement vêtue, qui est en train d’accorder son violon, on se dit que cette fois c’est la beauté qui sera à l’honneur avec The Goldberg Sisters. Sauf que la seconde sœur n’existe pas et qu’elle est remplacée par Alan Goldberg acteur/réalisateur américain et accessoirement musicien et leader des Goldberg Sisters. Curieux concert auquel nous allons assister. On dirait presque une première pour le groupe avec pleins d’ennuis techniques pour la guitare d’Alan qui délivrait un son presque garage avec plein de crachotements. Difficile de définir la musique proposée ce soir. De la poésie sans aucun doute, une petite touche psychédélique certainement, on lorgne un peu du côté de Grandaddy. La jolie violoniste chantera sur un morceau, je crois. Sur scène un autre musicien est présent alternant les passages aux claviers et ceux à la trompette. Je sens qu’il y a du talent, mais c’est encore bien brouillon, mais au final sympathique surtout qu’Alan Goldberg manie l’humour avec brio et naturel. L’album n’était pas encore sorti lors de ce concert, mais je le l’achèterai dès que possible. Petite précision apportée par Alan Goldberg ; ce soir était leur second et dernier concert en Europe !
Coup de chance, je me suis placé suffisamment bien, en gros, premier rang au milieu, ce qui me permet d’échapper à la hantise, nous amateurs de rock, le clavier placé sur le devant de la scène qui masque non seulement la vue des autres musiciens, mais parfois même la vue de celui qui joue de ces mêmes claviers !!!! .
On ne le dira jamais assez, mais The Dears est un grand groupe de scène malheureusement trop méconnu. La machine est bien sûr emmenée par son chanteur et leader Murray Lightburn avec à ses côtés Natalia Yanchak la blonde claviériste qu’il présentera plus tard comme «ma femme». Petite angoisse tout de même à la vue de son genou entouré d’une sorte de bandage rigide et de la béquille qui lui sert à se déplacer. J’espère qu’il ne va pas jouer assis !!! On est très vite rassuré, ce problème ne va pas influer sur le concert. Dès le début du concert, la magie opère très simplement grâce à l’alliance des mélodies et de la voix de Murray. Omega Dog est le reflet de cette alliance et reflète ce que The Dears est sur scène c'est-à-dire le mélange entre une certaine douceur et une débauche sonore à laquelle se mêle parfois de l’exaltation. Et on est vite entrainés dans ce tourbillon où le tumulte sonore et l’émotion ne font plus qu’un.
The Dears est un groupe de scène on ne le dira jamais assez. Une grande partie du concert est consacrée à Dégénération Street le dernier très bon album en date (hormis sa pochette pas vraiment affriolante) et je redécouvre les morceaux en live avec un Blood majestueux, tout The Dears est dans ce morceau, la rage exprimée par Murray et l’orchestration lumineuse et échevelée où les guitares rivalisent avec les claviers : magnifique ! Magnifique surtout par ce que l’on a à faire à un véritable groupe, qui ne se contentent pas de reproduire, enfin d’essayer de reproduire, ce qu’ils ont brillamment réussi en studio avec toutes les astuces disponibles. Non, The Dears est de la race des artistes «véritables» et cela on le ressent instantanément. Et j’aime ces concerts ou l’on s’enfonce doucement, mais surement dans une sorte d’euphorie douce conséquence d’une connexion avec l’artiste sur scène. Si le concert est une réussite totale je ne peux quand même m’empêcher de regretter l’absence relative de morceaux provenant de Gang Of Losers, l’album grâce auquel je les avais découverts il y a cinq ans (seulement trois morceaux joués ce soir). Mais, des grands moments il y en aura eu et outre Blood déjà nommé ci-dessus je citerai Lost In The plot et bien sûr You & I Are A Gang Of Losers.
Très beau concert malgré une salle à mon avis inadaptée à ce genre de groupe, car on les sent véritablement à l’étroit, je ne voyais d’ailleurs que très peu le clavier jouant sur la droite de la scène. Découverte pour certains, confirmation pour moi j’espère que The Dears n’attendra pas 5 ans avant de revenir à Paris J’espère surtout une certaine reconnaissance du public pour ce groupe un peu hors-norme dans le paysage rock Canadien actuel. »
The Dears est un groupe indie rock fondé à Montréal, Québec, Canada en 1995. Ce groupe a changé plusieurs fois de line-up depuis sa création. C'est un collectif à géométrie variable réuni autour du charismatique Murray A. Lightburn, dont la voix a souvent été comparée à celle de Morrissey. Ayant d'abord suscité de l'intérêt à Montréal, le succès des Dears s'est étendu à l'Europe.
Albums
End of a Hollywood Bedtime Story (2000)
No Cities Left (2003)
Gang of Losers (2006)
Missiles (2008)
No Cities Left (2003)
Gang of Losers (2006)
Missiles (2008)
Degeneration Street (2011)
EP
Orchestral Pop Noir Romantique (EP, 2001)
Protest (EP, 2002)
Murray Lightburn (since 1995)
Natalia Yanchak (since 1998)
Patrick Krief (2003–2008, since 2010)
Rob Benvie (2002–2003, since 2009)
Roberto Arquilla (1997–2000, since 2010)
Jeff Luciani (since 2010)
La Setlist du Concert
MOSS
La Setlist du Concert
THE DEARS
Omega Dog (Degeneration Street - 2011)
5 Chords (Degeneration Street - 2011)
Blood (Degeneration Street - 2011)
Thrones (Degeneration Street - 2011)
Whites Only Party (Gang of Losers - 2006)
Galactica Tides (Degeneration Street - 2011)
Hate Then Love (Gang of Losers -2006)
Lost In Plot (No Cities Lft - 2003)
We Can Have It (No Cities Lft - 2003)
Yesteryear (Degeneration Street - 2011)
Stomping
Encore
The Second Part (No Cities Lft - 2003)
You and I Are a Gang of Losers (Gang of Losers - 2006)
22: The Death of All the Romance (No Cities Lft - 2003)
5 Chords (Degeneration Street - 2011)
Blood (Degeneration Street - 2011)
Thrones (Degeneration Street - 2011)
Whites Only Party (Gang of Losers - 2006)
Galactica Tides (Degeneration Street - 2011)
Hate Then Love (Gang of Losers -2006)
Lost In Plot (No Cities Lft - 2003)
We Can Have It (No Cities Lft - 2003)
Yesteryear (Degeneration Street - 2011)
Stomping
Encore
The Second Part (No Cities Lft - 2003)
You and I Are a Gang of Losers (Gang of Losers - 2006)
22: The Death of All the Romance (No Cities Lft - 2003)
AFFICHE / PROMO / FLYER
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